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purger

purger [ pyrʒe ] v. tr. <conjug. : 3>
• déb. XIIe; lat. purgare
1Débarrasser de ce qui altère, purifier. Techn. Purger le métal, les fils de soie. Cour. Purger un radiateur, en évacuer l'air pouvant gêner le fonctionnement. — Vider de son contenu (pour réparer, changer le liquide...). Purger les conduites d'eau en temps de gel. Purger un réservoir. vidanger.
2Vx Purifier (son âme); expier (ses péchés).
3Littér. Débarrasser d'une chose mauvaise, néfaste. Le rire « me purge de mes dégoûts » (Cocteau).
Débarrasser d'êtres néfastes, dangereux. « Purgez la terre des vaniteux, des niais » (Valéry).
4(XIVe) Anc. méd. Débarrasser (un organe, une humeur) d'impuretés dangereuses.
Mod. Administrer un purgatif à (qqn). Purger un malade. Pronom. Se purger : prendre un purgatif.
5(XIVe) Faire disparaître en subissant (une condamnation, une peine). « Je veux purger ma peine, je n'ai pas besoin de votre protection » (Sartre).
(XVIe ) Dr. Débarrasser (un bien) des charges qui le grèvent ( déshypothéquer).

purger verbe transitif (latin purgare, purifier) Administrer un purgatif à quelqu'un. Éliminer d'une enceinte, d'une canalisation l'air ou les gaz qui peuvent s'y trouver quand un liquide y circule, ou le liquide qui peut s'y condenser quand un gaz ou une vapeur y circule. Débarrasser un lieu, un milieu des éléments jugés dangereux : Purger un quartier des truands qui l'infestent. Débarrasser quelque chose de ce qui nuit, surcharge : Purger un discours de toute allusion risquée. Subir une condamnation jusqu'au terme fixé. Accomplir les actes juridiques nécessaires à l'apurement d'une situation : Purger la contumace. Tronçonner et enlever d'une grume une certaine portion incluant des tares graves, comme la pourriture, des éclats, etc. Débarrasser un métal en fusion des matières étrangères qu'il contient. Faire tomber les blocs instables des parois d'une excavation dans la roche. Faire subir au fil l'opération de la purge. ● purger (difficultés) verbe transitif (latin purgare, purifier) Conjugaison Le g devient -ge- devant a et o : je purge, nous purgeons ; il purgea. ● purger (expressions) verbe transitif (latin purgare, purifier) Pince à purger, longue tige en métal léger terminée par un pic en acier, utilisée pour purger manuellement les parois d'un chantier. Purger les hypothèques, remplir les formalités pour qu'un bien ne soit plus hypothéqué. ● purger (synonymes) verbe transitif (latin purgare, purifier) Débarrasser un lieu, un milieu des éléments jugés dangereux
Synonymes :
- nettoyer
Débarrasser quelque chose de ce qui nuit, surcharge
Synonymes :
- nettoyer

purger
v. tr.
d1./d Provoquer l'évacuation des selles de (qqn) au moyen d'un purgatif.
d2./d TECH Purifier (une substance). Purger un métal.
d3./d Effectuer la purge de (une canalisation, un appareil).
d4./d Débarrasser (une société) d'individus indésirables. Purger la ville d'une bande de malfaiteurs.
d5./d Purger une peine: subir la peine à laquelle on est condamné.
d6./d DR Purger les hypothèques: libérer un bien des hypothèques qui le grèvent.

