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FADING
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FADING

Le terme actuellement recommandé est «évanouissement». Phénomène de disparition du signal reçu, le fading peut être dû soit à une dérive de l’oscillateur local (petites ondes et ondes courtes), soit à une interférence destructrice entre l’onde directe et l’onde réfléchie par l’ionosphère (grandes ondes). Ce phénomène est aléatoire et varie rapidement dans le temps.

fading [ fadiŋ; fediŋ ] n. m.
• 1924; mot angl. « action de disparaître, de s'effacer »
Télécomm. Évanouissement momentané du son (ou de l'intensité d'un signal). « Le passé s'évanouissait [...] C'était comme le fading dans un récepteur radiophonique » (Mac Orlan). Recomm. offic. évanouissement.

fading nom masculin (anglais fading, de to fade, s'affaiblir) Synonyme de évanouissement. ● fading (difficultés) nom masculin (anglais fading, de to fade, s'affaiblir) Anglicisme Terme de radiotechnique. Recommandation OFF. : évanouissement. ● fading (synonymes) nom masculin (anglais fading, de to fade, s'affaiblir)
Synonymes :
- évanouissement

fading
n. m. TELECOM Diminution momentanée de la puissance d'une onde radioélectrique au point de réception. Le fading se manifeste par la disparition de l'image. Syn. (officiellement recommandé) évanouissement.

⇒FADING, subst. masc.
A.— TÉLÉCOMM. Diminution temporaire de l'intensité du son au cours d'une émission radiophonique. Des dispositifs d'antenne pour réduire le plus possible les phénomènes d'interférences, générateurs de « fading » seront installés dans toutes les stations du réseau (Annuaire radio, 1933, p. 25). Une zone de réception instable et de fading (MATRAS, Radiodiff. et télév., 1958, p. 67).
P. compar. Voix de Sara derrière la scène tantôt faible tantôt exagérément renforcée ou presque sombrée comme par un phénomène de fading (CLAUDEL, Tobie et Sara, 1940, p. 1238). Fading de la tristesse oubli Le bruit du cœur brisé faiblit (ARAGON, Crève-cœur, 1941, p. 58).
B.— P. anal., PSYCHOPATHOL. ,,Immobilisation progressive du cours de la pensée (fading mental) ou d'un mouvement commencé (fading moteur)`` (THINÈS-LEMP. 1975).
Rem. Attesté par Lar. encyclop. Suppl. 1968, Lar. Lang. fr. (fading mental) et par de nombreux dict. techniques.
Prononc. :[], []. Étymol. et Hist. 1932 (Lar. 20e). Angl. fading (déverbal de to fade « se ternir, s'effacer, disparaître »; suff. -ing; empr. à l'adj. a. fr. fade) attesté comme terme de radiophonie dep. 1912, de cinématographie dep. 1918 (NED Suppl.2). Fréq. abs. littér. :5.

fading [fadiŋ; fɛdiŋ] n. m.
ÉTYM. 1924, in Höfler; mot angl. fading « action de disparaître, de s'effacer ».
(Radio). Évanouissement momentané du son au cours d'une émission radiophonique.Recomm. off. : évanouissement.
1 Le passé s'évanouissait (…) C'était comme le fading dans un récepteur radiophonique (…)
P. Mac Orlan, La Bandera, p. 233.
2 (…) on passait ensuite à une série de crachotements avortés soudain interrompus par une note suraiguë sortie d'un gosier de cantatrice et suivis de bribes saccadées d'allemand, chantantes d'italien, de français enfin, nettes un instant puis noyées de fading, de nouveau nettes.
Raymond Jean, les Deux Printemps, p. 102.
Par ext. Disparition progressive.
3 Dans le texte, le fading des voix est une bonne chose; les voix du récit vont, viennent, s'effacent, se chevauchent; on ne sait qui parle; cela parle, c'est tout : plus d'image, rien que du langage.
R. Barthes, Fragments d'un discours amoureux, p. 129.
(1968, in Höfler). Pathol. || Fading mental : arrêt progressif du processus de la pensée.
COMP. Antifading.

Encyclopédie Universelle. 2012.