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fouetter

fouetter [ fwete ] v. <conjug. : 1>
• 1534; de fouet
I V. tr.
1Frapper avec un fouet. flageller, fouailler, fustiger. Être fouetté jusqu'au sang. Fouetter un cheval. Fouette, cocher ! Fig. allons-y. — Il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Avoir d'autres chats à fouetter.
2( XVIIe) Frapper, comme avec un fouet. La pluie lui fouette le visage. « Les bourrasques de novembre fouettaient depuis trois jours le faubourg populeux » (France).
(1680) Battre vivement, rapidement. Fouetter des œufs, une crème ( fouetté) .
3 Fig. Donner un coup de fouet à; stimuler. Fouetter le désir. allumer, animer, exciter. « Mme de Cambremer aimait à se “fouetter le sang” en se chamaillant sur l'art, comme d'autres sur la politique » (Proust).
II V. intr.
1Frapper, cingler comme le fait un fouet. La pluie fouette contre les volets. Une jument qui fouette de la queue, qui agite sa queue avec impatience.
Tourner à vide (pièce mécanique).
2 (1878) Fam. Sentir mauvais. empester, chlinguer. « Ça fouette dans ton escalier. Pire qu'un terrier » (Colette).
3(1946) Fam. Avoir peur (p.-ê. trembler, comme une pièce mécanique qui fouette, tourne à vide).

fouetter verbe transitif Frapper quelqu'un, un animal avec un fouet : Le cocher fouettait ses chevaux. Frapper vivement quelque chose, quelqu'un à coups répétés ; cingler : La pluie lui fouettait le visage. Stimuler, exciter quelqu'un, un sentiment : Cette remarque fouetta son amour-propre. Battre au fouet des blancs d'œufs ou une préparation. ● fouetter (expressions) verbe transitif Familier. Avoir d'autres chats à fouetter, avoir d'autres choses à faire, des préoccupations plus sérieuses. Fouetter le sang, en activer la circulation, stimuler l'organisme. Familier. Il n'y a pas de quoi fouetter un chat, la faute est légère, sans importance. ● fouetter (synonymes) verbe transitif Frapper quelqu'un, un animal avec un fouet
Synonymes :
- cravacher
Frapper vivement quelque chose, quelqu'un à coups répétés ; cingler
Synonymes :
- cingler
Stimuler, exciter quelqu'un, un sentiment
Synonymes :
- aiguillonner
- aiguiser
- attiser
- éperonner
- stimuler
fouetter verbe transitif indirect Battre contre quelque chose ; cingler : La pluie fouettait contre les vitres.fouetter verbe intransitif (peut-être de fouetter) Populaire Exhaler une mauvaise odeur, puer : Ça fouette, là-dedans ! Avoir peur.

fouetter
v. tr.
d1./d Donner le fouet, des coups de fouet à.
|| Loc. Fam. Il n'y a pas de quoi fouetter un chat: ce n'est qu'une faute légère.
Avoir d'autres chats à fouetter: avoir bien d'autres choses à faire.
d2./d Cingler. La pluie nous fouettait le visage.
|| v. intr. La pluie qui fouette contre les vitres.
d3./d CUIS Battre vivement (avec un fouet). Fouetter de la crème.

I.
⇒FOUETTER1, verbe.
I.— Emploi trans. Fouetter qqn, qqc.
A.— [Correspond à fouet A] Frapper à l'aide d'un fouet, à coups de fouet. Fouetter les chevaux, les chiens; fouetter un enfant; fouetter au sang; fouetter coup sur coup; fouetter en place publique. On fouettait autrefois les coupeurs de bourses (Ac. 1835, 1878). Les cochers, penchés sur leurs sièges, fouettant leurs rosses, jetaient un regard, lâchaient une rigolade (ZOLA, Assommoir, 1877, p. 580) :
1. Il y a, actuellement, moins de divergences profondes entre deux chefs ennemis français (...) qu'entre deux nazis du même groupe et qui fouettent d'un même rythme, le même Juif.
