oblique [ ɔblik ] adj.
• XIIIe; lat. obliquus
1 ♦ Qui s'écarte de la verticale, de la perpendiculaire (à une ligne, un plan donnés ou supposés). ⇒ biais. « Vers la fin de la journée, quand le soleil est oblique » (Gautier). — Non horizontal. « Ses yeux étaient obliques, mais admirablement fendus » (Mérimée). — Regard oblique, de qqn qui ne regarde pas droit, en face. « Un de ces regards obliques pleins de finesse et de ruse » (Balzac).
♢ Géom. Droite oblique, ou n. f. une oblique : droite qui n'est ni horizontale ni verticale. Projection, symétrie oblique : toute projection, toute symétrie non orthogonale. Cône, prisme oblique, dont l'axe de symétrie n'est pas perpendiculaire à la base.
♢ Milit. Ordre oblique. Tir, feux obliques (cf. En écharpe).
♢ Anat. Se dit de certains muscles dont les fibres ont une direction oblique par rapport au plan qui divise le corps en deux moitiés symétriques. Muscle grand oblique (ou le grand oblique), muscle petit oblique (ou le petit oblique) de l'abdomen, de l'œil. — Mus. Mouvement oblique.
2 ♦ Fig. (dans certaines expr.) Qui n'est pas direct. ⇒ indirect . Dr. Action oblique, indirecte. Ling. Cas obliques, qui n'expriment pas de rapports directs. Discours oblique (« oratia obliqua ») :discours indirect.
3 ♦ Loc. adv. (1876) EN OBLIQUE : dans une direction oblique. ⇒ obliquement (cf. En diagonale). Rue qui part en oblique.
⊗ CONTR. 1. Direct, 1. droit; 2. franc.
● oblique adjectif (latin obliquus) Qui est de biais, dévié par rapport à une ligne, à un plan horizontal, vertical : Chemin oblique. Se dit d'un regard qui ne fixe pas l'interlocuteur et laisse supposer un manque de franchise. Mathématiques Se dit d'une droite ou d'un plan qui n'est ni vertical ni horizontal. Se dit d'une droite du plan qui n'est ni parallèle ni perpendiculaire à une droite prise comme référence ; se dit d'une droite ou d'un plan de l'espace E3, qui n'est ni parallèle ni perpendiculaire à un plan pris comme référence. Se dit d'applications affines, comme les affinités ou les symétries, lorsqu'elles ne sont pas orthogonales. Se dit d'un cône, d'un cylindre dont l'axe n'est pas perpendiculaire à la base. ● oblique (expressions) adjectif (latin obliquus) Muscle oblique ou oblique (nom masculin), muscle dont l'action s'exerce suivant des directions non parallèles au plan de symétrie du corps. (Par exemple grand oblique et petit oblique de l'abdomen.) Action oblique, action qui permet à un créancier d'exercer les droits que son débiteur néglige. Cas oblique, cas exprimant, par rapport au verbe, des fonctions considérées comme secondaires (par opposition au sujet et à l'objet direct, considérés comme des fonctions principales). ● oblique (synonymes) adjectif (latin obliquus) Qui est de biais, dévié par rapport à une ligne...
Synonymes :
- en biais
Contraires :
- vertical
Se dit d'un regard qui ne fixe pas l'interlocuteur et...
Synonymes :
- en coin
- torve
Contraires :
- droit
oblique
adj. et n.
d1./d Qui s'écarte de la direction droite ou perpendiculaire. Ligne oblique. Les pans obliques d'un prisme.
— Fig. Regard oblique.
|| n. f. GEOM Droite inclinée, non perpendiculaire (à une autre droite, à un plan).
|| n. m. ANAT Muscle dont les fibres sont obliques chez un sujet debout. Le grand oblique de l'abdomen.
d2./d DR Action oblique, par laquelle le créancier se substitue au débiteur pour l'exercice de certains droits.
d4./d Loc. adv. En oblique: en suivant une ligne oblique.
⇒OBLIQUE, adj. et subst. masc.
A. —Qui n'est ni perpendiculaire ni parallèle à l'horizon. Prendre une rue oblique. La porte est basse, et ne laisse entrer le soleil que lorsqu'il devient tout à fait oblique, le matin ou le soir (FROMENTIN, Été Sahara, 1857, p.166). Un café peint en vert s'abritait sous un store oblique de grosse toile jaune (CAMUS, Peste, 1947, p.1333). Quand le poids du corps se porte sur une seule jambe, le poids de l'autre fait basculer le bassin qui prend une position oblique (BOURGAT, Techn. danse, 1959, p.61).
— Emploi subst. sing. à valeur de neutre:
• 1. La distance est ce qui distingue cette prise ébauchée de la prise complète ou proximité. Nous la définissons donc comme nous avons plus haut défini le «droit» et l'«oblique»: par la situation de l'objet à l'égard de la puissance de prise.
