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moelle

moelle [ mwal ] n. f.
moele par métathèse 1265; meole XIIe; lat. medulla
I
1Substance molle et grasse de l'intérieur des os, formée de cellules conjonctives. REM. On emploie dans ce sens moelle osseuse par oppos. à moelle épinière (cf. infra II). Greffe de moelle osseuse. Moelle jaune, riche en graisse. Moelle rouge (ou sanguine),riche en cellules conjonctives jeunes et en vaisseaux sanguins. Moelle grise, riche en trame conjonctive (stade du vieillissement). — Moelle de bœuf (utilisée en cuisine). Entrecôtes à la moelle. Os à moelle, contenant de la moelle. La substantifique moelle.
2Fig. La moelle (des os) : l'intérieur du corps. J'ai froid jusqu'à la moelle des os. « Soudain, je frissonnai jusqu'aux moelles » (Maupassant).
II
1(1667; moelle spinale XVIe) MOELLE ÉPINIÈRE : prolongement de l'encéphale qui s'étend du bulbe rachidien aux dernières vertèbres lombaires supérieures et qui est contenu dans le canal rachidien. Le cerveau et la moelle épinière. névraxe. Substance grise centrale et substance blanche périphérique de la moelle. Relatif à la moelle épinière. médullaire, rachidien, spinal; myél(o)-.
2Bot. Substance molle (parenchyme médullaire) contenue au centre de la tige et de la racine. La moelle du sureau ( médulleux) .

moelle nom féminin (latin medulla) Substance molle, graisseuse, qui remplit le canal médullaire et les alvéoles de la substance spongieuse des différents os, responsable de la production de tous les éléments figurés du sang. (On dit aussi moelle osseuse.) Région axiale du cylindre central de la tige et de la racine, occupée généralement par de grosses cellules, non chlorophylliennes. (La moelle peut faire place à un canal médullaire, se charger de matières de réserve [canne à sucre-saccharose ; pomme de terre-amidon ; cactacées-eau], se sclérifier [racines âgées] ou s'étendre en rayons médullaires entre les faisceaux.) Littéraire. Partie essentielle, substance de quelque chose : La moelle d'un livre.moelle (citations) nom féminin (latin medulla) François Rabelais La Devinière, près de Chinon, vers 1494-Paris 1553 Rompre l'os et sucer la substantifique moelle. Gargantua, Prologue moelle (difficultés) nom féminin (latin medulla) Prononciation [&ph97;&ph107;&ph85;&ph96;], avec le son oi comme dans toile, voile.Recommandation Ne pas prononcer le groupe -oe- comme dans Noël. De même pour moelleux et moelleusement. Orthographe Avec un e sans tréma séparé du o. De même pour moelleux et moelleusement.moelle (expressions) nom féminin (latin medulla) Greffe de moelle osseuse, remplacement de la moelle osseuse d'un patient atteint d'une maladie hématologique par des cellules de moelle osseuse prélevées sur un sujet sain. Jusqu'à la moelle, très profondément, intimement, jusqu'à l'intérieur du corps. Moelle épinière, partie du système nerveux central située dans la colonne vertébrale, jouant d'une part un rôle de centre nerveux responsable de certains réflexes, et d'autre part un rôle de conduction des messages entre les nerfs qui lui sont rattachés et l'encéphale. Os à moelle, os long, en particulier de bœuf, de veau, dont la cavité est remplie de moelle. ● moelle (synonymes) nom féminin (latin medulla) Littéraire. Partie essentielle, substance de quelque chose
Synonymes :
- essence
- quintessence
- substance

moelle
n. f.
d1./d ANAT Moelle épinière: partie du système nerveux central contenue dans le canal rachidien.
d2./d ANAT Moelle osseuse, moelle: substance molle et graisseuse localisée dans le canal central des os longs et dans les alvéoles des os plats, qui joue un rôle capital dans la formation des globules rouges.
|| Fig. Jusqu'à la moelle: complètement. être corrompu jusqu'à la moelle (des os).
d3./d BOT Tissu mou, à grosses cellules, situé au centre de la tige de certains végétaux.

⇒MOELLE, subst. fém.
A.Moelle (osseuse, des os)
1. BIOL., HISTOL. ,,Substance de consistance molle qui remplit les différentes cavités et aréoles des os`` (Méd. Biol. t.2 1971). Dans les os plats (...) cette partie spongieuse et imbibée de moelle, comprise entre deux surfaces compactes, est nommée diploé (CUVIER, Anat. comp., t.1, 1805, p.107). Les tissus générateurs du sang comme la moelle osseuse et la rate (GOLDSCHMIDT, Avent. atom., 1962, p.217):
1. Le sang qui s'écoule des vaisseaux au moment de l'accident, les sucs de la moelle osseuse et des muscles déchirés, mettent en branle les processus physiologiques de la réparation.