ARNOUX, Contacts all., 1950, p. 93.
P. plaisant., fam. Et puis fouette cocher. [Exprime que l'on part en voiture avec une certaine rapidité] Nous montâmes en voiture, et puis fouette cocher (Ac. 1835, p. 1878).
Au fig. [Exprime le fait de se lancer dans une affaire ou une action] J'engagerai la lutte et puis fouette cocher (Ac. 1932).
Proverbe. Il n'y a pas de quoi fouetter un chat; il a bien d'autres chats à fouetter (v. chat II C 3). ,,Donner des verges pour se faire fouetter `` (Ac. 1835, 1878).Fournir des armes contre soi-même (Ac. 1835, 1878).
B.— P. anal.
1. [P. anal. de mouvement] Frapper comme avec un fouet. Le Général, sur les derniers mots de chaque phrase, fouettant l'air avec son épée de façon à raser le nez de Petypon (FEYDEAU, Dame Maxim's, 1914, III, 10, p. 63). J'aime (...) que de longues crinières blondes (...) fouettent des reins authentiquement nus (COLETTE, Jumelle, 1938, p. 107).
P. métaph. ou au fig. [Correspond à fouet D] Censurer, critiquer. Fouetter les vices :
2. ... il perçoit parfaitement les bêtises, les niaiseries, les lâchetés et les butorderies qui lui sont données à voir : il leur pardonne, en les fouettant d'une ironie féminine. Sa verge est un sourire à peine sensible, une petite flèche qui lui part d'un coin de lèvre et qui, toute petite et toute légère qu'elle est, va droit à son but et entre dans le ridicule comme dans du beurre.
GONCOURT, Journal, 1855, p. 204.
[Le suj. désigne ce qui fouette] Les voiles fouettent les mâts (LITTRÉ).
CONSTR. Jeter (du plâtre, du mortier, etc.) sur un mur ou un plafond pour faire un enduit (cf. JOSSIER 1881; ADELINE, Lex. termes art, 1884).
ARTILL. L'artillerie fouettait l'autre rive du fleuve (Ac. 1878).
Emploi abs. Le canon fouette tout le long de la courtine. Il y avait une batterie qui fouettait sur la rivière (Ac. 1835, 1878).
2. [P. anal. quant au résultat de l'action] Irriter, stimuler, exciter. Des boissons affolantes qui fouettaient la luxure des propos (HUYSMANS, Là-bas, t. 1, 1891, p. 185).
Fouetter le sang. En activer la circulation. La belle fille [une danseuse] (...) avait retroussé ses jupes et (...), le sang fouetté par le plaisir, tourbillonnait maintenant sur elle-même un délirant cavalier seul (LORRAIN, Sens. et souv., 1895, p. 33). P. ext. Stimuler, donner des forces.
Emploi pronom. réfl. indir. Se fouetter le sang, les nerfs. Il courait les cafés (...) s'aiguillonnant, se fouettant le cerveau, cherchant à retremper et à entraîner sa verve au bruit des mots, au choc des paradoxes (GONCOURT, Ch. Demailly, 1860, p. 14).
Emploi pronom. réfl. Se secouer, réagir contre l'abattement. Des bombes, — reprit-il comme un écho très lointain, épuisé (...) mais il se fouetta, releva le menton : — j'emmènerai les bombes (LA VARENDE, Goût esp., 1946, p. 128).
3. [P. anal. quant aux marques des coups de fouet] Synon. zébrer, tacheter. Jamais on n'aurait cru que la même main qui avait fouetté d'une brosse si libre la couleur de la Femme en violet, fût aussi celle qui serrait le contour du portrait d'Alba avec un dessin si sévère, presque rigide (BOURGET, Cosmopolis, 1893, p. 217). [Fragonard fut] un peintre excellent avec des raffinements de couleur savoureux, fouettant de vermillon des nudités potelées à la manière de Rubens (HOURTICQ, Hist. Fr., 1914, p. 278).
