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induire

induire [ ɛ̃dɥir ] v. tr. <conjug. : 38>
XIIIe; réfect. de l'a. fr. enduire « amener à l'esprit » d'apr. lat. inducere « conduire dans, vers » → enduire
1Vieilli Amener, encourager à (qqch., faire qqch.). conduire, convier, engager, inciter, inviter, 1. porter, pousser. Induire qqn à qqch., à faire qqch. « votre cuisine nous induit au péché de gourmandise » (Huysmans). Mod. Loc. Induire (qqn) en erreur. tromper. « Dieu tente, mais il n'induit pas en erreur » (Pascal).
2(1361) Trouver par l'induction. conclure, inférer. On peut induire la rotation de la Terre du mouvement des étoiles. Qu'en induisez-vous ? J'en induis que... Absolt Procéder, raisonner par induction.
3(XIXe) Phys. Soumettre aux effets de l'induction.
⊗ CONTR. Déduire.

induire verbe transitif (ancien français enduire, du latin inducere, conduire dans) Établir par voie de conséquence, par induction : Que peut-on induire de ces constatations ? Entraîner quelque chose, conduire à quelque chose, à une action : L'installation de cette usine a induit la création d'un grand nombre d'emplois. Conduire, mener quelqu'un à une action, à un comportement : Tout m'induisait à croire cela. Électricité Produire les effets de l'induction. Logique Établir par induction. ● induire (difficultés) verbe transitif (ancien français enduire, du latin inducere, conduire dans) Conjugaison Construction 1. Induire qqn à (+ nom ou infinitif) : induire qqn au mal, à mal faire.« Le pouvoir induit au vouloir »(P. Valéry). 2. Induire qqn en (+ nom). Dans l'usage courant, cette construction est usitée surtout dans l'expression induire qqn en erreur (= l'amener, volontairement ou non, à se tromper). Hors de cette expression, la construction appartient au registre soutenu : le démon induit le pécheur en tentation.induire (expressions) verbe transitif (ancien français enduire, du latin inducere, conduire dans) Induire quelqu'un en erreur, le tromper. Induire quelqu'un en tentation, le tenter.

induire
v. tr.
d1./d Induire en erreur: tromper.
d2./d PHILO Trouver par induction.
d3./d ELECTR Produire une induction.
d4./d BIOL Réaliser une induction. Induire un processus expérimental.

⇒INDUIRE, verbe trans.
A. — Littér. Amener ou tâcher d'amener à. Synon. conduire, convier, encourager, engager, faire (+ inf.), inciter, inviter, porter, pousser (à).
1. Qqn1 induit qqn2 à + subst. ou inf. (vieilli), en + subst., dans + subst. (rare). Induire qqn au mal, au péché, à erreur, à mal, à tentation, à mal faire; être induit à une démarche, à des idées fausses, à croire, à penser, à supposer (que). Induire qqn en erreur (v. ce mot II B), en tentation, dans le mal. Loin de l'inciter à la révolte, il l'induisait à l'obéissance (FRANCE, J. d'Arc, t. 2, 1908, p. 245). S'il tend à la rumination, au doute de soi, au scrupule, ne pas le raisonner, l'induire à quitter purement et simplement sa rumination en se perdant dans le travail quotidien (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 266) :
1. Ah! Madame, ce n'est vraiment pas bien,
Quand on n'est pas la Joconde,
D'en adopter le maintien
Pour induire en spleens tout bleus le pauv'monde.
LAFORGUE, Imit. Lune, 1886, p. 232.
Vous vivez dans l'isolement, fuyant exprès toute société, dans la crainte qu'elle ne vous induise à mal (MURGER, Scènes vie jeun., 1851, p. 132).
P. anal. Le serpent, le plus rusé des animaux, induit la femme, puis l'homme, à enfreindre la prescription de Iahvé relativement à l'arbre dont le fruit ferait d'eux des élohim (RENAN, Hist. peuple Isr., t. 2, 1889, p. 349).
2. Qqc. induit qqn à + subst. ou inf., en + subst., dans + subst. (rare). Cela, tout induit à. [Les préjugés] peuvent nous fausser l'esprit, nous induisant à tenir pour bons tous les arguments qui les favorisent et pour nul tout ce qui leur paraît contraire (CLEMENCEAU, Iniquité, 1899, p. 446). Toutefois les interférences du spéculatif et du pratique, dans l'ordre éthique lui-même, ne doivent pas nous induire à confusion (MARITAIN, Human. intégr., 1936, p. 73) :
2. L'inefficacité de cette première méthode m'induisit à tenter un autre procédé, celui d'un travail scientifique et qui intéressât mes facultés cérébrales, en même temps qu'il occuperait mes mains.
BOURGET, Actes suivent, 1926, p. 38.