CARREL, L'Homme, 1935, p.240.
P. méton. Jusqu'à la moelle. Au plus profond du corps, complètement. Être glacé, pénétré, saisi, transi jusqu'à la moelle. Il tombait une pluie fine, menue, qui se dégageait du brouillard et pénétrait jusqu'à la moelle des os (PONSON DU TERR., Rocambole, t.3, 1859, p.39). Voyez cette enfant. Elle est phtisique jusqu'à la moelle des os, et n'ira pas jusqu'au printemps... (CUREL, Nouv. idole, 1889, I, 4, p.174).
2. Au fig. La moelle, les moelles
a) Le fond de l'être. Les intentions du ministre me pénètrent de reconnaissance jusque dans les moelles. Ce n'est pas tant la chose en soi que la manière délicate dont il s'y prend (FLAUB., Corresp, 1879, p.220). Toi, socialiste! Toi, l'aristocrate jusqu'aux moelles, toi qui ne rêves que raffinements de luxe, haute fortune (VOGÜÉ, Morts, 1899, p.42).
Loc. verb.
Se ronger les moelles.
Être corrompu jusqu'à la moelle, jusqu'aux moelles. Être complètement corrompu. La chute du premier homme a corrompu l'humanité jusqu'aux moelles. Nous ne sommes que péché (BREMOND, Hist. sent. relig., t.4, 1920, p.384).
b) Vigueur physique. Prenons garde de nous assombrir avec l'âge! Moi (...) je me sens accablé, comme si je n'avais plus de moelle dans les os (FLAUB., Corresp., 1879, p.270). Quand Gaspard eut déchiqueté son morceau de viande, qui était presque crue et exécrable, il lui sembla pourtant qu'il avait plus de sang dans les veines et de moelle dans les os (BENJAMIN, Gaspard, 1915, p.73).
3. BOUCH. et ART CULIN. Os à moelle. Os de boeuf rempli d'une moelle très appréciée. Ces entrecôtes ces grands pâtés ces os à moelle et mirotons (APOLL., Alcools, 1913, p.62).
Au fig. La moelle. Le meilleur, la partie essentielle:
2. Nourri comme il [Monsieur de Lessay] l'était de la plus pure moelle de l'Encyclopédie, il ne se bornait pas à parquer les humains à tel degré, tant de minutes et tant de secondes de latitude et de longitude. Il s'occupait de leur bonheur, hélas!
A. FRANCE, Bonnard, 1881, p.389.
Loc. verb.
Sucer la moelle de qqc. Prendre le meilleur de. Il a lu des «cinquantaines de douzaines» de livres dont il a sucé la moelle et (...) il sait le grec comme pas un (BLOY, Journal, 1906, p.311).
Sucer la moelle (des os) à qqn, sucer qqn jusqu'aux moelles (péj.). Tirer tout ce qu'on peut de, dépouiller complètement, épuiser. Cette fois, elle [Nana] finit Steiner, elle le rendit au pavé, sucé jusqu'aux moelles, si vidé, qu'il resta même incapable d'inventer une coquinerie nouvelle (ZOLA, Nana, 1880, p.1355). Voilà une affaire qui, depuis deux ans, me suce la moelle des os. Et cette affaire me pète dans les mains, juste au moment où elle commençait à prendre bonne tournure (DUHAMEL, Passion J. Pasquier, 1945, p.152).
B. P. anal.
1. ANAT. Moelle (épinière). ,,Portion du système nerveux central contenu dans le canal rachidien`` (Méd. Biol. t.2 1971). Affection, maladie de la moelle épinière. Les nerfs dorsaux sortent du canal de la moelle épinière par les trous que forment les échancrures correspondantes des deux vertèbres qui se touchent (CUVIER, Anat. comp., t.2, 1805, p.250). La section de la moelle épinière dans la région cervicale fait devenir le sang rouge et augmente l'irritabilité musculaire (Cl. BERNARD, Notes, 1860, p.83). V. aussi bulbe ex. 3.
Moelle allongée (vx). Synon. de bulbe rachidien. Des expériences directes (...) ont prouvé que le cerveau, la moelle allongée, la moelle épinière et les nerfs, sont les véritables, ou du moins les principaux organes du sentiment (CABANIS, Rapp. phys. et mor., t.1, 1808, p.54).
2. BOT. Substance molle contenue au centre de la tige et de la racine d'une plante. Il brisa la tige d'un cycas, qui était composée d'un tissu glandulaire et renfermait une certaine quantité de moelle farineuse, traversée de faisceaux ligneux (VERNE, Île myst., 1874, p.298):
3. ... les peuples tropicaux mélanésiens ou papous, auxquels la moelle farineuse du palmier-sago ou l'arbre à pain fournissent à moins de frais, une nourriture élémentaire qui leur suffit.
