parier [ parje ] v. tr. <conjug. : 7>
• v. 1340 « égaler »; soi pairier fin XIIIe « s'égaler, se comparer »; lat. °pariare, de par « égal »
I ♦ (XV e) Vx Accoupler, apparier.
II ♦ (1549) Mod.
1 ♦ Engager (un enjeu) dans un pari. ⇒ gager. Qu'est-ce qu'on parie ? Je suis prêt à parier, je parie une bouteille de champagne avec toi qu'il acceptera. — (L'enjeu n'étant pas précisé) Parier à qui boira le plus. Parier de faire qqch. Tu paries que je me jette à l'eau tout habillé ? Chiche !
2 ♦ (1636) Engager (une certaine somme), avec l'espoir que le joueur, le concurrent qu'on désigne remportera la victoire. Parier cent francs sur le favori. ⇒ jouer. Absolt Parier à cinq contre un. « ne pas savoir pour quel cheval parier » (Zola). Parier aux courses.
3 ♦ Par ext. Affirmer avec vigueur; être sûr. « Je parie que c'est du bluff [...] Je te parie qu'il y aura un démenti » (Sartre). Je te parie tout ce que tu veux qu'il ira. Il y a gros à parier que : il est à peu près certain que. « il y a toujours vingt à parier contre un qu'un gentilhomme descend d'un fripon » (Rousseau). Je l'aurais parié : je m'en doutais. Vous avez soif, je parie ? je suppose, j'imagine.
⊗ HOM. Pariez :pariez (parer).
● parier verbe transitif (ancien français pairier, se comparer, avec l'influence du bas latin pariare, être égal) Mettre un enjeu sur un gagnant présumé à une épreuve sportive : Parier vingt euros sur un cheval. Convenir avec une ou plusieurs personnes d'un enjeu : Je parie vingt euros avec vous qu'il ne soulèvera pas ce poids. Soutenir, affirmer avec vigueur que quelque chose est vrai : Je parierais qu'il est encore absent. ● parier (citations) verbe transitif (ancien français pairier, se comparer, avec l'influence du bas latin pariare, être égal) Blaise Pascal Clermont, aujourd'hui Clermont-Ferrand, 1623-Paris 1662 […] À chaque pas que vous ferez dans ce chemin, vous verrez tant de certitude du gain, et tant de néant de ce que vous hasardez, que vous connaîtrez à la fin que vous avez parié pour une chose certaine, infinie, pour laquelle vous n'avez rien donné. Pensées, 233 le chemin de la foi Commentaire C'est ici la fin du célèbre fragment connu sous le titre d'Argument du pari. Chaque citation des Pensées porte en référence un numéro. Celui-ci est le numéro que porte dans l'édition Brunschvicg — laquelle demeure aujourd'hui la plus généralement répandue — le fragment d'où la citation est tirée. ● parier (difficultés) verbe transitif (ancien français pairier, se comparer, avec l'influence du bas latin pariare, être égal) Conjugaison Attention au redoublement du i aux première et deuxième personnes du pluriel, à l'indicatif imparfait et au subjonctif présent : (que) nous pariions, (que) vous pariiez Construction 1. Parier avec qqn / parier contre qqn. Les deux sont corrects, mais parier avec qqn est plus fréquent : je parie cent francs avec vous ; contre qui avait-il parié ? 2. Je te parie... / je vous parie... À réserver à l'usage familier. Dans l'expression soignée, préférer : je parie avec toi, je suis prêt à parier avec toi que... 3. Parier pour / parier sur. Employer parier pour si le nom qui suit désigne une personne ; parier pour ou parier sur s'il désigne un animal ; parier sur dans les deux cas si l'enjeu est indiqué : je parie pour X dans le championnat d'Europe des mi-lourds ; vous pariez mille francs sur X ! Il a parié sur Princesse du Gazon dans la troisième (moins courant, mais correct : il a parié pour Princesse du Gazon). ● parier (expressions) verbe transitif (ancien français pairier, se comparer, avec l'influence du bas latin pariare, être égal) Il y a gros, beaucoup, tout à parier, il est presque certain, il y a de fortes raisons de croire. Je l'aurais parié, je m'en doutais. Je parie (en incise), je suppose, j'imagine. ● parier (homonymes) verbe transitif (ancien français pairier, se comparer, avec l'influence du bas latin pariare, être égal) ● parier (synonymes) verbe transitif (ancien français pairier, se comparer, avec l'influence du bas latin pariare, être égal) Mettre un enjeu sur un gagnant présumé à une épreuve...
Synonymes :
- jouer
Soutenir, affirmer avec vigueur que quelque chose est vrai
Synonymes :
- assurer
- gager (littéraire)
● parier
verbe transitif indirect
Mettre un enjeu sur un gagnant présumé : Parier sur six chevaux au tiercé.