MERLEAU-PONTY, Phénoménol. perception, 1945, p.303.
— Loc. adv. En oblique. Selon une direction qui n'est ni perpendiculaire ni parallèle à l'horizon; en biais. Aborder une colline en oblique; traverser en oblique. [La balle] retombe, en se hâtant, en accélérant sa chute. Elle touche terre près du rebot, et rebondit. Non point perpendiculairement, mais en oblique ou en crochet (PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, p.173). Annie lisait, assise en oblique sur le banc, les jambes croisées et les mains posées sur le genou (VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, p.145):
• 2. Je lève la tête vers le ciel pour mesurer la distance des nuages. Évidemment, plus j'observe en oblique, plus les flocons noirs semblent entassés les uns sur les autres. À la verticale ils paraissent moins denses.
SAINT-EXUP., Pilote guerre, 1942, p.348.
1. En partic.
a) [En parlant d'un oeil] Qui n'a pas une position tout à fait horizontale. Ses yeux étaient obliques, mais admirablement fendus (MÉRIMÉE, Carmen, 1847, p.22). Des yeux pers que le sourire rendait obliques (COLETTE, Mais. Cl., 1922, p.97). Les mongoloïdes se distinguent par leurs cheveux raides et grossiers, la pauvreté de leur système pileux sur le visage et sur le corps et leurs yeux obliques (LOWIE, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p.13).
b) [En parlant d'un mouvement, ou d'un corps en mouvement] Qui s'effectue, se déplace selon une direction qui n'est ni perpendiculaire, ni parallèle à l'horizon. Notre petit Fantec est réjouissant à voir (...). Toutefois, les crabes à la marche oblique et les homards aux tâtonnements d'aveugles l'épouvantent (RENARD, Journal, 1890, p.64).
c) [Gén. à propos d'une pers. qui n'ose pas regarder franchement] Qui n'est pas dirigé droit devant lui. Coup d'oeil oblique. Elle jeta un regard oblique sur la longue table basse. De biais, elle voyait plusieurs visages ramassés sur des assiettes, les bouches ouvertes, des mâchoires mastiquant, des lèvres grasses (ROY, Bonheur occas., 1945, p.21). Les amoureux qui s'bécot'nt sur les bancs publics (...) En s'foutant pas mal du r'gard oblique Des passants honnêtes (G. BRASSENS, Poèmes et chansons, Les Amoureux des bancs publics, Paris, Éd. musicales 57, 1973 [1952], p.43):
• 3. Est-ce que cela ne vous fera pas de la peine, à vous aussi, Joseph... de ne plus nous voir?... Sans s'arrêter de marcher, sans me regarder même de ce regard oblique et de coin qu'il a souvent: —Bien sûr... dit-il... Qu'est-ce que vous voulez?... On ne peut pas obliger les gens à faire ce qu'ils refusent de faire...
MIRBEAU, Journal femme ch., 1900, p.277.
2. Spécialement
a) ANAT. [En parlant d'un muscle] Dont les fibres ont une direction qui s'éloigne du plan supposé qui divise le corps en deux parties égales et symétriques. Muscle oblique inférieur. Les muscles obliques de dedans en dehors, ou les plus internes, ont beaucoup de fibres. Ils sont ordinairement composés de trois ou quatre faisceaux distincts. Ceux qui remontent de dehors en dedans, ou les plus externes, ont moins de fibres, et jamais plus de deux faisceaux (CUVIER, Anat. comp., t.1, 1805, p.434).
— Emploi subst. masc. Oblique externe, interne; le grand oblique. Les muscles droits et pyramidaux fléchissent le tronc en avant: les obliques peuvent le fléchir latéralement: enfin les transverses agissent sur les parois de l'abdomen, comme une sangle, et le compriment de toutes parts (CUVIER, Anat. comp., t.1, 1805, p.218). Je crains fort que la balle n'ait d'abord traversé le petit oblique du bas-ventre (MÉRIMÉE, Chron. règne Charles IX, 1829, p.242).
b) GRAMM. Cas oblique. Cas autre que le nominatif. Anton. direct:
• 4. Il ne veut pas que les cas obliques des noms soient des noms. Qu'aurait-il dit dans une langue où ces cas ne sont marqués que par des mots étrangers aux noms, par des prépositions? Sa raison est que ces cas obliques joints à un verbe n'expriment avec lui ni une vérité, ni une fausseté; c'est-à-dire, en français, qu'ils ne peuvent pas en être le sujet.