VIDAL DE LA BL., Princ. géogr. hum., 1921, p.143.
Prononc. et Orth.:[mwal]. MARTINET-WALTER 1973: 11 [-a-], 5 [--], 2 [--]. Ex. de [--] au XIXe s. att. par les rimes moelle - cruelle (HUGO, Cromwell, 1827, I, 5, p.77), moelle - elle (BAUDEL. ds BUBEN 1935 § 72). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. a) 1121-34 mëule «substance molle et grasse renfermée à l'intérieur des os» (PHILIPPE DE THAON, Bestiaire, 2169 ds T.-L.: ... l'oisel at un os Eng la quisse, gros: Se om la mëule a ...; 2211: la mëule de l'os de l'oisel); XIIIe s. [ms.] moelle (MARIE DE FRANCE, Fables, éd. K. Warnke, 57, 14, var. N); spéc. b) 1155 synon. de moëlle épinière (WACE, Brut, éd. I.Arnold, 11800: Bos le feri parmi la gule Dessi al col en la mëoule [mouele, leçon rejetée du ms. de base P, XIIIe s.]); ca 1200 id. (Doon de la Roche, 4362 ds T.-L.: cop ... Que dou maistre os del col li froissa la mëolle); 1534 mouelle spinale (RABELAIS, Gargantua, XLII, éd. R. Calder et M. A. Screech, p.247, 20); 1660 mouelle espiniere (HABICOT, La semaine ou pratique anatomique ds FEW t.12, p.180a); 1667 moelle epiniere (J. des Sav., cr. du 28 nov. d'apr. P. GASON ds Fr. mod. t.23, 1955, p.222); 2. emplois fig. a) ) 1re moitié XIIe s. «la partie la plus profonde, la meilleure, la fine fleur de quelque chose» (Psautier d'Oxford, éd. F. Michel, p.244: E les bucs ot la moule de froment [Deut. 32, 14: medullam tritici]; cf. Psautier Cambridge, même éd., 274); 1387-91 «mie du pain» la meole dou pain (GASTON PHEBUS, Chasse, éd. G. Tilander, 15, 77 et 78, p.111); ) ca 1223 appliqué à une personne (GAUTIER DE COINCI, Miracles N.-D., éd. Fr. Koenig, 2 Dout 34, 2525: La mere Dieu ... Est li moieus et la mooulle Qui toute paist l'ame et saoule; cf. 2 Sal 35, 440: Tu ieés de toz les biens la mouele et la mie); b) fin XIIe s. «ce qu'il y a de plus profond, de plus intime» (Homélies St Grégoire sur Ezéchiel, 89, 12 ds T.-L.: l'amons de la molle de nostre cuer [medullitus amamus]); 1er quart XIIIe s. (RENCLUS DE MOLLIENS, Miserere, éd. A. G. van Hamel, 9, 8: Hom, entent a che ke tu os! Dusk'a la moële des os T'en toukera ancui la glose) c) 1269-78 «ce qu'il y a d'essentiel dans une oeuvre de l'esprit» (JEAN DE MEUN, Rose, éd. F. Lecoy, 11830: Or vos ai dit du sen l'escorce... Or en veill la moële espondre); cf. 1534 (RABELAIS, Gargantua, prol., éd. citée, p.14, 79: ...vous convient estre saiges, pour fleurer... ces beaux livres...Puis...rompre l'os et sugcer la substantificque mouelle). B. [ca 1240 le dér. La möulette del junc (GUILLAUME LE CLERC, Joies N.-D., 639 ds T.-L.)] début XIVe s. moeule de ronce (Recettes médicales, Bibl. nat. lat. 8654 B, éd. P. Meyer ds Romania t.37, 1908, p.362); ca 1314 moele de seu [v. sureau] (HENRI DE MONDEVILLE, Chirurgie, éd. A. Bos, § 1959). Du lat. medulla «moelle de l'os; d'un végétal» (d'où mëole, et moële par métathèse), qui présente tous les sens att. en fr. Fréq. abs. littér.:843. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a)1759, b) 1349; XXe s.: a) 1201, b) 638. Bbg. NIGRA (C.). Metatesi. Z. rom. Philol. 1904, t.28, p.2. — Sculpt. 1978, p.614.

moelle [mwal] n. f.
ÉTYM. XIVe, moele; moele par métathèse; meole, 1265; meüle, v. 1119; du lat. medulla.
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I
1 Substance molle et grasse de l'intérieur des os, formée de cellules conjonctives remplies de graisse (dite aussi moelle jaune).Anat. || Moelle rouge (ou sanguine), riche en cellules conjonctives jeunes et en vaisseaux sanguins. || Moelle grise, riche en trame conjonctive (stade du vieillissement).