Miser sur quelqu'un, quelque chose, mettre tous ses espoirs sur eux : Parions sur Pierre, il est très capable.
● parier (homonymes)
verbe transitif indirect
pariez
forme conjuguée du verbe parer
parier
v. tr.
d1./d Faire un pari, une gageure. Veux-tu parier que j'ai raison?
d2./d Engager (telle somme) dans un jeu d'argent fondé sur une compétition. Parier cent francs sur le favori.
d3./d Par ext. Soutenir avec assurance. Il y a gros à parier que...: il y a de fortes raisons de croire que...
⇒PARIER, verbe trans.
I. —Rare. Mettre de pair, accoupler. Synon. usuel apparier.
— Empl. pronom. Il n'y avait plus qu'à attendre (...) le premier soleil pâle qui fait (...) les perdrix se parier sur la plaine (VIALAR, Fusil, 1960, p.224).
II. A. —Engager (un enjeu) dans un pari, soutenir un pari. Synon. gager.
1. [Corresp.à pari A 1]
a) Parier (qqc.) (à, avec, contre qqn) + compl. prép. [Le compl. prép. désigne l'objet du pari] Ne risquez que cinq cents francs... Georges joue crânement bien à l'écarté, pariez pour lui (BALZAC, Début vie, 1842, p.463).
b) Parier (qqc.) (à, avec, contre qqn) que. [La complétive désigne l'objet du pari] Il parie avec Annibal de Lestrapade, un de ses amis, que sa femme ne lui sera pas infidèle (L.SCHNEIDER, Maîtres opérette fr., 1924, p.190). V. pari ex. 1:
• 1. ... deux polissons de dix ou douze ans qui marchaient devant nous. Le plus jeune disait à l'autre: «Je te parie quatre sous tout de suite que c'est moi qui a le premier proclamé la république et demandé la tête des tyrans! (...)»
MUSSET ds Le Temps, 1831, p.126.
c) Parier (qqc.) (à, avec, contre qqn) (de) + inf. [L'inf. désigne l'objet du pari] M. Morrel ne peut céder son cheval, son honneur étant engagé à ce qu'il le garde. —Comment cela? —Il a parié dompter Médéah dans l'espace de six mois (DUMAS père, Monte-Cristo, t.2, 1846, p.48). Mon oncle Charles (...) avait parié de sortir déguisé dans la rue en sonnant du cor (GIRAUDOUX, Bella, 1926, p.27).
2. JEUX. [Corresp. à pari A 2]
a) Parier (qqc.) (à, avec, contre qqn) + compl. prép. [Le compl. prép. désigne l'objet du pari] Le comte vient encore de parier cinq cents louis au moins sur Lusignan, et s'il a demandé une centaine de louis de Nana, c'est parce qu'un propriétaire doit toujours avoir l'air de croire à ses chevaux (ZOLA, Nana, 1880, p.1398). V. fortune ex. 15:
• 2. Il avait en nourrice trente coqs de combat, dans les fermes d'alentour. Il pariait chaque dimanche plusieurs centaines de francs au jeu de pigeons. Il était assidu des nombreux champs de courses de la région (...). Tous les passe-temps coûteux, d'instinct, lui plaisaient.
VAN DER MEERSCH, Empreinte dieu, 1936, p.44.
b) Rare. Parier (qqc.) (à, avec, contre qqn) que. [La complétive désigne l'objet du pari] Vous pouvez jouer:gagnant, c'est-à-dire que vous pariez que tel cheval franchira le poteau en vainqueur; ou vous pouvez jouer placé. Dans ce cas, vous pariez seulement que votre cheval terminera dans les trois premiers (ZITRONE, Courses, 1962, p.44).
c) Empl. abs. Ne jamais parier; ne pas aimer parier. Visiter les peintres, les sculpteurs en renom; assister aux courses de Chantilly, parier, quelquefois courir, n'y a-t-il pas là de quoi remplir la vie? (SANDEAU, Sacs, 1851, p.41). V. parieur, -euse. ex.
B. —Au fig.
1. Engager une attitude, une opinion; prédire la réussite. Parier + compl. prép. [Le compl. prép. désigne un inanimé ou une pers., objet du pari] Ne nous prononçons pas encore [sur les derniers quatuors de Beethoven]; il faut toujours parier pour le génie (DELACROIX, Journal, 1854, p.208). Peu d'années avant 1900, la partie n'était, pour l'essence, aucunement gagnée, et des esprits très sérieux eussent pu parier pour la vapeur ou pour l'électricité (P. ROUSSEAU, Hist. techn. et invent., 1967, p.345):
• 3. «Et maintenant pour qui dois-je parier? Pour Ludendorff ou pour Foch?» Et moi de lui répondre avec calme: «Vous pouvez d'abord parier pour moi, vous gagnerez (...)».