Rem. ,,Induire en erreur, que l'on déforme parfois par plaisanterie en : enduire dans l'erreur (tant qu'un tel jeu de mots est senti comme un vrai jeu de mots, il est utile à la langue, car il sert à maintenir consciente la distinction entre deux paronymes)`` (DUPRÉ 1972). La confusion est faite parfois ds la lang. pop. Cette recommandation : « Faites attention de ne pas vous salir à la porte, car, rapport aux serrures, je l'ai faite « induire » d'huile (PROUST, Sodome, 1922, p. 765).
B. — LOGIQUE
1. Tirer (une conséquence) par induction, en généralisant. Synon. usuel conclure, inférer; anton. déduire. Induire qqc.; induire qqc. de qqc; en induire que; être porté à induire que, il y a lieu, il est permis d'en induire que...
Qqn induit qqc.1 (de qqc.2)
[Le compl. d'obj. est un subst.] De l'expérience commune, on ne saurait induire l'inexistence des exceptions (MASSIS, Jugements, 1923, p. 82). Toutes les fois où nous constatons un arrangement dû à l'art, nous induisons l'existence d'un artisan (GILSON, Espr. philos. médiév., 1931, p. 82).
Emploi pronom. à valeur passive. Les concepts s'induisent à partir des faits dont, une fois induits, ils deviendront les juges (GILSON, Espr. philos. médiév., 1931p. 10). Le vouloir ne peut donc se déduire d'un pouvoir-vouloir qui le rendrait possible; mais il ne peut davantage s'induire d'un vouloir secondaire, dont il serait la volonté ou qui serait voulu par lui (JANKÉL., Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 234).
[Le compl. d'obj. est une prop. complétive] De ce que la force étouffe la sensibilité, il n'y a pas lieu d'induire que la sensibilité n'existe pas (BALZAC, Corresp., 1825, p. 262). La lune n'a point d'atmosphère, et nous avons tout lieu d'induire des observations que sa surface est vouée à une stérilité permanente (COURNOT, Fond. connaiss., 1851, p. 88).
Emploi abs. Induire et généraliser; la faculté d'induire. Quand ils [les mathématiciens] cherchent leurs principes, ils induisent, et puis, quand ils ont trouvé, ils déduisent (C. BERNARD, Princ. méd. exp., 1878, p. 212).
2. P. ext., littér. Tirer (une conclusion) d'un fait ou d'une affirmation, par induction ou par déduction. Synon. (abusif) déduire. Induire qqc.1 de qqc.2 Qu'en induisez-vous? J'en induis que... Si elle entendait (...) un bruit de piano, un écho de chansonnette, elle induisait : « Ils ont du monde en bas, c'est à la gaieté » (PROUST, Guermantes 1, 1920, p. 16).
a) Qqn induit qqc.1 (de qqc.2). À quelques signes les amis du malheureux induisent la « mégalomanie », se demandent à quel médecin ils confieront le malade (G. BATAILLE, Exp. int., 1943, p. 235) :
3. ... je ne pus m'empêcher de considérer un instant les yeux de Françoise d'où tous les espoirs s'étaient enfuis, en induisant de ce présage l'imminence du retour d'Albertine, comme un amateur de sports d'hiver conclut avec joie que les froids sont proches en voyant le départ des hirondelles.
PROUST, Fugit., 1922, p. 468.
b) Qqn induit (de qqc.1) à qqc.2 (rare). Il est téméraire d'induire du passé à l'avenir, puisque deux moments de la civilisation ne sont jamais identiques (BOURGET, Essais psychol., 1883, p. 61). Rien ne nous permet d'induire à une plus grande dissipation des éléments constitutifs du rêve (BRETON, Manif. Surréal., 1er Manifeste, 1924, p. 25).
C. — ÉLECTR., PHYS. Produire un phénomène d'induction, les effets de l'induction. Induire des courants électriques.
1. Qqn induit qqc. Le courant obtenu [dans une bobine par une tension sinusoïdale] peut être utilisé pour induire un autre courant dans un circuit spécialement accordé sur tel ou tel harmonique (J. MERCIER, Radio-électr., t. 1, 1937, p. 85).
2. Qqc. induit qqc. Avec les couplages, l'évolution d'un ensemble de diverses particules dépend de produits d'opérateurs des différents champs associés, induisant des créations et absorptions pour ces particules (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 390).
Emploi pronom. réciproque. [Dans le variomètre utilisé en T.S.F. les] deux enroulements s'induisent mutuellement, en additionnels ou en différentiels, suivant les positions de la bobine mobile (COUSTET, T.S.F. prat., 1924, p. 191).
