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excéder

excéder [ ɛksede ] v. tr. <conjug. : 6>
• v. 1300; lat. excedere « sortir de », d'où « dépasser »
IEXCÉDER QQCH.
1Dépasser en nombre, en valeur, en dimension. Un studio dans Paris dont le prix n'excède pas cinq cent mille francs. « Celui-là est pauvre, dont la dépense excède la recette » (La Bruyère). Dépasser en durée. Un bail dont la durée excède trois ans. Un délai qui ne saurait excéder deux mois.
2(Sujet chose) Aller au-delà de (certaines limites); être plus fort que (une force, une capacité). Cette décision excède son pouvoir, ses pouvoirs, son droit, ses compétences. outrepasser. « Mon travail quotidien n'excède ni mes forces, ni mon intelligence » (France). dépasser.
IIEXCÉDER QQN.
1Vx Accabler au-delà de ce qu'on peut supporter. Excéder de fatigue. épuiser, exténuer, harasser. Être excédé de travail.
2Mod. Fatiguer en irritant. Sa présence m'excède. exaspérer, importuner, irriter. Je suis excédé par ses enfantillages. « Je ne sais ce que j'ai, tout m'excède aujourd'hui » (Gresset) . agacer, énerver, ennuyer. « Ceux-là, tout les ennuie, tout les excède, tout les assomme; ils sont rassasiés, blasés, usés » (Gautier). P. p. adj. « un amant excédé, qui veut reconquérir sa liberté » (Henriot). Un air excédé. exaspéré.
⊗ CONTR. Ragaillardir, réconforter, 1. reposer. Ravir, réjouir.

excéder verbe transitif (latin excedere, dépasser) Dépasser quelque chose en quantité, en valeur, en durée : Les bagages excèdent le poids réglementaire. Aller au-delà de certaines bornes ; outrepasser : Excéder ses pouvoirs. Importuner grandement quelqu'un, lui imposer une tension extrême, une gêne insupportable : Cet enfant m'excède avec ses questions.excéder (difficultés) verbe transitif (latin excedere, dépasser) Orthographe Avec un a pour le participe présent d'excéder et l'adjectif : les bagages excédant le poids autorisé, nous avons dÛ payer un supplément ; des bruits excédants. Avec un e pour le substantif : l'excédent de la balance commerciale. Conjugaison Comme céder. Attention à l'accent, tantôt grave, tantôt aigu : j'excède, nous excédons ; il excédera. ● excéder (synonymes) verbe transitif (latin excedere, dépasser) Dépasser quelque chose en quantité, en valeur, en durée
Synonymes :
- dépasser
Aller au-delà de certaines bornes ; outrepasser
Synonymes :
- outrepasser
- passer
Importuner grandement quelqu'un, lui imposer une tension extrême, une gêne...
Synonymes :
- épuiser
- éreinter (familier)
- esquinter (familier)
- exténuer
- harasser
- tuer (familier)
- vanner (familier)

excéder
v. tr.
rI./r (Compl. n. de chose.)
d1./d Dépasser en quantité, en valeur. Les frais excèdent les bénéfices.
d2./d Outrepasser (certaines limites). Excéder son autorité.
rII./r (Compl. n. de personne.) Lasser, importuner à l'excès. Son bavardage m'excède.

⇒EXCÉDER, verbe trans.
A.— [Le suj. désigne une chose]
1. [La réalité désignée par le sujet est considérée sous l'angle quantitatif]
a) Qqc. excède qqc. de (+ subst. désignant l'expression d'une dimension, d'une valeur ou d'une durée). Dépasser. Une récolte peut excéder d'un cinquième, peut-être d'un quart, la récolte moyenne; elle peut lui rester inférieure dans la même proportion (SAY, Écon. pol., 1832, p. 207) :
1. La hauteur des murs au-dessus du niveau de l'eau dans les bassins à flots est d'environ 2 m 50; dans les fleuves, les avant-ports, etc., la hauteur doit excéder d'au moins un mètre celle des plus hautes eaux connues.
