fleurir [ flɶrir ] v. <conjug. : 2> I ♦ V. intr.
1 ♦ Produire des fleurs, être en fleur (plante). ⇒ floraison. Plante qui fleurit à l'automne, deux fois par an (⇒ remontant) . « Çà et là les premiers pêchers, d'un rose un peu fiévreux, fleurissent en houppes » (Colette).
♢ S'ouvrir (fleurs). ⇒ éclore, s'épanouir.
2 ♦ (1680) Par plais. Se couvrir de poils, de boutons, etc. Un nez qui fleurit. ⇒ bourgeonner.
3 ♦ Par métaph. Éclore et s'épanouir comme une fleur. « L'amour ne fleurit que dans la douleur » (France). « Les défauts de nos morts se fanent, leurs qualités fleurissent [...] dans le jardin de notre souvenir » (Renard).
4 ♦ Fig. Être dans tout son éclat, dans toute sa splendeur; être en crédit, en honneur, en vogue. ⇒ briller, prospérer (cf. Faire florès). À cette époque les arts fleurissaient (⇒ florissant) . — REM. Imparfait florissait (littér.) ou fleurissait. « Homère florissait deux générations après la guerre de Troie » (Voltaire).
II ♦ V. tr. Orner de fleurs, d'une fleur. ⇒ fleurissement. Fleurir un salon, une table. Fleurir une tombe de chrysanthèmes. Fleurir sa boutonnière. — (En parlant des fleurs) Les boutons d'or qui fleurissent le pré. Par anal. « Le ruban rouge qui fleurissait la boutonnière de son habit » (Balzac).
⊗ CONTR. Défleurir, faner (se). Dépérir, mourir.
● fleurir verbe intransitif (latin populaire florire, du latin classique florere, avec l'influence de fleur) Produire des fleurs, se couvrir de fleurs, en parlant d'une plante. S'épanouir, s'ouvrir, en parlant d'une fleur. Se couvrir de boutons : Nez qui fleurit. Littéraire. Se développer, être dans tout son éclat, s'épanouir : L'amour fleurit au printemps. Littéraire. Prospérer, être en progrès ou en honneur ; briller, être à son apogée (en ce sens, l'imparfait de l'indicatif est je florissais, etc., et le participe présent florissant) : Sous Louis XIV, les arts florissaient en France. Familier. Apparaître quelque part en nombre croissant : Les boutiques de vêtements fleurissent dans ce quartier. ● fleurir (citations) verbe intransitif (latin populaire florire, du latin classique florere, avec l'influence de fleur) Jacques Rivière Bordeaux 1886-Paris 1925 On n'évite pas de fleurir si l'on est bien né. Nouvelles Études Gallimard Pierre de Ronsard château de la Possonnière, Couture-sur-Loir, 1524-prieuré de Saint-Cosme-en-l'Isle, près de Tours, 1585 Tel fleurit aujourd'hui qui demain flétrira, Tel flétrit aujourd'hui qui demain fleurira. Le Second Livre des poèmes ● fleurir (difficultés) verbe intransitif (latin populaire florire, du latin classique florere, avec l'influence de fleur) Conjugaison Fleurir, au sens de « être prospère, se développer », se conjugue sur le radical flor- à l'indicatif imparfait et au participe présent : à l'époque où les arts florissaient ; une industrie florissante. L'infinitif florir, rare, est attesté dans la langue littéraire : « Ce n'est pas une raison pour que l'art ne continue pas de verdoyer et de florir »(V. Hugo). ● fleurir (synonymes) verbe intransitif (latin populaire florire, du latin classique florere, avec l'influence de fleur) S'épanouir, s'ouvrir, en parlant d'une fleur.
Contraires :
- se faner
Littéraire. Prospérer, être en progrès ou en honneur ; briller, être à...
Synonymes :
- briller
- prospérer
- s'épanouir
Contraires :
- régresser
Familier. Apparaître quelque part en nombre croissant
Synonymes :
● fleurir
verbe transitif
Orner, parer quelque chose de fleurs : Fleurir sa boutonnière.