FOCH, Mém., t.2, 1929, pp.41-42.
2. Avoir la certitude, assurer.
a) Parier (à qqn) que. [La complétive désigne l'objet de la certitude] Elle était pâle, et le comte s'en aperçut. —Je parie, dit-il, que Valérie a la superstition de sa mère et de beaucoup de personnes de sa patrie (KRÜDENER, Valérie, 1803, p.48). Moi, je te parie que la première chose qu'il verra en entrant, c'est cette cendre sur le tapis (MAURIAC, Mal Aimés, 1945, I, 2, p.162).
— P. ext. (dans un sens affaibli). Admettre pour hypothèse sans pouvoir affirmer. Comme la joie est le signe évident d'une bonne attitude viscérale, on peut parier que toutes les pensées qui vont à la joie disposent aussi à la santé (ALAIN, Propos, 1921, p.301).
— Expr. et loc.
♦Je l'aurais parié. Je m'en serais douté, j'en étais sûr. Je l'aurais parié, fait-elle. Sens toi-même, Mathieu. La pauvre gosse empeste encore le genièvre (BERNANOS, Mouchette, 1937, p.1324).
♦P. hyperb. Je parie tout ce qu'on voudra (que); parier (sa tête, sa fortune, tout ce qu'on a) que. Il y a donc mille à parier contre un que je ne ferai pas ce voyage (STAËL, Lettres L. de Narbonne, 1793, p.148). Quelques braves ecclésiastiques lui ont écrit pour moi. Je parie tout ce qu'on voudra qu'ils ne réussiront pas même à lui faire tenir une lettre (BLOY, Journal, 1904, p.216). Sous ses dehors d'honnête homme, il y avait fort à parier que c'était un suppôt du diable (QUÉFFELEC, Recteur, 1944, p.196).
♦[En incise] Je parie. Je suppose, je pense. Ris donc; est-ce que tu t'ennuies? Eh, oui, je parie (SAND, Hist. vie, t.3, 1855, p.159). Quelle promenade! Vous avez été voir Compiègne, je parie! (MARTIN DU G., Thib., Pénitenc., 1922, p.717).
b) Parier (de) + inf. [L'inf. désigne l'objet de la certitude] Je parie vous apprendre à vous-mêmes (...) une foule de choses que vous ignorez (JOUY, Hermite, t.3, 1813, p.258). Le bourreau: Le métier c'est le métier. Tout est dans la délicatesse du noeud (...). Un garçon nerveux et sensible comme toi, je parie le faire danser quatre à cinq minutes (SALACROU, Terre ronde, 1938, III, 2, p.247).
Prononc. et Orth.:[], (il) parie []. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. a) 1313 pariier «comparer, mettre de pair avec» (Le Martyre de St Baccus ds A. JUBINAL, Nouv. rec. de contes, dits, fabliaux, I, 259); b) 1559 se parier à «se comparer ou s'égaler à» (AMYOT, Thésée, 1 ds HUG.); 2. 1547 «affirmer, s'engager sur une opinion» (MELIN DE ST GELAIS, OEuvres, éd. P. Blanchemain, t.1, p.65); 3. a) 1549 «mettre une somme dans un pari» (EST.); b) 1636 «gager que celui des joueurs qu'on désigne gagnera la partie» (MONET); c) 1662 empl. abs. «faire un pari, prendre le risque de choisir» (PASCAL, Pensées, éd. L. Lafuma, Seuil, fragment 418, p.550). B. 1464 «s'apparier, s'accoupler» (PIERRE MICHAULT, La Danse aux Aveugles, X ds OEuvres poétiques, éd. B. Folkart, p.107). Réfection, d'apr. le lat. pariare «rendre égal» et «être égal, aller de pair», pour A de l'a. fr. perier (se perier (a) «se comparer (à)» (Isopet Avionnet, éd. J. Bastin, II, 378, 10 var. Mss BPL XIVes.; se perier «aller de pair avec, s'associer» E. DESCHAMPS, OEuvres, éd. De Queux de Saint-Hilaire, III, 234, 14) dér. de l'adj. a. fr. per, pair (v. pair), et pour B de l'a. fr. pairier «accoupler» (soi pairier «s'accoupler», PERRIN D'ANGECOURT, Chansons, ms. Bibl. nat. fr. 846, f° 119c, XIIIes., cf. éd. G. Steffens 13, 3 var.), dér. de paire. Fréq. abs. littér.:806. Fréq. rel. littér.:XIXes.: a) 825, b) 1300; XXes.: a) 1448, b) 1152.
parier [paʀje] v. tr. [CONJUG. prier.]