BOURDE, Trav. publ., 1929, p. 282.
[P. ell. du compl. prép. de] Être supérieur à. La somme des intérêts ne peut jamais excéder le montant même du capital (PROUDHON, Syst. contrad. écon., t. 1, 1846, p. 246). Le passif de la succession, poursuivit le notaire, excédait l'actif. Mais j'ai pris des arrangements avec les créanciers (FRANCE, Bonnard, 1881, p. 430).
P. ext., rare. Être en saillie. On enlève avec un instrument tranchant tout ce qui excède les bords du modèle (Al. BRONGNIART, Arts céram., t. 1, 1844, p. 362).
Rem. La docum. atteste un emploi abs. au sens de « être en excédent ». L'être vivant, ne pouvant croître, ne maintient sa forme qu'en éliminant ce qui excède (CLAUDEL, Art poét., 1907, p. 162).
b) Qqc. excède (+ subst. désignant l'expression d'une dimension, d'une valeur ou d'une durée). Dépasser, être supérieur à. Le préjudice causé n'excède pas 25 francs (Code pêche fluv., 1875, p. 30). Les lettres et paquets de papiers d'un poids excédant 15 grammes et n'excédant pas 100 grammes seront taxés à 1 franc (PRADELLE, Service P.T.T., Fr., 1903, p. 55). Un représentant de chaque groupe peut prendre la parole pour une durée n'excédant pas cinq minutes (LIDDERDALE, Parlement fr., 1954, p. 292).
2. Au fig.
a) [Le compl. d'obj. désigne une faculté humaine]
[Le compl. désigne une faculté psychique et/ou physique] Être trop intense pour. Sa voix s'étrangla dans sa gorge. Elle faisait sur elle-même un effort qui excédait ses forces (DANIEL-ROPS, Mort, 1934, p. 460). Le Dr Goebbels ne dissimule pas que ce que subit l'Allemagne excède les forces humaines (MAURIAC, Bâillon dén., 1945, p. 463).
[Le compl. désigne une faculté intellectuelle, un moyen d'expression, un domaine du savoir] Être trop complexe pour être compris, exprimé par. Une partie des événements destinés à influer sur cette valeur [des métaux précieux], excèdent toute prévoyance humaine (SAY, Écon. pol., 1832, p. 341). La notion d'un équilibre méditerranéen tantôt rompu, tantôt rétabli, notion qui excède le domaine de l'histoire politique (VALÉRY, Regards sur monde act., 1931, p. 321) :
2. L'indicible n'est pas seulement individuel comme l'a cru surtout le romantisme; il peut être éprouvé aussi par tout un groupe humain, une collectivité sociale et religieuse, et pourtant excéder la capacité du langage.
HUYGHE, Dialog. avec visible, 1955, p. 237.
P. ext., littér. Dépasser, aller au delà de M. Royer-Collard disait [de Guizot] : (...) « Ses gestes excèdent sa parole, et ses paroles sa pensée » (SAINTE-BEUVE, Pensées, 1868, p. 92). Un mouvement plus fort excède l'intention : ce mouvement déborde l'œuvre entière (G. BATAILLE, Exp. int., 1943, p. 224).
b) [Le compl. d'obj. désigne une pers.] Qqc. excède qqn de qqc. Accabler. Une des dames les plus admirées à Naples avait fait des folies en son honneur [de Fabrice] (...) ce qui d'abord l'avait amusé, et avait fini par l'excéder d'ennui. (STENDHAL, Chartreuse, 1839, p. 124). Je suis excédé d'embêtement par mes histoires d'inscription (RIVIÈRE, Corresp. [avec Rivière], 1907, p. 307). Il faisait semblant de dormir, comme quelqu'un que cette arrivée excède d'ennui (PROUST, Sodome, 1922, p. 1061).