Épingler une fleur sur la toilette de quelqu'un ou offrir des fleurs à quelqu'un.
● fleurir (synonymes)
verbe transitif
Orner, parer quelque chose de fleurs
Synonymes :
- embellir
- orner
- parer
fleurir
v.
rI./r v. intr.
d1./d Produire des fleurs; être en fleur(s). Les rosiers commencent à fleurir.
d2./d Fig. être en état de prospérité, de splendeur; être en crédit, en honneur (en ce sens, florissait ou fleurissait à l'imparfait). La Renaissance fut une époque où fleurissaient (florissaient) tous les arts.
d3./d Par anal. Se couvrir de poils, de boutons, etc. Menton, visage qui fleurit.
rII./r v. tr. Orner (qqch) de fleurs, d'une fleur. Fleurir une tombe. Fleurir sa boutonnière.
⇒FLEURIR, verbe.
I.— Emploi intrans.
A.— [En parlant d'une fleur] S'épanouir, s'ouvrir. Le myrte et le jasmin qui fleurissent dans les patios fleurissent aussi sur les murs onctueux : partout se retrouve le motif de la fleur suave à cinq pétales (T'SERSTEVENS, Itinér. esp., 1963, p. 104).
— [En parlant d'une plante] Pousser, produire des fleurs. En avril, quand on s'est mariés, les pêchers étaient en fleurs. Ils recommencent à fleurir, c'est une promesse (RAMUZ, Derborence, 1934, p. 58) :
• 1. Autour d'eux, les rosiers fleurissaient. C'était une floraison folle, amoureuse, pleine de rires rouges, de rires roses, de rires blancs. Les fleurs vivantes s'ouvraient...
ZOLA, Faute Abbé Mouret, 1875, p. 1340.
B.— P. anal. S'épanouir, se développer; être dans tout son éclat, sa jeunesse, sa plénitude; être au sommet d'un cycle de développement.
1. [L'accent est mis sur l'épanouissement physique] Les sages, les sobres, s'en allaient; lui, fleurissait, s'épanouissait, éclatant de santé et de joie (ZOLA, Dr Pascal, 1893, p. 200).
2. [L'accent est mis sur le raffinement de la vie soc.] Elles sont ainsi quelques-unes qui fleurissent uniquement pour nos rêves, parées de tout ce que la civilisation a mis de poésie, de luxe idéal, de coquetterie et de charme esthétique autour de la femme (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Inutile beauté, 1890, p. 1164) :
• 2. Les cours seigneuriales avaient beau fleurir; elles pouvaient bien continuer à cultiver leur idéal propre, poursuivre leur rêve de perfection chevaleresque, favoriser les poètes qui les abreuvaient de fictions romanesques et promenaient leurs imaginations parmi toutes les inventions du luxe et du raffinement sentimental ...
FARAL, Vie temps st Louis, 1942, p. 64.
3. [L'accent est mis sur la vie artistique et ses modes d'expression à valeur ornementale] On voit fleurir les premiers ornements sur les façades modernes (LHOTE, Peint d'abord, 1942, p. 50). Sur la crête fleurissent deux des plus belles églises romanes de cette région (T'SERSTEVENS, Itinér. esp., 1963, p. 229).
4. [L'accent est mis sur le développement de la vie intellectuelle ou morale, son achèvement, sa perfection] Il était le dernier rejeton d'une famille noble et riche (...). À quinze ans, on voyait fleurir en lui tous les dons de l'esprit et de la beauté (GRACQ, Argol, 1938, p. 15) :
• 3. Sur le fonds chrétien tout de sacrifice et de pacifique bonté, a fleuri depuis cent ans et plus, une religion laïque de « droits de l'homme » et de justice générale entre les humains ...
CLEMENCEAU, Vers réparation, 1899, p. 288.