D. — P. anal. (de C).
1. Littér. Influencer ou provoquer. Un ensemble d'exercices destinés (...) à induire des états comparables à celui d'hypnose; ils se systématisèrent dans le « yoga » (BERGSON, Deux sources, 1932, p. 236). Une sorte d'incantation destinée à induire chez eux des expériences analogues à celles du philosophe (MERLEAU-PONTY, Phénoménol. perception, 1945, p. 70).
2. Spécialement
a) BIOL. Déterminer l'induction de. Induire la croissance, la différenciation (d'une ébauche, d'un tissu, d'un organe). La corde dorsale (...) a joué un rôle squelettique, en induisant la formation de membranes (...), puis de cartilage, puis de tissu osseux (CUÉNOT, J. ROSTAND, Introd. génét., 1936, p. 67). Ces éléments sont ainsi devenus le support d'une hérédité aussi bien formelle que physiologique, induisant aussi bien la formation des protéines structurales que celle des enzymes (MORAND, Confins vie, 1955, p. 165). Moewus a montré (...) qu'à chaque palier de la dégradation la substance produite agit spécifiquement pour induire la motilité, déclencher l'attraction des gamètes, ou différencier le sexe (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 793).
b) ÉCON. Provoquer. Induire des profits. Elle peut procéder à de nouveaux abaissements de prix qui induisent de nouvelles augmentations de débit chez les industries mues (PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 150).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. 1. [XIIIe s. d'apr. BL.-W.1-5] 1355 « amener quelqu'un à faire quelque chose » (Ordonnance ds ISAMBERT, Recueil général des lois, t. 4, p. 739); 2. [XIVe s. ORESME d'apr. BL.-W.1-5] 1530 « tirer une conclusion » (PALSGR., p. 467a); 1933 ling. subst. masc. induit (MAR. Lex.). II. 1866 électricité induite (J. S. MILL, Système de logique déductive et inductive, p. 454); 1890 électr. subst. masc. (Lar. 19e Suppl.); 1883 électr. induire (E. JACQUEZ, Dict. d'électr. et de magnétisme, p. 111). I réfection d'apr. le lat. inducere « conduire vers, amener à » de l'a. fr. enduire « amener à l'esprit » (ca 1285 HUON DE CAMBRAI, Regrets N.D., éd. A. Långfors, 25, 10, var. ms. B.N. fr. 1553) (v. enduire1); le sens 2 s'est développé à partir de induction terme de log., cf. le lat. médiév. inducere (ca 1300 ds LATHAM). II empr. à l'angl. to induce terme d'électr., issu du lat. inducere « conduire vers ». Fréq. abs. littér. : 286. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 258, b) 340; XXe s. : a) 381, b) 582.

induire [ɛ̃dɥiʀ] v. tr. [CONJUG. conduire.]
ÉTYM. XIIIe, réfection de l'anc. franç. enduire « conduire, amener, inciter », d'après le lat. inducere « conduire dans, faire avancer, déterminer à », de in- (→ 2. In-), et ducere « conduire » (→ Ductile).
1 Vieilli. (Sujet n. de personne, de collectivité ou de chose; compl. n. de personne). Amener, encourager à (qqch., faire qqch.). Conduire, convier, engager, inciter, inviter, porter, pousser (→ Analogie, cit. 1). || Induire qqn à qqch., à faire qqch. || Induire qqn au mal, au péché.(Le compl. étant sans déterminant). || Induire qqn à péché, à mal, à tentation.Induire à (et inf.). || Induire qqn à faire qqch., à penser…
1 Et mon fils à l'aimer vous devrait tous induire.
Molière, Tartuffe, I, 1.
2 « Frémissez et vous ne pécherez point » : Frémissez et épouvantez votre concupiscence, et elle ne vous induira point à pécher.
Pascal, Pensées, VII, 446.
3 (…) mais le public est ici le grand corrupteur. Il encourage au mal. Il induit l'écrivain à des fautes pour lesquelles il se montre ensuite sévère, comme la bourgeoise réglée d'autrefois applaudissait le comédien et en même temps l'excluait de l'Église.
Renan, Souvenirs d'enfance…, VI, IV.
4 (…) votre cuisine nous induit au péché de gourmandise (…)
Huysmans, Là-bas, XXII.
5 (…) la philosophie induit l'âme à la clémence.
France, la Rôtisserie de la reine Pédauque, Œ, t. VIII, V, p. 33.
6 Sa prudence de sauvage, qui avait résisté à une éducation libérale, l'induisait à croire que tout étranger est un ennemi.
France, M. Bergeret à Paris, Œ, t. XII, I, p. 288.
Loc. Mod. Induire (qqn) en erreur (cit. 12 et 39). Tromper (→ Explicateur, cit. 1; huppe, cit. 1). || Hypothèse (cit. 4) qui peut induire en erreur.Induire qqn en tentation. Tenter (→ Démon, cit. 14).
