Akademik

gravité

gravité [ gravite ] n. f.
graviteit v. 1200; lat. gravitas « pesanteur »
1Qualité d'une personne grave; air, maintien grave. austérité, dignité, majesté. Il quitta la tribune avec gravité. « la gravité solennelle [...] l'air compassé qui impressionnaient tout le monde » (Gobineau). Par ext. La gravité du ton, des paroles.
2(XVIIe) Caractère de ce qui a de l'importance (surtout en mal). La gravité d'une erreur, d'une maladresse.
3Caractère de ce qui peut entraîner de graves conséquences. La gravité de la situation. Comprenez-vous « la gravité de l'action que vous avez commise ? » (France). Spécialt Caractère dangereux. Gravité d'une maladie, d'une blessure. Un accident sans gravité.
4(1377; sens pr. du lat. gravitas) Phys. Vieilli Phénomène par lequel un corps est attiré vers le centre de la Terre. pesanteur; attraction, gravitation. Lois de la gravité, de la chute des corps.
Mod. Centre de gravité. barycentre.
Techn. (Ch. de fer) Manœuvre des wagons sous l'effet de la pesanteur (par poussée, plan incliné). Triage par gravité.
5Caractère d'un son grave (II, 2o).
⊗ CONTR. Gaieté, légèreté. Bénignité.

gravité nom féminin (latin gravitas, -atis) Qualité d'une personne grave, de son comportement, manière d'être de quelqu'un qui considère les choses avec sérieux : Expression pleine de gravité. Caractère de ce qui est important, de ce qui ne peut être considéré avec légèreté, de ce qui peut avoir des suites fâcheuses : Il ne voit pas la gravité du problème. Caractère dangereux de quelque chose, en particulier d'une affection, d'une maladie qui menacent la vie ou laissent des séquelles permanentes : Une blessure sans gravité.gravité (citations) nom féminin (latin gravitas, -atis) Maurice Blanchot Quain, Saône-et-Loire, 1907 Là où la légèreté nous est donnée, la gravité ne manque pas. L'Espace littéraire Gallimard Anton Pavlovitch Tchekhov Taganrog 1860-Badenweiler, Allemagne, 1904 Ne peut être beau que ce qui est grave. La Mouette, I, Dorn gravité (synonymes) nom féminin (latin gravitas, -atis) Qualité d'une personne grave, de son comportement, manière d'être de...
Synonymes :
- circonspection
- componction
- dignité
- pondération
- sagesse
- sérieux
- solennité
Contraires :
- enjouement
- facétie
- fantaisie
- frivolité
- futilité
- gaminerie
- immaturité
- irréflexion
- légèreté
- puérilité
Caractère de ce qui est important, de ce qui ne...
Synonymes :
- poids
- portée
Contraires :
- banalité
- médiocrité
- vanité
gravité nom féminin (de gravité) Accélération gravitationnelle newtonienne créée par la Terre ou, plus généralement, par un astre quelconque. ● gravité (expressions) nom féminin (de gravité) Appareil à gravité, appareil distributeur duquel le liquide s'écoule sous l'action de son propre poids. Centre de gravité, point d'application de la résultante des forces de pesanteur qui s'exercent sur l'ensemble des particules composant un corps ; en géométrie, synonyme de centre d'inertie. Centre de gravité d'une action, le point essentiel autour duquel s'organise l'ensemble de l'action. Tectonique de gravité, tectonique dans laquelle la pesanteur intervient de façon prépondérante pour la mise en place de nappes de glissement. ● gravité (synonymes) nom féminin (de gravité) Accélération gravitationnelle newtonienne créée par la Terre ou, plus généralement...
Contraires :
- apesanteur
Centre de gravité
Synonymes :
- centre d'inertie

gravité
n. f.
d1./d Pesanteur.
|| Centre de gravité d'un corps: point d'application de la résultante des forces de pesanteur s'exerçant en chaque point de ce corps. Syn. barycentre.
d2./d Caractère d'une personne grave, sérieuse; attitude grave, réservée.
|| Importance, sérieux. La gravité de la conversation.
d3./d Caractère de ce qui peut avoir des conséquences graves, fâcheuses ou dangereuses. La gravité de la situation. Gravité d'une blessure, d'une maladie.