II.— Emploi trans. Orner quelque chose de fleurs. Petits bouquets destinés à fleurir les boutonnières des gens du comité (GONCOURT, Journal, 1895, p. 754) :
• 4. Des massifs de plantes vertes changeaient le chœur en un jardin vivace, que fleurissaient de grosses touffes d'azalées blanches, de camélias blancs et de lilas blancs.
ZOLA, Rêve, 1888, p. 203.
— P. métaph. Des cristaux de glace, en forme de feuilles de fougère, fleurissaient les vitres des fenêtres (FRANCE, Bonnard, 1881, p. 267). Le soir, les lumières de mille bougies fleurirent de feu les salons de l'hôtel Praxi-Blassans (ADAM, Enfant Aust., 1902, p. 392) :
• 5. La vie est un jardin
Que fleurissent les femmes
Entrez-y sans dédain
Parfumez-y vos âmes.
APOLL., Casanova, 1918, I, 7, p. 978.
Prononc. et Orth. :[], [flø-], (je) fleuris []. Demi-longueur de la voyelle de fleur- ds PASSY 1914. Formes parallèles florissait, florissant empruntées à l'anc. verbe florir, v. GREV. 1964, § 630. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1100 p. métaph. barbe flurie (Roland, éd. J. Bédier, 970); ca 1165 « être en fleur (des arbres) » (B. DE STE-MAURE, Troie, 2185 ds T.-L.); ca 1165 fig. « s'épanouir [ici de la science] » (ID., ibid., 24, ibid.); 1180-90 « orner » (A. DE PARIS, Alexandre, III, 72 in Elliott Monographs, 37, p. 144 : sarmons floris). Du lat. vulg. florire (TLL s.v. 916, 52 sqq.), class. florere « fleurir, être en fleur » et au fig. « être en pleine vigueur, être florissant »; fleurir refait sur fleur. Fréq. abs. littér. :1 096. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 1 480, b) 1 611; XXe s. : a) 2 042, b) 1 306.
fleurir [flœʀiʀ] v.
ÉTYM. XIIe, florir; au p. p., 1080, Chanson de Roland; lat. pop. florire, du lat. class. florere, de flos, floris « fleur ».
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I V. intr.
1 Produire des fleurs, être en fleur (plantes). ⇒ Floraison. || L'amandier est un des arbres qui fleurissent le plus tôt (→ aussi Cerisier, cit. 1). || Déjà les primevères ont fleuri (→ Bois, cit. 6).
1 Ne pas aimer quand on a reçu du ciel une âme faite pour l'amour, c'est se priver soi et autrui d'un grand bonheur. C'est comme un oranger qui ne fleurirait pas de peur de faire un péché.
Stendhal, De l'amour, XXVI.
2 Connais-tu le pays où fleurit l'oranger,
Le pays des fruits d'or, et des roses vermeilles ?
M. Carré et J. Barbier, Livret de « Mignon », d'après Goethe.
3 Çà et là les premiers pêchers, d'un rose un peu fiévreux, fleurissent en houppes que la première gelée va disperser et noircir (…)
Colette, Belles Saisons, p. 147.
♦ Par ext. || La campagne fleurit, se couvre de fleurs.
4 Défrichez cette terre sauvage; faites fleurir (…) le désert (…)
Fénelon, Télémaque, II.
♦ S'ouvrir (en parlant d'une fleur). ⇒ Éclore, épanouir (s'). || Les roses fleurissent, commencent à fleurir.
5 C'est la rosette rouge et non la fleur des champs
Qui fleurit à sa boutonnière.
Th. de Banville, Odes funambulesques, « Tristesse d'Oscar ».
♦ Par métaphore. Être dans sa fleur, dans la fraîcheur de la jeunesse.
6 Madame cependant a passé du matin au soir, ainsi que l'herbe des champs. Le matin elle fleurissait; avec quelles grâces, vous le savez : le soir nous la vîmes séchée.
Bossuet, Oraison funèbre de Henriette-Anne d'Angleterre.