DESTUTT DE TR., Idéol., 3, 1805, p.15.
c) ART MILIT. [En parlant d'une manoeuvre, d'une marche] Qui est exécuté à droite ou à gauche d'une ligne de bataille (d'apr. BOUILLET 1859):
• 5. Le maréchal von Schlieffen et le général de Falkenhausen ont d'avance préparé contre la France une bataille de Cannes, (...) avec fixation de l'adversaire sur tout le front et avance par les deux ailes, surtout par la droite en Belgique, tandis que Bernhardi préfère l'ordre oblique de Frédéric le Grand...
PROUST, Guermantes 1, 1920, p.112.
d) MATH. Prisme oblique. Prisme dont les bases ne sont pas perpendiculaires aux autres faces. Anton. prisme droit. Le feld-spath [sic] en prisme oblique, à quatre pans (Voy. La Pérouse, t.1, 1797, p.169):
• 6. ... tous les tartrates, quelle que soit leur composition chimique, dérivent d'un prisme droit ou très-peu oblique à base rectangle, dont deux dimensions sont sensiblement les mêmes, la troisième variant seule avec la composition élémentaire.
PASTEUR ds Ann. chim. et phys., t.24, 1848, p.455.
B. —Au fig. Qui ne va pas droit au but; détourné. Anton. direct. Cet homme droit suivait une route oblique, une route ambiguë, et rien ne l'en avertissait (PSICHARI, Voy. centur., 1914, p.5). Je suis direct, et quant à mes sentiments et quant à l'expression de ma pensée. Je n'aime pas ce qui est oblique et dissimulé (L. DAUDET, Médée, 1935, p.98):
• 7. ... il apparut avec évidence qu'un certain nombre des commissaires, n'osant se déclarer tout haut contre l'opinion générale, utiliseraient tous les moyens obliques pour faire échouer le projet.
BARRÈS, Cahiers, t.10, 1913, p.103.
— Emploi subst. masc. sing. à valeur de neutre. Vous voici désormais dans toute cette bourbe. Vous voici désormais dans toute cette fange. Vous voici désormais dans l'oblique et le courbe (PÉGUY, Ève, 1913, p.767).
— DR. Action oblique. ,,Action par laquelle le créancier exerce les droits et actions de son débiteur négligent, à l'exclusion de ceux qui sont exclusivement attachés à sa personne`` (SPR. 1967, p.117).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 2e moitié XIIIe s. oblike «qui s'écarte de la perpendiculaire (à une ligne donnée)» (Horoscope de Baud. de Courtenai, B.N. 1353, f° 3c ds GDF. Compl.); ca 1355 une voie oblique (BERSUIRE, Tite-Live, f° 23 v° ds LITTRÉ); b) XIIIe s. «déviation d'une ligne» (Chron., Rich. 146, f° 148 ds GDF.); 1845-46 géom. subst. fém. (BESCH.); c) 1611 astron. sphere oblique (COTGR.); d) 1560 anat. [muscles] obliques (PARÉ, éd. J. F. Malgaigne, t.1, p.128); 1721 subst. masc. (Trév.); e) 1732 art milit. ordre oblique (RICH.); 2. a) ca 1316 «qui manque de franchise, hypocrite» (GEFFROY DE PARIS, Chron. métrique, 3584 ds T.-L.); b) XIVe s. «qui se fait de façon détournée, indirecte» (JEAN DE MEUNG, La resp. de l'alchymiste a nat., 174 ds GDF. Compl.); c) 1324 gramm. subst. masc. l'oblique (GEFFROY DE PARIS, Le Dit des Mais ds Nouv. rec., éd. A. Jubinal, I, 189); 1680 cas oblique (RICH.). Empr. au lat. obliquus «allant de côté, de biais», «détournés, indirects (propos)», «cas obliques (gramm.)». Fréq. abs. littér.: 865 (subst.: 12). Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 1420, b) 936; XXe s.: a) 1463, b) 1084. Bbg. QUEM. DDL t.10.
oblique [ɔblik] adj.
ÉTYM. V. 1355; oblike, XIIIe; lat. obliquus.
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1 Qui s'écarte de la verticale, qui s'écarte de la perpendiculaire (à une ligne, un plan donnés ou supposés). ⇒ Biais, gauche. || Suivant une verticale ou une trajectoire oblique (→ Assemblé, cit.). || Rayons obliques du soleil couchant (→ Étinceler, cit. 11; fulgurer, cit. 3; gourmette, cit. 1). || Éclairage, jour oblique (→ Caricaturiste, cit. 2; livide, cit. 4). || Les longues lignes obliques de la pluie (→ Hallebarde, cit. 4). || Grêle (1. Grêle, cit. 1), neige tombant en balles, en flocons (cit. 5) obliques. Non horizontal. || Plan oblique, incliné. ⇒ Pente (en). || Des yeux obliques (→ Fendre, cit. 16; goguenard, cit. 4). || Épaules obliques (→ Emplir, cit. 9). — Par ext. (Fam.). || L'oblique génuflexion (cit. 2) des dévots pressés. — Regard oblique, de quelqu'un qui ne regarde pas droit, en face (→ Gêner, cit. 25; interroger, cit. 6). — Dr. || Vues par côté ou obliques.