GRAVITÉ, subst. fém.
A. — Sens concr. [Correspond à grave1 A].
1. ACOUSTIQUE, MUS., CHANT. Caractère d'un son grave. Malgré l'extrême gravité des sons [du trombone-contrebasse], Wagner les écrit à leur hauteur réelle (GEVAERT, Instrument., 1885, p. 257).
P. ext. Gravité(s) de la voix. Timbre, inflexion grave. Madame Jenkins (...) déchiffre (...) un lied mélancolique (...) qui semble écrit pour les tendres gravités de sa voix (A. DAUDET, Nabab, 1877, p. 180). La voix du Basque avait une profondeur, une gravité sacrées (ARNOUX, Solde, 1958, p. 44).
2. PHYSIQUE
a) Vieilli. Phénomène d'attraction d'un corps vers le centre de la terre. Synon. attraction, gravitation, pesanteur. Ces masses épouvantables, dont l'incalculable vitesse, accélérée par la gravité, produisait sans doute les plus terribles explosions (DUSAULX, Voy. Barège, t. 2, 1796, p. 121). Il en est des corps politiques comme des corps célestes; ils agissent et réagissent les uns sur les autres, en raison de leur distance et de leur gravité (CHATEAUBR., Essai littér. angl., t. 2, 1836, p. 50).
Loi de la gravité. Loi de la chute des corps, de la gravitation. (Dict. XIXe et XXe s.).
b) Centre de gravité (d'un corps). Point d'application de la résultante des forces de pesanteur s'exerçant sur tous les points d'un corps, point où le corps se tient en équilibre. Cf. barycentre, s.v. bar(o)- A. Centre de gravité du corps (humain), d'un solide, d'une masse. En mécanique, Léonard [de Vinci] connaissait (...) l'influence du centre de gravité sur les corps en repos ou en mouvement (STENDHAL, Hist. peint. Ital., t. 1, 1817, p. 250). Ce nez en porte-à-faux semble entraîner le corps en avant, déplacer son centre de gravité, et causer à Plattner une sensation constante de déséquilibre (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 704) :
1. Pour que l'équilibre soit maintenu dans la station debout il faut qu'à chaque instant la verticale abaissée du centre de gravité du corps (point situé près de l'articulation sacro-vertébrale) tombe dans le quadrilatère formé par les pieds et les deux lignes qui réunissent respectivement les talons et les deux pointes.
BOURGAT, Techn. danse, 1959, p. 81.
P. métaph. V. centre ex. 9 :
2. Il lui semblait avoir trouvé son vrai centre de gravité, occuper maintenant le cœur de lui-même, être enfin au siège de son identité. Il en résultait un bien-être tel qu'il n'en avait jamais connu.
MARTIN DU G., Thib., Mort père, 1929, p. 1265.
Au fig. Point, lieu particulièrement important, vital. Centre de gravité économique. Par ces agrandissements, le centre de gravité de l'Autriche fut brusquement déplacé vers l'Italie et l'Orient (BAINVILLE, Hist. Fr., t. 1, 1924, p. 259). Sur dix-huit corps prévus pour le front du nord-est, quinze d'entre eux étaient groupés au sud de cette ligne avec leur centre de gravité dans la région de Neufchâteau (JOFFRE, Mém., t. 1, 1931, p. 18) :
3. Le centre de gravité chez Bergson réside toujours dans l'acte par lequel il se ramasse, se retire au plus profond de soi-même, y donne, pour employer une de ses expressions favorites, le coup de sonde...
DU BOS, Journal, 1922, p. 58.