2 Plais. Se couvrir de poils. || Menton qui fleurit. — Se couvrir, être couvert de boutons. || Son nez fleurit. ⇒ Bourgeonner.
7 (…) une duègne, affreuse compagnonne,
Dont la barbe fleurit et dont le nez trognonne.
Hugo, Ruy Blas, IV, 7.
♦ (Abstrait). Plus cour. (en parlant de qualités humaines, de sentiments). ⇒ Croître, développer (se), épanouir (cit. 17), grandir. || Voir fleurir des qualités, une espérance, une amitié, un amour.
8 Et j'ai de vos vertus vu fleurir l'espérance (…)
Molière, la Princesse d'Élide, I, 1.
9 Dans l'un (Télémaque), elle (la sagesse) ne fait encore que fleurir; dans l'autre (Mentor), elle porte avec abondance les fruits les plus mûrs.
Fénelon, Télémaque, IX.
10 Le lis de tes vertus a fleuri sur le fumier de ta corruption.
France, Thaïs, p. 277.
11 L'amour ne fleurit que dans la douleur. Qu'est-ce que les aveux des amants, sinon des cris de détresse ?
France, le Jardin d'Épicure, p. 50.
12 Les défauts de nos morts se fanent, leurs qualités fleurissent, leurs vertus éclatent dans le jardin de notre souvenir.
J. Renard, Journal, 17 juin 1905.
4 Fig. Être dans tout son éclat, dans toute sa splendeur (comme un arbre en fleurs); être en crédit, en honneur, en vogue. ⇒ Briller, prospérer. — REM. En ce sens, le verbe fleurir emprunte à son ancienne variante florir la forme du participe présent (→ Florissant, adj.), et le plus souvent celle de l'imparfait de l'indicatif. || Le romantisme fleurissait, ou florissait en France au XIXe siècle. || La bergerie (cit. 7) florissait au théâtre. || Faire fleurir les arts, les talents (→ Art, cit. 38 et 68). || Les gens qui fleurissent dans les cours (→ Celui-ci, cit. 1).
13 Il est donc certain qu'Homère florissait deux générations après la guerre de Troie (…)
Voltaire, Essai sur la poésie épique, II.
♦ Certains auteurs emploient même florir à tous les temps.
14 Dans ces quartiers, où végètent l'indigence ignorante et la misère aux abois, florissent les derniers écrivains publics qui se voient dans Paris.
Balzac, la Cousine Bette, Pl., t. VI, p. 510.
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II V. tr. Orner de fleurs, d'une fleur. || Fleurir un salon, une table. || Fleurir une tombe de chrysanthèmes. || Fleurir sa boutonnière. — Par ext. || Fleurir qqn, lui mettre une fleur au corsage, à la boutonnière… — Pron. || Se fleurir. || Fleurissez-vous.
15 « Fleurissez vos dames ! » Et, comme on ne vend à cette heure-là qu'en gros, il faudrait avoir beaucoup de dames à fleurir pour acheter de telles bottes de bouquets.
Nerval, les Nuits d'octobre, XIV.
16 (…) les tramways étaient pleins de l'odeur fade des chrysanthèmes et des théories de femmes se rendaient aux lieux où leurs proches se trouvaient enterrés, afin de fleurir leurs tombes.
Camus, la Peste, p. 255.
♦ Faire pousser les fleurs. || Le printemps a fleuri les prés. — Passif et participe passé :
16.1 Ce grand pré mal fleuri par l'automne (…)
Apollinaire, Alcools, p. 35.
♦ (En parlant des fleurs). || Branches (cit. 3) d'églantine fleurissant un buisson. || Roses qui fleurissaient une table. || Un œillet fleurit sa boutonnière. ⇒ Orner.
♦ Par anal. || Une décoration fleurissait sa boutonnière.
17 (…) il avait acheté par de rudes travaux le ruban rouge qui fleurissait la boutonnière de son habit.