[P. ell. du compl. prép. de] Fatiguer; irriter à l'excès. (Quasi-)synon. épuiser, harasser, exaspérer. La vie que je mène ici m'excède au dernier point, mais vous savez qu'à Paris on ne fait que ce que veulent les autres (MÉRIMÉE, Lettres F. Michel, 1854, p. 97). La chaleur t'excède, la faim t'affole, le froid te fige (COLETTE, Dialog. bêtes, 1905, p. 9) :
3. Voici la rentrée. On va reprendre les tractations, les marchandages et les chicanes. Les mêmes problèmes qui nous excèdent depuis deux ans seront conduits dans les mêmes impasses.
CAMUS, Actuelles I, 1947, p. 123.
Absol. Tout ce mystère enchante, déçoit, ravit, excède tour à tour (THARAUD, Fête arabe, 1912, p. 30).
B.— [Le suj. désigne une pers.]
1. [Le compl. d'obj. désigne une chose]
a) Dépasser (une limite fixée). J'ai dépassé toutes les bornes; et, comme j'ai excédé la durée permise, j'ai aussi passé la limite qu'un homme de lettres parlant à des hommes de science ne doit jamais franchir (VALÉRY, Variété V, 1944, p. 61) :
4. En temps de paix, les militaires en congé dans leurs foyers (...), les hommes de la disponibilité et des réserves (...) qui, étant convoqués d'urgence et sans délai, ont excédé le temps strictement nécessaire pour se rendre à leur destination, peuvent être contraints par l'autorité militaire à rejoindre leur poste.
J.O., Loi rel. recrut. armée, 1928, p. 3824.
[Le compl. désigne une réalité considérée comme limitée] Aller au-delà des limites de. Son aîné, jeune encore, a voulu (...) travailler comme un homme, le pauvre enfant a excédé ses forces, il est mort (BALZAC, Méd. camp., 1833, p. 103).
En partic., domaine du dr. Outrepasser. Excéder son droit, sa compétence. On a excédé mes ordres. Une femme, un vieillard ont été blessés; que les coupables se nomment (LA MARTELIÈRE, Robert, 1793, II, 2, p. 16) :
5. Tous ceux qui ont assisté au procès de Zola, devant le jury de la Seine, n'ont pas oublié avec quelle emphase M. de Pellieux fit état de ses pouvoirs judiciaires. Quand on lui reprocha sa perquisition illégale chez le colonel Picquart, il n'eut qu'une réponse : « Je n'ai pas excédé mes pouvoirs de magistrat. » D'après ce militaire, le magistrat est un homme qui dispose des lois à son aise.
CLEMENCEAU, Vers réparation, 1899, p. 195.
b) P. ext., rare. Dépasser par son rayonnement. Excédant ce cadre [Port-Royal] par son génie, il s'y est enfermé par le cœur, et il a rassemblé une dernière fois ce que cet esprit a de plus vif dans une suprême flamme (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 3, 1848, p. 300). Un de ces commis voyageurs préhistoriques qui éblouissaient, excédaient leur coin de table d'hôte (VALÉRY, Variété II, 1929, p. 124).
2. [Le compl. d'obj. désigne une pers.] Qqn excède qqn de qqc. Faire subir au-delà de ce qui est supportable. Excéder de coups. (Quasi-)synon. accabler. Il pense, en m'excédant de lenteurs et de formalités, me réduire à donner ce que je ne puis accorder (SENANCOUR, Obermann, t. 1, 1840, p. 53).
[P. ell. du compl. prép. de] Fatiguer; irriter à l'excès. (Quasi-)synon. épuiser, exaspérer. Je l'ennuie... Je le fatigue, je l'excède. Pauvre petit! Il n'attend qu'un mot de moi pour partir (GIDE, Faux-monn., 1925, p. 994). Il m'excédait, ce vieux, mais j'avais pitié de lui (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 507).