3. CH. DE FER. Déplacement de wagons (par poussée ou sur un plan incliné) sous l'effet de la pesanteur. Avec le triage par la gravité (...) le débranchement d'un train n'exige pas plus de vingt minutes à une demi-heure (BRICKA, Cours ch. de fer, t. 2, 1894, p. 301).
B. — Sens abstr. [Correspond à grave1 B]
1. Caractère d'une personne grave, d'apparence très sérieuse; air, maintien grave. Gravité d'un juge, d'un magistrat, d'un notaire; gravité comique, douce, douloureuse, exceptionnelle, mélancolique, soudaine, triste; gravité et respect; sérieux et gravité; empreint de gravité; air, caractère, degré, expression de gravité; répondre avec gravité. J'ai entrevu votre père, qui jouait avec une superbe gravité. Je me demande comment on peut se distraire si sérieusement (CHARDONNE, Épithal., 1921, p. 77). Les soucis du jour l'ont ennobli d'une gravité austère (SAINT-EXUP., Pilote guerre, 1942, p. 362) :
4. L'élevage, le « gavage » des oies, la cuisson des confits et des pâtés, préoccupent grandement les ménagères et demandent les soins, les gestes et la gravité d'un rite. C'est comme une initiation rustique, à laquelle chaque mère fait peu à peu participer sa fille...
PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, p. 42.
P. méton. Gravité du visage, du regard, du ton, des paroles, de la démarche. Un sourire d'une espièglerie toute enfantine, que tempérait l'extraordinaire gravité de son front (GIDE, Faux-monn., 1925, p. 1009). « Taisez-vous une minute mes enfants, que je voie clair ». Nous faisions silence, frappés par la gravité de son accent, de son geste (DUHAMEL, Notaire Havre, 1933, p. 61) :
5. Debout elle n'était pas plus haute que moi. Sa maigre petite figure n'était guère moins rusée que d'habitude, mais ce que j'y remarquai d'abord était un air de gravité douce, un peu solennelle, presque comique.
BERNANOS, Journal curé camp., 1936, p. 1199.
P. ext. [En parlant de choses] Aspect sérieux, solennel, un peu austère. [Des deux clochers de Chartres] Le vieux (...) est d'une gravité sombre et austère, quoique orné. L'autre est un gigantesque bijou de quatre cents pieds de haut (HUGO, Fr. et Belg., 1885, p. 36). Un canapé-lit tout neuf, qui, replié dans le jour, donnait à la pièce la gravité d'un cabinet de travail (MARTIN DU G., Thib., Pénitenc., 1922, p. 749).
2. Caractère de ce qui est très important, d'une grande portée, qui peut avoir de graves, de lourdes conséquences. Gravité d'un cas, des circonstances, des événements, de l'heure, d'une question, de la situation; comprendre, minimiser la gravité d'une chose; se rendre compte, avoir conscience de la gravité d'une chose; d'une extrême, haute gravité; de la dernière gravité. Ne soyons pas nerveux. La punition doit être proportionnée à la gravité de la faute (H. BAZIN, Vipère, 1948, p. 179). Il sera (...) impossible de vous en tenir au silence, parce que ce silence constituerait (...) un mensonge d'une gravité extrême (BUTOR, Modif., 1957, p. 200) :
6. Ces enfants ne se rendent certainement pas compte de la gravité de leurs actes, car c'est à peine s'ils cherchent à se cacher. Cela se passe à la sortie des classes. On goûte, on cause, on s'amuse avec ces dames; et les jeux vont se poursuivre dans des chambres attenantes aux salons.
GIDE, Faux-monn., 1925, p. 1119.
En partic. Caractère dangereux. Gravité d'un accident, d'une blessure, d'une brûlure, d'un cas, d'une maladie; incident sans gravité. Nous n'avons pas le droit de laisser ignorer à Éveline la gravité de son état. L'idée qu'Éveline pourrait mourir sans les secours de la religion m'est intolérable (GIDE, Robert, 1930, p. 1338). Une main de fer a gouverné un équipage vers l'amerrissage sans gravité ou l'écrasement (SAINT-EXUP., Terre hommes, 1939, p. 156) :
7. Et les marques d'intérêt données par les personnes qui venaient sans cesse prendre des nouvelles nous révélaient la gravité d'un mal que jusque-là nous n'avions pas assez isolé, séparé des mille impressions douloureuses ressenties auprès de ma grand'mère.