Balzac, la Femme de trente ans, Pl., t. II, p. 790.
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fleuri, ie p. p. adj.
1 En fleurs. || Arbre, rameau fleuri (→ Églantier, cit. 2). — Couvert, émaillé de fleurs. || Jardin, pré fleuri. || Un concours de villages fleuris. || Campagne, rive fleurie. ⇒ Riant (→ aussi Baie, cit. 2). — Par ext. || La saison fleurie : le printemps. || Pâques fleuries : les Rameaux.
18 (…) pour cacher les caisses, il y a des deux côtés des palissades (…) toutes fleuries de tubéreuses, de roses (…)
Mme de Sévigné, Lettres, 425, 7 août 1675.
19 (…) avril, vert et froid, fleuri de pawlonias, de tulipes, de jacinthes en bottes et de cytises en grappes, embaumait Paris.
Colette, Chéri, p. 120.
2 (Fin XIXe; trad. anc. franç. flori « blanc de poil », sens fig.). Vx et poét. || Charlemagne, l'empereur à la barbe fleurie, à la barbe blanche (→ Chef, cit. 1).
20 Charles le Vieux, à la barbe fleurie (…)
J. Bédier, Trad. de la Chanson de Roland, LXXVII.
3 Garni de fleurs. || Vase fleuri. || Table fleurie. || Crucifix (cit. 3) fleuri de buis. || Corso fleuri. — Orné de fleurs représentées. || Lobes fleuris du style gothique (→ Chant, cit. 3). || Papier, tissu fleuri.
21 Les femmes revenaient de la messe. Elles étaient vêtues de robes légères et fleuries.
P. Mac Orlan, la Bandera, VI.
♦ Spécialt. Vieilli. || Gothique fleuri. ⇒ Flamboyant.
4 Fig. Qui a la fraîcheur, les vives couleurs de la santé. || Un teint fleuri. ⇒ Coloré, frais, vermeil, vif (→ Blanc, cit. 36).
22 Il a l'oreille rouge et le teint bien fleuri.
Molière, Tartuffe, II, 3.
23 Assez grand, dodu sans obésité, le teint fleuri, la lèvre gaie et vermeille (…)
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. III, V, p. 90.
24 La belle affaire qu'un teint fleuri. Quelques coquelicots sur tes joues, mon bonhomme, ça ne t'empêchera pas d'être du fumier, comme tous ceux-ci, aux yeux de Jupiter.
Sartre, les Mouches, II, 2.
5 Plais. Qui a des boutons (en parlant d'une partie du corps). || Joue, nez fleuri(e). ⇒ Bourgeonnant, boutonneux.
6 (1872). Fig. Qui est rempli d'ornements, de fioritures. ⇒ Orné.
25 Le vestibule à glaces épaisses, l'escalier poncé, le tapis bleu, la cage d'ascenseur fleurie d'autant de laque et d'or qu'une chaise à porteurs (…)
Colette, la Fin de Chéri, p. 77.
26 (…) jetant sur le papier des majuscules fleuries, des boucles envolées, des fioritures étranges (…)
J. Chardonne, les Destinées sentimentales, II, I.
♦ (1680). Spécialt. || Style fleuri. ⇒ Brillanté, élégant, recherché; et aussi fleur (I., 6.). || S'exprimer en termes fleuris. ⇒ Choisi.
27 (…) quelque grand seigneur (…) dont j'aurais tenté la libéralité par une épître dédicatoire bien fleurie.
Molière, les Précieuses ridicules, Préface.
28 J'avoue que le genre fleuri a ses grâces; mais elles sont déplacées dans les discours où il ne s'agit point d'un jeu d'esprit plein de délicatesse, et où les grandes passions doivent parler. Le genre fleuri n'atteint jamais au sublime.
Fénelon, Lettre à l'Académie, IV.
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DÉR. Fleurissant, fleurissement.
COMP. Défleurir, refleurir.
Encyclopédie Universelle. 2012.