Emploi pronom. réfl., vieilli. Cette classe laborieuse, (...) condamnée à s'excéder de peine et à mourir de faim à côté des fruits de son travail (BALZAC, Œuvres div., t. 1, 1830, p. 601).
Rem. On rencontre ds la docum., une attest. du subst. masc. excèdement. La Faustin était (...) une créature du siècle passé, dont elle avait les épices d'âme, la lassitude cérébrale, l'excèdement sensuel (HUYSMANS, À rebours, 1884, p. 241).
Prononc. et Orth. :[] ou [e-], (j')excède []. Cf. é-1. Var. d'apr. la forme conjuguée : [] (cf. PASSY 1914). La conjug. change [e] en [] devant syll. muette. Enq. : /eksed, -e/ (il) excède, excéder. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1370 « aller au delà de quelque chose, surpasser » (J. LEFEVRE, Lamentations de Matheolus, I, 1052 ds T.-L. : Fraude de femme tout excede); 1566 « [aller au delà de ce qu'on peut supporter] maltraiter » (Ord. de Moulins, art. XXIV ds GDF. Compl.); 1669 « importuner, irriter » (RACINE, Plaideurs, I, 7 : Vous m'excédez). Empr. au lat. class. excedere, proprement « sortir », fig. « dépasser », emploi abs. « dépasser toute mesure ». Fréq. abs. littér. :704. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 1 265, b) 531; XXe s. : a) 670, b) 1 225.

excéder [ɛksede] v. tr. [CONJUG. céder.]
ÉTYM. V. 1300; lat. excedere, proprt « sortir de », d'où « dépasser », de ex-, et cedere « aller; s'avancer ».
A Excéder (qqch.)
1 Dépasser en dimension, en nombre, en valeur, être supérieur à. Dépasser, surpasser; emporter (l'emporter sur). || Les dépenses excèdent les recettes. || La somme réclamée excède ce qui était dû (→ Concussion, cit. 1). || Ce chiffre excède de beaucoup, de moitié celui qui avait été prévu. || Crédit d'un compte qui excède la somme prévue. || Excéder en hauteur, en longueur, en volume, en poids les mesures, les proportions ordinaires.
1 (…) la loi détermine clairement que (l'usure) c'est le surplus, ce qui se donne au-dessus du prêt, ce qui excède ce qui est donné (…)
Bossuet, Traité de l'usure, Propos. I.
2 (…) Celui-là est pauvre, dont la dépense excède la recette.
La Bruyère, les Caractères, VI, 49.
3 Ce prince (Porus) était monté sur un éléphant bien plus grand que tous les autres, et lui-même excédait la stature ordinaire des hommes.
Rollin, Hist. ancienne, Œuvres, t. VI, p. 497.
4 Les ongles sont plus petits dans l'homme que dans tous les autres animaux; s'ils excédaient beaucoup les extrémités des doigts, ils nuiraient à l'usage de la main.
Buffon, Hist. nat., L'homme.
Dépasser de (suivi d'un nom exprimant une mesure). || Bagages excédant d'un kilo le poids réglementaire, autorisé, normal. Excédentaire.
Dépasser en durée. || Un bail (cit. 4) dont la durée excède neuf ans.
5 (Intrigues d'amour et fourberies) qui se développent si aisément en un jour, qu'assez souvent, chez Plaute et chez Térence, le temps de leur durée excède à peine celui de leur représentation (…)
Corneille, Disc. de la tragédie, in Littré.
Fig. Dépasser, être plus grand que…
6 Aussi, quoique ma joie excède mes souhaits (…)
Racine, Ode, « La nymphe de la Seine à la Reine ».
Concret (rare). Dépasser.
6.1 (…) la cour du fort était entièrement comblée. Le toit seul de la maison excédait la masse blanche (de la neige), qui présentait une horizontalité parfaite (…)
J. Verne, le Pays des fourrures, t. I, p. 243.
2 Aller au-delà de certaines limites. || Excéder les bornes, les limites. || Excéder son pouvoir, ses pouvoirs, son droit, ses compétences. Outrepasser. || Richesses qui excèdent les besoins. || Une telle étendue excède les possibilités de la culture (cit. 4) familiale. || Tâche qui excède les forces d'un seul homme. Passer.