PROUST, Guermantes 2, 1921, p. 325.
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 graviteit « caractère de ce qui est sérieux, réfléchi » (Dialogue Grégoire, 269, 9 ds T.-L.); 2. 1377 gravité « pesanteur » (ORESME, Livre du ciel et du monde, éd. A. D. Menut, 9a, 64, p. 66) — XVIe s., MALHERBE d'apr. FEW t. 4, p. 266b; 1672 centre de gravité (MOLIÈRE, Femmes savantes, III, 2); 3. [ca 1520 d'apr. FEW, loc. cit.] 1554 « chose grave » (TAHUR., Poés., De Denise, a un poete presumptueux ds GDF. Compl.); 1611 « qualité de ce qui est important » (COTGR.); 4. 1636 mus. (MERSENNE ds RICH. 1680). Empr. au lat. gravitas « pesanteur », dér. de gravis « grave »; a éliminé les subst. grieté, griéveté. Fréq. abs. littér. : 1 709. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 2 147, b) 2 095; XXe s. : a) 2 346, b) 2 901. Bbg. QUEM. DDL t. 5.

gravité [gʀɑvite] n. f.
ÉTYM. V. 1200, graviteit; lat. gravitas « pesanteur », de gravis (→ 1. Grave); a éliminé l'anc. franç. grieté, griéveté.
———
I
1 Qualité d'une personne grave; air, maintien grave. Grave, (II., 1.); austérité, circonspection, componction, dignité, sérieux. || Gravité majestueuse. Majesté. || Gravité froide et sévère. Raideur, rigidité, sévérité. || Gravité simple, sans apprêt (→ Escorte, cit. 6). || Gravité superbe (→ Farandole, cit. 2). || Fausse gravité (→ Fantaisiste, cit. 4). || Affectation, (cit. 4) de gravité (→ Échanson, cit. 2; entacher, cit. 2). || Composer son personnage en affectant la gravité. || Critiquer, censurer qqn avec gravité (→ Emphase, cit. 2). || Accueillir qqn avec gravité (→ Familiariser, cit. 5). || Un air de gravité. || Perdre sa gravité. Sérieux.
1 La gravité est un mystère du corps inventé pour cacher les défauts de l'esprit.
La Rochefoucauld, Maximes, 257.
2 (Hérodote) — Ne serait-il pas temps que ton ombre eût un peu de gravité ? (Lucien) — Gravité ! J'en suis las à force d'en avoir vu.
Fénelon, Dialogue des morts, Hérodote et Lucien.
3 Le duc de La Rochefoucauld a dit que la « gravité est un mystère du corps, inventé pour cacher les défauts de l'esprit ». Sans examiner si cette expression mystère du corps, est naturelle et juste, il suffit de remarquer que la réflexion est vraie pour tous ceux qui affectent de la gravité, mais non pour ceux qui ont dans l'occasion une gravité convenable à la place qu'ils tiennent, au lieu où ils sont, aux matières qu'on traite.
Voltaire, Dict. philosophique, Grave.
4 La gravité est le bouclier des sots.
Montesquieu, Cahiers, p. 37.
5 Enfoncée dans un grand fauteuil, Emmeline écoutait gravement; je n'ai pas besoin d'ajouter que cette gravité était troublée à chaque instant par un fou rire et par les questions les plus plaisantes.
A. de Musset, Nouvelles, Emmeline, III.
6 De certains jours cependant, le fond gamin de Nello reperçait à travers sa gravité de commande et du correct gentleman s'échappait quelque folâtrerie, accomplie du reste avec le sérieux d'un mystificateur anglais.