ÉTYM. V. 1340 « égaler », fin XIIIe, soi pairier « s'égaler, se comparer », « s'accoupler »; XVIe, parier quelque chose contre quelqu'un « mettre de pair, mettre en balance », d'où le sens mod. proprt « mettre en jeu des sommes égales »; lat. pariare, rad. par « égal ».
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1 La chienne dont tout à l'heure je vous parlais est de race; j'en voulais avoir des petits; à grand-peine me procurai-je un mâle assorti, mais quand il fallut les parier, que d'arias !
Gide, Corydon, IIe dialogue, VI.
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II (1549). Mod.
1 Engager (comme enjeu) dans un pari. ⇒ Gager. || Il a parié mille francs avec un ami que l'accusé serait gracié. || Je te parie une bouteille de champagne que c'est lui qui gagnera. — (Sans compl. direct, l'enjeu n'étant pas précisé). Faire un pari. || Gamins qui parient à qui sautera le plus haut. || Il a parié de manger un gigot à lui tout seul. || Tu paries que je me jette à l'eau tout habillé ? Chiche ! — Parier pour le désistement d'un candidat. — (1690). Absolt. || Beaucoup parient pour, quelques-uns contre. || Il n'aime pas parier, il ne parie jamais.
2 (…) vers le milieu du siège, je pariai cent pistoles qu'il serait pris le 18 août; il ne fut pris que le lendemain (…) Tout cela, monsieur, me déroute si fort, que j'ai résolu de prédire toujours et de ne parier jamais.
Montesquieu, Lettres persanes, CXXX.
3 Grand frère Félix et sœur Ernestine parient : — « Il restera une semaine sans boire. » — « Allons donc, s'il tient trois jours (…) ce sera beau ».
J. Renard, Poil de Carotte, La timbale.
3.1 — Je parie, dit Narcense, que je devine quel métier vous faites.
— Parions ! Dix francs que vous ne devinez pas !
— Dix francs que je devine !
— Cochon qui s'en dédit.
R. Queneau, le Chiendent, p. 68.
♦ Par hyperb. (Pour exprimer avec vigueur une certitude). || Parier sa fortune que… || Je te parie tout ce que tu voudras qu'il ne viendra pas. ⇒ Affirmer, ficher (son billet). || Je vous parie que cette histoire finira mal. — Elle est arrivée en retard ? Je l'aurais parié. || Ah, ça, je l'aurais parié !, c'était évident, sûr.
4 Je parierais bien qu'elle se vante (…) je m'en suis même presque assurée.
Laclos, les Liaisons dangereuses, LIV.
♦ (Av. 1662). Par ext. Être à peu près certain que… || Je parie qu'il n'aura pas trouvé de place (→ Lanterner, cit. 2 et aussi mousser, cit. 4). — (Au sens très affaibli de « croire, supposer »). || Vous avez soif, je parie ? || Je parie qu'il a oublié d'éteindre le gaz.
5 Vous êtes un chêne, et je suis un arbuste (…) je parie que vous buvez du vin de Champagne quand je bois du lait (…)
Voltaire, Correspondance, 2130, 24 mai 1762.
6 Je parie même qu'il nous a lâchés, tout à l'heure, pour aller la rejoindre !
Flaubert, l'Éducation sentimentale, III, II.
7 Je parie que c'est du bluff, dit-il. Je te parie qu'il y aura un démenti dans la nuit.
Sartre, le Sursis, p. 304.
2 (1636). À l'occasion de jeux, de compétitions…, Engager (une somme) avec l'espoir que le joueur, le concurrent qu'on désigne remportera la victoire, auquel cas le parieur reçoit une somme plus importante. || Parier cent francs sur un coureur, un cheval. — (Sans compl. direct). || Je parie pour lui. — Il avait parié sur un toquard. ⇒ Jouer; prendre. — Absolt. || Parier aux courses. || Parier à trois contre un. — Pron., passif. || Des sommes énormes se parient au P. M. U.
8 C'est bête tout de même, de ne pas savoir pour quel cheval parier, disait Nana. Faut que je risque quelques louis moi-même.
Zola, Nana, XI.
♦ Par métaphore :
9 (…) ces hommes en vinrent à négliger de plus en plus souvent les règles d'hygiène qu'ils avaient codifiées (…) Ils pariaient, en somme sur le hasard et le hasard n'est à personne.
Camus, la Peste, p. 212.
♦ ☑ Loc. fig. (1868). Il y a… à parier. || Il y a beaucoup, gros (cit. 31), tout à parier (pour) que. ☑ Il y a cent (cit. 7 et 8) contre un à parier (pour) que… il y a beaucoup de chances, il est à peu près certain que…
10 On voit, je l'avoue, beaucoup de malhonnêtes gens parmi les roturiers; mais il y a toujours vingt à parier contre un qu'un gentilhomme descend d'un fripon.
Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse, 1re partie, LXII.
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Encyclopédie Universelle. 2012.