7 (…) il est étrange que les leurs (leurs opinions) déplaisent; c'est qu'ils ont excédé toute borne.
Pascal, Pensées, XIV, 915.
8 Quant à moi, sans la fatigue de me maintenir en selle, j'eusse éprouvé un réel bien-être à me sentir enveloppé de cette chaleur qui après tout n'excédait pas mes forces (…)
E. Fromentin, Un été dans le Sahara, I, p. 86.
9 Mon travail quotidien n'excède ni mes forces, ni mon intelligence (…)
France, le Livre de mon ami, I, II.
10 L'émotion excédait ses forces : il éclata en sanglots.
Martin du Gard, les Thibault, t. I, p. 195.
B Excéder (qqn).
1 Vx. Accabler au-delà de ce qu'on peut supporter. || Excéder de fatigue. Accabler, anéantir, assommer, claquer, épuiser, exténuer, fatiguer, harasser, surmener. || Cette course m'a excédé.
Passif et p. p. || Mémoire excédée par l'effort qu'on lui demande (→ Diversion, cit. 5). || Être excédé de travail.
2 Mod. Fatiguer en irritant. Ennuyer, importuner, lasser. || Ce bruit m'excède. Assourdir; tête (casser la tête, etc.). || Sa présence m'excède. Exaspérer (cit. 6), irriter (→ aussi Délabrer, cit. 1). || Je suis excédé par ses récriminations (→ Désaccord, cit. 3).
Par exagér. || Il m'excède de flatteries, d'attentions.
11 — Vous m'excédez (…)
Racine, les Plaideurs, I, 7.
12 Je ne sais ce que j'ai, tout m'excède aujourd'hui (…)
J.-B. L. Gresset, le Méchant, I, 4.
13 Excédés de vos fades leçons, de vos longues morales (…)
Rousseau, Émile, IV.
14 (…) Ellénore a dix ans de plus qu'Adolphe; elle l'aime trop, elle l'aime de ce dernier amour de femme qui n'est pas le moins tyrannique, elle l'en excède et l'en importune.
Sainte-Beuve, Causeries du lundi, t. XI, B. Constant.
15 Ceux-là (les journalistes blasés), tout les ennuie, tout les excède, tout les assomme; ils sont rassasiés, blasés, usés, inaccessibles. Ils connaissent d'avance ce que vous allez leur dire (…)
Th. Gautier, Préface de Mlle de Maupin, éd. Matoré, p. 41.
16 Oui… et à la longue, cette… répétition, cette… régularité… enfin, ça ne vous excède pas ?
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. III, X, p. 139.
——————
excédé, ée p. p. adj.
|| Être excédé, complètement excédé (→ En avoir par-dessus la tête). || Des clients excédés.
16.1 (…) nous nous trouvâmes excédés l'un et l'autre, sans qu'il pût heureusement recouvrer ce qu'il fallait pour me porter de plus dangereuses attaques.
Sade, Justine…, t. I, p. 27.
17 Il sortait enfin, les nerfs rompus, la tête sonnante, excédé jusqu'à défaillir.
Léon Bloy, le Désespéré, p. 230.
18 (…) un amant excédé, qui veut reconquérir sa liberté et les fait (les femmes) d'autant plus souffrir qu'il n'a pas le courage de n'être cruel qu'en une seule fois, en tranchant décisivement dans le vif (…)
Émile Henriot, Portraits de femmes, p. 236.
CONTR. Inférieur (être inférieur à). — Ragaillardir, réconforter, reposer. — Exalter, ravir, réjouir.
DÉR. Excédant. V. Excédent.

Encyclopédie Universelle. 2012.