1 Dans la partie centrale de l'os, la destruction du cartilage n'est pas suivie de la formation de matière osseuse; il y reste une cavité (…) occupée par les vaisseaux sanguins et les cellules conjonctives qui les accompagnent; beaucoup de celles-ci se remplissent de graisse et c'est ainsi que se trouve constituée la moelle (…)
A. Pizon, Anatomie et Physiologie humaines, I, I, 6.
2 Loc. fig. La moelle des os : l'intérieur du corps. || Le froid (cit. 6), la brume pénètre jusqu'à la moelle des os (→ Humide, cit. 7).Le fond intime, le tréfonds de l'être.
Littér. || « Percé jusqu'aux moelles des aiguillons (cit. 6) du désir charnel ». || Son désespoir l'imprégnait (cit. 12) jusqu'aux moelles.
2 (…) le bibliothécaire de la ville me vint saluer à propos de ma renommée, la première du monde, selon lui, ce qui réjouissait la moelle de mes os.
Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, t.VI, p. 256.
3 Mais soudain, je frissonnai jusqu'aux moelles. Je venais de reconnaître un pied, puis une jambe dressée; le corps entier et l'autre jambe disparaissaient sous l'eau.
Maupassant, Miss Harriet, III.
4 Cette idée le faisait frissonner jusqu'aux moelles profondes; il ne concevait pas bien d'avance ce que serait une pareille ivresse (…)
Loti, Pêcheur d'Islande, IV, IV.
3 Moelle comestible de certains animaux (bœuf, notamment). → 1. Farce, cit. — Os à moelle, contenant une grande quantité de moelle, substance d'un goût délicat. || Entrecôte à la moelle.
Loc. métaphorique. || « Rompre l'os et sucer la substantifique moelle » (→ Livre, cit. 24, Rabelais), ce qu'il y a de meilleur, de plus précieux et de plus profond. || C'est la substantifique moelle de sa théorie.Fig. || La moelle et la substance d'une œuvre (→ Gouverneur, cit. 3), d'une théorie (→ Fuir, cit. 9). Essence, quintessence. || Écrivain qui tire toute la moelle d'un sujet (→ Exploiter, cit. 8).
5 Mais pour sucer la moelle il faut qu'on brise l'os,
Pour savourer l'odeur il faut ouvrir le vase (…)
Th. Gautier, Albertus, CXXII.
6 Autant qu'il est permis d'en juger, la substance de sa pensée musicale est formée de la moelle des grands classiques de la fin du XVIIIe siècle (…)
R. Rolland, Musiciens d'aujourd'hui, p. 92.
(En mauvaise part).Sucer, vider quelqu'un jusqu'à la moelle, en tirer tout ce qu'on peut, le réduire à rien.
7 Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle,
Et que languissamment je me tournai vers elle (…)
Baudelaire, Épaves, « Pièces condamnées », VII.
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II Par anal.
1 (1667; moelle spinale, XVIe). Anat. et cour. || Moelle épinière : cordon nerveux qui, parti de l'encéphale, est abrité dans le canal rachidien. Cordon (médullaire). || La moelle épinière et l'encéphale (cit. 1) forment le système nerveux central. || Substance grise centrale (corps des neurones) et substance blanche périphérique (fibres nerveuses à myéline) de la moelle, formant des cordons ou faisceaux. || Canal et membranes de la moelle. Épendyme; méninges. || La moelle épinière donne naissance à trente et une paires de nerfs rachidiens. || Relatif à la moelle épinière. Médullaire, rachidien, spinal. || Maladies de la moelle épinière. Myélite, poliomyélite. || Lésion de la moelle épinière par rupture de l'échine, déplacement de vertèbre… Par plais. → 1. Échine, cit. 5. — Par ext. (vx). || Moelle allongée. Bulbe (rachidien).
8 Si la moelle épinière est coupée tout entière, ce qui arrive par exemple dans des chutes graves où la colonne vertébrale est complètement rompue, la sensibilité et le mouvement sont supprimés dans toutes les parties du corps dont les nerfs ont leur origine au-dessous de la section.
A. Pizon, Anatomie et Physiologie humaines, I, II, 6.
Bouch., cuis. || Moelle de veau, de mouton. Amourettes.
2 Bot. et cour. Substance molle (parenchyme médullaire) contenue au centre de la tige et de la racine des plantes dicotylédones. || La moelle est logée dans le canal médullaire. || Moelle des végétaux ligneux, d'un arbre. Médulle. || Rayons médullaires reliant la moelle à l'écorce. || Moelle de palmier. Palmite. || Moelle blanche de sureau. || Plante à moelle abondante. Médulleux.
9 De quelle moelle de roseau,
A-t-on fait le blanc de sa peau ?
Th. Gautier, Émaux et Camées, « Symph. blanc majeur ».
DÉR. Moelleux, moellier.

Encyclopédie Universelle. 2012.