C.— P. ext. [Correspond à fouet C 3] ART CULIN. Fouetter de la crème, des œufs. Battre de la crème, des œufs (à l'origine avec des verges) pour les faire mousser. Crème fouettée (...). Fouettez (...) avec un paquet de brins d'osier sans écorce (VIARD, Cuisin. roy., 1831, p. 338).
D.— Emploi techn. [Corresp. à fouet A 2]
1. ART VÉTÉR., vieilli. Fouetter un bélier. ,,Le châtrer en liant les bourses au-dessus des testicules`` (DG).
2. MAR. Fouetter une poulie, une bosse. La fixer au moyen d'un fouet (d'apr. GRUSS 1952).
3. RELIURE. Fouetter un livre. ,,L'attacher avec des ficelles afin d'en former les nervures`` (CHESN. 1857).
II.— Emploi intrans.
A.— 1. Être animé d'un mouvement qui rappelle celui du fouet. La queue de la Noire fouette et se tord comme un serpent coupé (COLETTE, Mais. Cl., 1922, p. 248).
[En parlant d'un animal, en partic. du cheval] Fouetter de la queue. Agiter nerveusement la queue, se battre les flancs.
2. Battre violemment (contre). Synon. cingler. La pluie, la grêle fouette contre les vitres. Le vent fouette à la campagne (Ac. 1835, 1878).
B.— Spéc., MAR. Un mât fouette. L'extrémité d'un mât fléchit et se balance d'une manière saccadée au roulis ou au tangage (d'apr. GRUSS 1952). Une voile fouette. Une voile bat au vent (d'apr. SOÉ-DUP. 1906).
Prononc. :[] ou [fwete], (il) fouette []. Ds Ac. dep. 1694 (foüetter dans les ex. Ac. 1694 et 1718). Cf. fouet. Étymol. et Hist. A. 1. 1514 condamné... a estre fouetté (Cout. Labourd, 19, 7 ds R. Ling. rom. t. 20, p. 81); 2. 1588 fig. « stigmatiser, condamner » (MONTAIGNE, Essais, III, VIII, éd. A. Thibaudet, p. 1040); 3. 1784 fouetter le sang (BEAUMARCHAIS, Mariage de Figaro, II, 2); B. 1680 maçonn. p. anal. foueter le plâtre (RICH.). C. 1680 reliure foueter un livre (ibid.). D. 1878 pop. « puer » (d'apr. ESN.) [cf. arg. cogner, taper, cingler, schlinguer]. E. 1946 (arg. des lycéens) « avoir peur » (ibid.). Dér. de fouet; dés. -er. E orig. obsc. Peut-être p. allus. à un emploi techn., mar. p. ex., où fouetter se dit de certains éléments, les mâts en l'occurrence, qui, sous l'effet de la tempête, éprouvent des mouvements violents qui les font plier, rappelant l'agitation d'une personne en proie à la peur. On pourrait aussi imaginer un passage entre fouetter « sentir mauvais » et fouetter « avoir peur » par l'intermédiaire de « lancer de mauvaises odeurs » (cf. péteux). Fréq. abs. littér. :597 (fouettant : 76). Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 438, b) 1 238; XXe s. : a) 1 173, b) 795. Bbg. ARICKX (I.). Les Orthoépistes sur la sellette. Trav. Ling. Gand. 1972, n° 3, p. 130. — QUEM. DDL t. 8.
II.
⇒FOUETTER2, verbe intrans.
I.— Pop. Sentir mauvais. Fouetter du bec, de la carafe, du goulot. Ça fouette dans ton escalier (COLETTE, Fin Chéri, 1926, p. 39). Une petite herbe à fleur d'un sale jaune verdâtre, et qui ne sentait pas trop bon, qui fouettait plutôt l'âcre et l'amer (ARNOUX, Rhône, 1944, p. 177).