Ed. de Goncourt, les Frères Zemganno, XLIX.
7 Cette singulière disposition naturelle ne lui ôtait rien de la gravité solennelle, du sourire dignement bienveillant, de l'air compassé qui impressionnaient tout le monde (…)
A. de Gobineau, les Pléiades, I, VI.
8 En vérité, ce qu'il y a de plus étrange dans l'homme, c'est sa gravité et sa sagesse cachées.
Maeterlinck, le Trésor des humbles, VII.
La gravité du ton, des paroles. || La gravité d'un discours (→ Emphase, cit. 5). || Paroles pleines, empreintes de gravité. || Gravité d'une cérémonie, d'un procès. Solennité (→ Enceinte, cit. 4).
9 (…) j'aime Delacroix, disant : « Il y a dans l'œuvre une gravité qui n'est pas dans l'homme ».
Gide, Journal, Août 1893.
10 L'adagio de la sonate en ré majeur (102,2) traduit avec une gravité comme religieuse un sentiment triste, celui, semble-t-il, de l'isolement.
Édouard Herriot, la Vie de Beethoven, p. 253.
2 (XVIe, « difficulté, chose grave »; sens actuel au XVIIe). Caractère de ce qui a de l'importance, de ce qui peut entraîner de graves conséquences. Grave (II., 2.); acuité, grièveté (vx), importance. || La gravité du sujet, de la question, du problème. || Donner (cit. 50) de la gravité à une question, à un sujet.La gravité d'une faute, d'une erreur. || Gravité relative d'une culpabilité.
11 Comprenez-vous maintenant, ajouta-t-il, la gravité de l'action que vous avez commise ?
France, le Crime de S. Bonnard, Œ., t. II, p. 483.
3 Caractère dangereux. Grave (II., 3.). || Devant la gravité des circonstances, des événements… || Les événements politiques, militaires prirent un caractère de gravité (→ Embuscade, cit. 2).La gravité d'un symptôme, d'une maladie, d'une blessure. || Un accident sans gravité.
12 À partir de cet instant, tout à fait insignifiant en apparence, et dont aucune personne présente, n'eût à coup sûr soupçonné la gravité, quelque chose fut changé, irrévocablement changé, dans ma relation avec Franz (Liszt).
Marie d'Agoult, Mémoires in Henriot, Portraits de femmes, p. 332.
———
II (1377; → Grave, I.).
1 Phys. (Sens propre; du lat. gravitas). Vieilli. Phénomène par lequel un corps est attiré vers le centre de la Terre. Pesanteur; attraction, gravitation. || Lois de la gravité : de la chute des corps.REM. Gravité s'est employé au XVIIIe s. pour gravitation.
Loc. (XVIIe). Centre de gravité. Barycentre, centre (→ Épicycloïde, cit.).Fig. Centre (cit. 14 et 15), foyer. || Les centres de gravité de l'Europe.
13 De ta chute, ignorant, ne vois-tu pas les causes,
Et qu'elle vient d'avoir du point fixe écarté,
Ce que nous appelons centre de gravité ?
Molière, les Femmes savantes, III, 2.
14 (…) il sentait bien que ce poids en surcharge l'obligerait fatalement à modifier son centre de gravité.
Martin du Gard, les Thibault, t. IV, p. 202.
2 Techn. || Triage par gravité : triage opéré en refoulant les wagons sur une voie de chemin de fer en dos d'âne ( Bosse, II., 2.; butte, 1.) d'où ils descendent en se séparant. || Ce wagon ne doit pas passer à la gravité, au triage par gravité.
———
III (1680). Caractère d'un son grave. Grave (III., 1.). || La gravité de la voix (Littré).
CONTR. (Du sens I.) Badinage, bouffonnerie, enfantillage, enjouement, étourderie, familiarité, frivolité, bénignité, futilité. — (Du sens III.) Clarté (son). — Légèreté.
COMP. Microgravité, subgravité.
HOM. Graviter.

Encyclopédie Universelle. 2012.