1 Puis il jeta sur Schinner un de ces regards obliques pleins de finesse et de ruse, regards diplomatiques dont l'expression trahissait la prudente inquiétude, la curiosité polie des gens bien élevés (…)
Balzac, la Bourse, t. I, p. 343.
2 Jusqu'à l'heure mélancolique
Où, poussant le soleil oblique,
Les ténèbres s'établiront.
Baudelaire, les Fleurs du mal, « Spleen et idéal », LXVII.
♦ Vieilli. || Chemin oblique, détourné.
♦ Géom. || Ligne oblique, ou, n. f., une oblique : droite joignant un point A à un point d'une droite BC autre que le pied de la perpendiculaire menée de A à cette droite. || La perpendiculaire est plus courte que toute oblique. || Des droites qui se coupent en faisant des angles adjacents inégaux sont dites obliques l'une à l'autre. || Projection oblique d'un point sur un plan. || Cône, prisme oblique.
♦ Astron. || Sphère oblique. || Ascension oblique d'un astre : arc d'équateur compris entre le point équinoxial et le point de l'équateur qui franchit l'horizon en même temps que l'astre. || Cadran inclinant, tracé sur un plan oblique à l'horizon. || Cercle oblique (vx) : l'écliptique.
♦ Milit. || Ordre oblique (→ Bataille, cit. 10). || Pas, marche oblique, ceux d'une troupe progressant sur une diagonale, mais de telle façon que ses fronts successifs restent parallèles. || Tir, feux obliques. ⇒ Écharpe (en).
♦ Anat. N. m. || Grand, petit oblique : muscle dont les fibres ont une direction oblique par rapport au plan supposé qui divise le corps en deux moitiés symétriques (→ Aponévrose, cit. 1; faisceau, cit. 9). || Muscle grand oblique, ou grand oblique de l'abdomen, de l'œil (ou muscle oblique supérieur), de la tête (ou muscle oblique inférieur). || Muscle petit oblique de l'abdomen, de l'œil (ou muscle oblique inférieur), de la tête (ou muscle oblique supérieur).
2.1 (…) une blessure par corne de taureau, affectant la région pubienne en direction du haut, rompant les aponévroses du grand oblique et du tendon (…)
Joseph Peyré, Sang et Lumières, p. 440.
2 Fig. (En loc.). Qui n'est pas direct. ⇒ Indirect. — Vx. || Louange, accusation, argument oblique (Littré, Académie). — Dr. || Action oblique (ou indirecte) : exercice par le créancier de tous les droits et actions de son débiteur, à l'exception de ceux qui sont exclusivement attachés à la personne. || La saisie-arrêt est une action oblique.
♦ (1680). Ling. || Cas obliques, qui n'expriment pas de rapports directs : cas autres que le nominatif et le vocatif (et que l'accusatif pour les langues de la romanité). — Discours oblique (oratio obliqua) : discours indirect.
♦ Mus. || Mouvement oblique (opposé à direct et à contraire).
♦ Ethnol. || Mariage oblique, entre personnes de deux générations différentes (qui ne figurent pas sur la même ligne horizontale dans le schéma de parenté).
♦ Vx. || Modes, propositions obliques (le subjonctif dans des subordonnées…).
3 (Fin XIIIe, en parlant d'une personne). Vx. (Dans un sens moral, avec une nuance péjorative). Qui manque de droiture, de franchise. ⇒ 1. Louche, tortueux. || Conduite, moyens obliques. ⇒ Détour, louvoyer. Par métaphore de 1. || « Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques » (→ Candide, cit. 1, Hugo).
3 Aplanissez les voies du bonheur individuel, si vous voulez qu'on cesse de s'introduire d'un pas oblique dans celles de l'injustice.
É. de Senancour, De l'amour, p. 54.
4 Il n'est pas de cœurs obliques
Voués aux vils intérêts (…)
Hugo, la Légende des siècles, VI, II, XIII.
4.1 Je ne peux m'empêcher de voir derrière leur face imposante, leurs mines de fermeté, le petit garçon honteux, l'adolescent oblique, dérobé, se mal aimant. Je vois l'enfant dans l'homme bien mieux que je ne le vois dans la femme.
Annie Leclerc, Parole de femme, p. 138.
5 Tcheou Pé-i traversa en oblique, marchant du côté de l'est, et désigna le côté de l'ouest au visiteur, comme l'exige la courtoisie : — Daignez — dit-il — passer honorablement. — Comment oserais-je ? — répliqua Felze.
Claude Farrère, la Bataille, VI.
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DÉR. Obliquement.
Encyclopédie Universelle. 2012.