II.— Arg. de lycéens. Avoir peur. Tu fouettes? (RIV.-CAR. 1969).
Prononc. Cf. fouetter1. Étymol. et Hist. Cf. fouetter1. Bbg. CHAUTARD (É.). La Vie étrange de l'arg. Paris, 1931, p. 607.

fouetter [fwete; fwɛte] v.
ÉTYM. 1534 : de fouet.
———
I V. tr.
1 Frapper (une personne, un animal) à l'aide d'un fouet. Flageller, fouailler, fustiger, sangler. || Fouetter un criminel, un esclave. || Être fouetté jusqu'au sang. || Fouetter un enfant avec un fouet, avec des verges (→ Envi, cit. 8). || Xerxès fit fouetter la mer qui avait englouti ses vaisseaux. || Fouetter un cheval.(1735). Fouette, cocher ! : au fig. allons-y.
1 La fausse justice de Pilate ne sert qu'à faire souffrir Jésus-Christ : car il le fait fouetter pour sa fausse justice, puis il se tue.
Pascal, Pensées, XII, 791.
2 (Il) entra dans la chaumière au grand galop sur un bâton, avec sa petite sœur en croupe qui fouettait d'une branche d'osier ce coursier imaginaire (…)
G. Sand, la Mare au diable, XVII.
3 Enfin, au fond de la place, parut un grand landau de louage, traîné par deux chevaux maigres, que fouettait à tour de bras un cocher en chapeau blanc.
Flaubert, Mme Bovary, II, VIII.
Loc. (1690). Il n'y a pas là de quoi fouetter un chat (cit. 14).Avoir d'autres chats (ou, vieilli, d'autres chiens) à fouetter, d'autres occupations, d'autres soucis (plus importants).
4 La Fille aux yeux d'or ! Je n'y pense plus. Ma foi ! J'ai bien d'autres chats à fouetter.
Balzac, la Fille aux yeux d'or, Pl., t. V, p. 308.
5 (…) le dernier lien qui unissait les deux sœurs, toujours près de se rompre, renoué toujours, s'était tellement aminci à l'usure des querelles quotidiennes, qu'il cassa net, pour ne plus jamais se rattacher, et à l'occasion d'une bêtise où il n'y avait vraiment pas de quoi fouetter un chat.
Zola, La Terre, IV, V.
(1865). Fournir des verges pour se faire fouetter : fournir des armes contre soi-même ( Imprudence).
2 (1580). Compl. n. de personne. Littér. Cingler de critiques acerbes. Censurer, critiquer, fustiger.
6 Je veux, de vos pareils ennemi sans retour,
Fouetter d'un vers sanglant ces grands hommes d'un jour.
Nicolas Gilbert, Mon apologie (1775), in Littré.
7 Juvénal fustige avec des lanières, Dante fouette avec des flammes : Juvénal condamne, Dante damne. Malheur à celui des vivants sur lequel ce passant fixe l'inexplicable lueur de ses yeux !
Hugo, Shakespeare, I, II, XI.
3 (1680). Compl. n. de chose. Battre, vivement, rapidement. || Fouetter des œufs, une crème. Battre, mêler.
(1690). (Sujet n. de chose). Frapper de plein fouet. || La pluie, la neige, la grêle fouettent les vitres. || Les vagues fouettent le rivage. || Un oiseau fouettant l'air du battement (cit. 5) de ses ailes. || Des plombs fouettèrent les feuilles (→ Coup, cit. 29).
8 Le paquebot, que les femmes halaient en chantant, sortit du port. Sa membrure craquait, les vagues pesantes fouettaient sa proue.
Flaubert, Trois contes, « Un cœur simple », III.
9 Au dehors, le givre fouettait les vitres.
Alphonse Daudet, le Petit Chose, I, II.
