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saint-bernard

saint-bernard [ sɛ̃bɛrnar ] n. m.
• 1868; chien du mont Saint-Bernard 1837; du nom du col du Grand-Saint-Bernard, dans les Alpes
Chien de montagne de grande taille, à pelage roux et blanc, ou pie-rouge. Des saint-bernard ou des saint-bernards. Loc. C'est un vrai saint-bernard, une personne toujours prête à se dévouer, à porter secours aux autres (comme les saint-bernard portent secours aux voyageurs perdus dans la montagne).

saint-bernard nom masculin invariable (du nom du col du Grand-Saint-Bernard) Chien de très forte taille à la robe rouge et blanche, et dressé pour le sauvetage en montagne. Personne généreuse toujours prête à se dévouer.

Saint-Bernard
(Grand-) col des Alpes reliant la Suisse (Valais) et l'Italie (Val d'Aoste); 2 469 m. Au Xe s, saint Bernard de Menthon y fonda un monastère et un hospice.
Depuis 1964, le tunnel routier du Grand-Saint-Bernard (5 826 m) relie Martigny (Valais) et le Val d'Aoste.
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Saint-Bernard
(Petit-) col des Alpes reliant la France (Savoie) et l'Italie (Val d'Aoste); 2 188 m. Au Xe s., saint Bernard de Menthon y fonda un hospice.
Certains historiens jugent probable qu'Hannibal utilisât cette voie quand il envahit l'Italie en 218 av. J.-C.
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Saint-Bernard
n. m. inv. Chien alpestre de grande taille, dressé pour le sauvetage des personnes perdues en montagne.

⇒SAINT-BERNARD, subst. masc.
Chien de forte taille, à tête puissante, au corps musculeux, à poil long et doux, utilisé pour les secours en montagne. Le gros chien Riquet, qui était un affreux mélange de Saint-Bernard et d'épagneul, se roulait à terre (ARAGON, Beaux quart., 1936, p. 52). C'était un de ces vieux militants qui consacrent avec un dévouement de saint-bernard, toute leur vie à une cause (VIALAR, Rendez-vous, 1952, p. 207).
P. anal. Personne dévouée toujours prête à rendre service ou à porter secours à autrui. Depuis que je suis petite, j'ai envie d'aider les gens (...). Le vrai saint-bernard! (J. BOISSARD, L'Esprit de famille, t. 5, Cécile, La Poison, Paris, Le Livre de poche, 1990 [1984], p. 198).
Prononc. et Orth.:[]. Plur., Lar. Lang. fr.: des saint-bernard, mais ROB. 1985: des saint-bernard ou saint-bernards. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. Mots comp. 1981, p. 314: saint-bernard ou saintbernard, plur. des saints-bernards ou saintbernards. V. saint. Étymol. et Hist. 1837 chien du Mont saint-Bernard (J. LECOMTE, Les Let. de Van Angelgom, p. 169 [Bossard] ds QUEM. DDL t. 12); 1868 le saint bernard (LE PILEUR, in E. NEGRIN, Traité rationnel des majuscules, p. 22 [Gilletta], ibid.). Du n. du col du (Grand-)Saint-Bernard où ces chiens de sauvetage ont d'abord été utilisés.

saint-bernard [sɛ̃bɛʀnaʀ] n. m.
ÉTYM. 1868; chien du mont Saint-Bernard, 1837; d'après le nom du col du Grand Saint-Bernard, dans les Alpes, où les religieux de l'hospice utilisaient ces chiens pour retrouver les voyageurs égarés dans la neige.
Chien de montagne de grande taille, à pelage roux et blanc, ou pie-roux.
0 (…) le gros chien Riquet, qui était un affreux mélange de Saint-Bernard et d'épagneul (…)
Aragon, les Beaux Quartiers, I, IX.
Loc. C'est un vrai saint-bernard, une personne toujours prête à se dévouer, à porter secours aux autres (comme les saint-bernard portent secours aux voyageurs perdus dans la montagne). Cf. Un vrai terre-neuve. — Plur. Des saint-bernard ou saint-bernards.

Encyclopédie Universelle. 2012.