7 Prenez garde que nul ne vous induise en erreur. Car beaucoup viendront sous mon nom, disant : « C'est moi qui suis le Christ », et ils en induiront un grand nombre en erreur.
Bible (Crampon), Évangile selon saint Matthieu, XXIV, 4, 5.
8 Il y a bien de la différence entre tenter et induire en erreur. Dieu tente, mais il n'induit pas en erreur.
Pascal, Pensées, XII, 821.
9 Mais en lui détaillant avec simplicité tout ce qui m'est arrivé, tout ce que j'ai fait, tout ce que j'ai pensé, tout ce que j'ai senti, je ne puis l'induire en erreur, à moins que je ne le veuille (…)
Rousseau, les Confessions, IV.
9.1 (…) il est bon que sachiez d'abord que l'affaire que vous avez cru terminée ne l'est point. On vous a dit qu'elle n'existait plus, on vous a induite en erreur; le décret n'a point été purgé; on vous laissait dans cette situation pour voir comment vous vous conduiriez (…)
Sade, Justine…, t. I, p. 97-98 (1791).
10 (…) nous avons été tous là-bas fortement embarrassés par cette affaire; car, toute simple qu'elle est, elle nous déroute complètement. — Peut-être est-ce la simplicité même de la chose qui vous induit en erreur, dit mon ami.
Baudelaire, Trad. E. Poe, Histoires extraordinaires, « La lettre volée ».
REM. Par plaisanterie et attraction, on trouve la forme : enduire qqn dans l'erreur, enduire d'erreur.
2 (1361). Log. Sujet n. de personne. Trouver par l'induction. Conclure, inférer (→ Excitabilité, cit. 2). || Induire qqch. de qqch. || Qu'en induisez-vous ? || Telle est la conséquence qu'il en induit. || Induire de qqch. que… → ci-dessous, cit. 12.1. — Absolt. Procéder, raisonner par induction.REM. La langue courante emploie (à tort) déduire dans ce sens.
11 (…) les juifs se trompaient encore en croyant Jésus-Christ le fils de Joseph, pour conclure de là que c'était un homme (…) sans aucun talent extraordinaire (…) mais pour ce qui est d'induire que sa mère ne pût être vierge, parce qu'elle était mariée (…) il ne leur est jamais arrivé de faire ce raisonnement (…)
Bossuet, Explication de la prophétie Isaïe, 2e lettre.
12 Le principe sur lequel nous nous appuyons pour induire, c'est donc que nous pourrions déduire si notre intelligence était plus vaste et nos connaissances plus étendues. De là vient que le physicien et le naturaliste, et aussitôt qu'ils le peuvent, abandonnent l'induction pour recourir au raisonnement déductif et même au calcul.
A. Lalande, Lecture philosophique des sciences, IV.
12.1 Messieurs, je n'ai pas toujours connu mon aigle. C'est là ce qui me fait induire, par un raisonnement qui porte un nom particulier dont je ne me souviens plus, dans la logique, que je n'étudie d'ailleurs que depuis huit jours, — ce qui me fait induire, disais-je, bien que le seul aigle ici présent soit le mien, que, Messieurs, un aigle, vous en avez tous un.
Gide, le Prométhée mal enchaîné, in Romans, Pl., p. 322.
Rare. || Induire de qqch. à qqch. || « Il est téméraire d'induire du passé à l'avenir » (Paul Bourget, in T. L. F.).
(Mil. XXe). Cour. Sujet n. de chose. Avoir pour conséquence, être à l'origine de…, être la cause de… || « L'anxiété des parents, des enseignants, des médecins induit celle des enfants, des étudiants, des malades, compromet leur épanouissement, leur formation, leur guérison » (le Monde, 25 oct. 1975).
3 (XIXe; angl. to induce, 1777). Phys. Produire les effets de l'induction. || L'expérimentateur peut induire un courant. || Le courant inducteur induit un autre courant.
4 Biol. Sujet n. de chose. Déterminer l'induction (4.), provoquer la différenciation de (une ébauche, un tissu, un organe, etc.). Inducteur (I., 3.), induit.
13 Les membres, les plumes des Oiseaux, sont constitués de deux tissus fondamentaux, le mésoderme et l'ectoderme (…) L'inducteur primaire est le mésoderme, qui détermine la première différenciation de l'ectoderme. Mais ultérieurement c'est à l'ectoderme que revient le rôle déterminant. Il induit la croissance et la différenciation du mésoderme, qui, à son tour, dans une 3e phase, réagit sur la nature de la différenciation.
E. Wolff, in Sciences, no 1, 5 10.
CONTR. Déduire.
DÉR. Induit.

Encyclopédie Universelle. 2012.