10 Une pluie froide mêlée de grésil nous fouette le visage.
Alphonse Daudet, le Petit Chose, II, XV.
11 (…) le plateau fouetté d'une brise perpétuelle.
Renan, Vie de Jésus, II, in Œ. compl., t. IV, p. 102.
12 Les bourrasques de novembre fouettaient depuis trois jours le faubourg populeux (…)
France, le Chat maigre, I, in Œ., t. II, p. 137.
(1834). Lancer en cinglant.
13 Le lendemain matin, par un vent du large qui leur fouettait au visage une pluie glaciale, Barefoot, les travailleurs, les camions étaient rangés sur le quai.
A. Maurois, les Discours du Dr O'Grady, VII.
Sport. || Fouetter une balle, la frapper de plein fouet. Artill. Battre d'un tir de plein fouet.
4 (1784). Donner un coup de fouet à; stimuler. || L'exercice fouette le sang.(Déb. XIXe). Le compl. désigne une abstraction. || La jalousie fouette l'amour (→ Aigrir, cit. 14). || Fouetter le désir. Allumer, animer, exciter.
14 Il doit tenir à cette femme-là ? demanda-t-il après un moment pendant lequel son désir ainsi fouetté par Lisbeth devint une espèce de rage.
Balzac, la Cousine Bette, Pl., t. VI, p. 241.
15 Mme de Cambremer aimait à se « fouetter le sang » en se chamaillant sur l'art, comme d'autres sur la politique.
Proust, Sodome et Gomorrhe, éd. la Gerbe, p. 287.
16 Il fouettait son mal avec des mots et avec des images qu'il construisait péniblement, étonné et sans fureur.
Colette, Chéri, p. 126.
17 Dans la voiture, il s'aperçut soudain qu'il était las; mais de cette fatigue énervante qui fouette le désir.
Martin du Gard, les Thibault, t. V, p. 279.
5 Lier, serrer avec une cordelette. Fouet.Techn. || Fouetter un volume pour le relier, en le serrant avec du fouet.(1849). Vétér. Vieilli. || Fouetter un animal, le châtrer en liant le scrotum au-dessus des testicules avec un lien dit fouet.(1829). Mar. || Fouetter un cordage, le serrer avec une cordelette pour l'empêcher de mollir.
———
II V. intr.
1 Frapper, cingler (comme le fait un fouet). || La pluie fouette contre les volets. || Cavalier en difficulté sur une jument qui fouette de la queue, qui agite sa queue avec impatience.Mar. || Voile qui fouette, qui bat. || Mat qui fouette, qui fléchit et oscille. Tourner à vide (pièce métallique).
2 (1878). Fam. Exhaler une mauvaise odeur (fouetter le nez). Puer.
18 Bougre ! Ça ne fouette pas qu'un peu, ici ! (…) si on renouvelait l'atmosphère ?
Courteline, le Train de 8 h. 47, II, VII.
19 Ça fouette dans ton escalier. Pire qu'un terrier.
Colette, la Fin de Chéri, p. 27.
3 (1946). Pop. Avoir peur (p.-ê. trembler comme une pièce mécanique qui fouette, tourne à vide).
——————
fouetté, ée p. p. adj. (→ ci-dessus, les sens 1. à 3.).
1 Vx. En parlant des fleurs et des fruits, Tacheté de petites raies.
20 La raquette chargée de fleurs jaunes fouettées de rouge.
Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie.
2 Crème fouettée, battue vivement (dite crème Chantilly). || Crème fouettée garnie de biscuits. Charlotte.
3 Danse. || Pirouette fouettée, prolongée (comme le mouvement de la toupie par le fouet). N. m. (Av. 1872). || Un fouetté : une pirouette fouettée.
DÉR. Fouettage, fouettard, 2. fouetté, fouettement, fouetteur.

Encyclopédie Universelle. 2012.