faiblement [ fɛbləmɑ̃ ] adv.
• 1080 fieblement; de faible
1 ♦ D'une manière faible; avec peine. Combattre, résister, se défendre faiblement. « L'Assemblée réclama faiblement, mollement » (Michelet). ⇒ mollement, vaguement.
2 ♦ À un faible degré. ⇒ doucement, peu (cf. À peine). « La lueur des réverbères de la place éclairait la chambre, mais si faiblement qu'on ne discernait que les draps du lit » (Green).
⊗ CONTR. Fortement, énergiquement, puissamment, vigoureusement. Beaucoup, très.
● faiblement adverbe D'une manière faible, avec mollesse : Se défendre faiblement contre une attaque. À un faible degré : On frappa faiblement à la porte. ● faiblement (synonymes) adverbe D'une manière faible, avec mollesse
Synonymes :
Contraires :
- durement
- énergiquement
À un faible degré
Synonymes :
- à peine
- légèrement
- peu
Contraires :
- intensément
faiblement
adv. Avec faiblesse, à peine.
⇒FAIBLEMENT, adv.
D'une manière faible.
A.— [Correspond à faible I] L'odeur de la réglisse luttait faiblement contre celle du pissat, de la sueur, des excréments (ARNOUX, Roi, 1956, p. 120).
— Au fig. Goethe, amoureux de théâtre, disait qu'une pièce médiocre, faiblement jouée, fait encore un spectacle merveilleux (FRANCE, Vie fleur, 1922, p. 54).
B.— [Correspond à faible II]
— [Cf. faible II A] On entendait faiblement le bruit des vagues (GIDE, Tentative amour., 1893, p. 75). Il a rougi faiblement (DUHAMEL, Maîtres, 1937, p. 163). Elle gémit faiblement là où d'autres gueuleraient à pleins poumons (H. BAZIN, Vipère, 1948, p. 84).
— [Cf. faible II B] Mur faiblement cimenté. Leur grand art est la chasse; toujours au maigre et faiblement nourris, les piscivores sont dominés par un estomac exigeant (MICHELET, Oiseau, 1856, p. 213).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. Ca 1100 « d'une manière faible; doucement » (Roland, éd. J. Bédier, 2104 : Trait l'olifan, fieblement le sunat). Dér. de faible; suff. -ment2. Fréq. abs. littér. :738. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 906, b) 722; XXe s. : a) 932, b) 1 416.
faiblement [fɛbləmɑ̃] adv.
ÉTYM. 1080, fieblement; foiblement, XIIe; faiblement, XVIIe; de faible.
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1 D'une manière faible, avec peine. || Le malade ne respirait plus que faiblement. || Combattre, résister, se défendre faiblement. || Attaquer, agir faiblement. || Cela est bien faiblement écrit. ⇒ Mal. || Réclamer, protester faiblement. ⇒ Mollement, vaguement.
1 L'Assemblée réclama faiblement, mollement. La résistance du 23 semblait avoir épuisé ses forces.
Michelet, Hist. de la Révolution française, I, V, t. I, p. 149.
2 (1361). À un faible degré, sans force. ⇒ Doucement, peine (à). || Lampe qui éclaire faiblement. || Source qui coule (cit. 4) faiblement. || Être aimé faiblement (→ Ardemment, cit. 4). || Cela le touche faiblement. || Caractère faiblement marqué. ⇒ Peu. — Correspond à fortement, 2.
2 Nos malheurs jusqu'ici vous touchent faiblement.
Corneille, Horace, III, 6.
3 C'est une eau faiblement minéralisée.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. V, XIV, p. 104.
4 (…) la lueur des réverbères de la place éclairait la chambre, mais si faiblement qu'on ne discernait que les draps du lit (…)
J. Green, Léviathan, XV.
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CONTR. Fortement; ardemment, énergiquement, puissamment, opiniâtrement, solidement, vigoureusement. — Beaucoup, bien, très.
Encyclopédie Universelle. 2012.