⇒PURGER, verbe trans.
A. — 1. Vx ou techn. Débarrasser un corps, une substance d'éléments nuisibles qui l'altèrent. Synon. épurer, nettoyer, raffiner. Purger le sucre. Purger le fil de filature et éliminer encore ses imperfections de résistance (THIÉBAUT, Fabric. tissus, 1961, p. 57).
2. Évacuer (d'un appareil, d'une conduite) un fluide gênant. Purger un radiateur, des freins hydrauliques. Profitez donc de notre halte pour purger un peu le tuyau d'essence (ROMAINS, Knock, 1923, I, p. 3). Les musiciens retournèrent pour les purger les pavillons des contre-basses (PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p. 14).
P. anal., littér. Purifier. L'orage de la veille avait purgé l'atmosphère; jamais plus beau jour n'éclaira les Pyrénées (DUSAULX, Voy. Barège, t. 2, 1796, p. 57). Purger la ville des boues et l'air des maladies contagieuses (HUGO, N.-D. Paris, 1832, p. 234). Les passions de l'adolescence, qui dégagent la personnalité de ses vêtements d'emprunt, comme un coup de tonnerre purge le ciel des vapeurs qui l'enveloppent (ROLLAND, J.-Chr., Matin, 1904, p. 143).
3. a) MÉD. ANC. Débarrasser le corps ou, p. méton., un organe d'impuretés nuisibles à la santé (par une saignée, un clystère, un purgatif). Si Bloy n'avait pas (...) un pédant à pulvériser, il engueulait, dans une langue magnifique, un propriétaire, sa concierge (...), même son curé afin de purger ses humeurs (L. DAUDET, Idées esthét., 1939, p. 144).
Purger le cerveau. Dégager le cerveau. Mon rhume m'a peut-être purgé le cerveau, car je me sens plus léger et plus rajeuni (FLAUB., Corresp., 1854, p. 27).
b) Provoquer ou faciliter l'évacuation intestinale au moyen d'un purgatif administré par voie orale.
Qqn purge qqn (avec qqc.). Comme il m'est poussé un clou abominable en plein visage, il m'a purgé ce matin (FLAUB., Corresp., 1879, p. 261). V. lithine ex. de Zola.
Empl. pronom. réfl. Pour éviter l'appendicite (...) il faut se purger, mais pas comme on fait aujourd'hui avec de petites drogues: à grande eau, comme se purgeaient nos pères, du temps de Molière (RENARD, Journal, 1902, p. 764).
Qqc. purge qqn. Demandez au docteur, il vous dira que ces raisins-là me purgent (PROUST, Swann, 1913, p. 208). En plus, les belles prunes noires d'Agen (...) avaient purgé avec violence les soldats assoiffés et chapardeurs (DRUON, Louve Fr., 1959, p. 125).
B. — Au fig.
1. Vieilli ou littér. Débarrasser l'âme de ce qui la souille, l'esprit de ce qui l'encombre. Purger sa conscience. On ne peut pas facilement purger son âme avec le pinceau comme on le fait avec la plume (DELÉCLUZE, Journal, 1827, p. 429).
Empl. pronom. réfl. indir. Pour me purger l'esprit, après ce déjeuner (...), comme je souhaitais quelques heures de méditation paisible, j'ai fait une chose que je dois absolument t'avouer (DUHAMEL, Maîtres, 1937, p. 53). C'était l'heure où il éprouvait (...) le besoin de se purger l'âme (ABELLIO, Pacifiques, 1946, p. 31).
2. Débarrasser (une œuvre, une langue) de platitudes, de fautes contre le langage ou le goût. Les (...) académiciens furent institués (...) pour purger le langage de toute antique et populaire impureté (A. FRANCE, Opin. J. Coignard, 1893, p. 188). Leconte de Lisle a épuré la langue, l'a purgée de toutes les sottes métaphores pour lesquelles il était impitoyable (PROUST, Chron., 1922, p. 232).
3. Débarrasser (un lieu, un domaine) d'êtres néfastes ou réputés tels. Il déclare la guerre aux burgraves-bandits et en purge le Neckar, comme Barberousse et Rodolphe de Habsbourg en avaient purgé le Rhin (HUGO, Rhin, 1842, p. 328). Possible aussi qu'il eût mal accepté, pour purger ses champs des lapins, cette aide qu'il n'avait point requise (GENEVOIX, Raboliot, 1925, p. 69). Un titre que Laurent n'avait point écrit et qu'il ne lut pas sans malaise:Il faut purger la science des arrivistes et des profiteurs (DUHAMEL, Combat ombres, 1939, p. 132).
C. — DROIT
1. DR. PÉNAL et dans la lang. usuelle. Faire disparaître une peine, une condamnation en la subissant. Purger une accusation, la contumace, une peine. Ce fut cette semaine qu'on le pria de purger sa condamnation (BARRÈS, Enn. Lois, 1893, p. 53). Après avoir purgé ses vingt et un jours pour évasion (AMBRIÈRE, Gdes vac., 1946, p. 208):
Pendant ce temps, La Guillaumette et Croquebol (...) purgeaient en paix leur punition, allaient et venaient par les cours du quartier, la pelle sur l'épaule et la brouette au cul.
COURTELINE, Train 8 h 47, 1888, 3e part., 2, p. 231.
2. DR. CIVIL. Débarrasser (un bien) de certaines charges, d'une hypothèque. Purger une hypothèque. V. hypothèque A.
REM. 1. Purgateur, -trice, adj., rare. Qui purifie moralement, qui opère une purification, une catharsis. Cette crise purgatrice, qui chez l'extraverti est permanente, n'est ici qu'un accident intermittent (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 331). 2. Purgerie, subst. fém., sucr. ,,Lieu où l'on met les formes de sucres pour les blanchir`` (BOISTE 1823). Je t'avais donné la direction de la purgerie, tu t'en acquittes fort mal (SUE, Atar-Gull, 1831, p. 23).
Prononc. et Orth.:[], (il) purge []. Att. ds Ac. dep. 1694. Conjug. g est suivi de e devant a et o: purgeant, purgeons. Étymol. et Hist. 1. a) 1197 « rendre pur (l'âme) » (HÉLINANT, Vers de la mort, IV, 11 ds T.-L.), b) 1372-74 « épurer les passions par les arts » (N. ORESME, Politiques, éd. A.-D. Menut, f ° 308b); 1651 purger les passions (CORNEILLE, Imitation de Jesus-Christ, 2290); 2. ca 1200 « nettoyer (le blé) » (Li Dialoge Gregoire le pape, 56, 7 ds T.-L.); 3. ca 1265 « débarrasser le corps de ses impuretés » (BRUNET LATIN, Trésor, I, 101, éd. F. J. Carmody, 84); XIVe s. se purger (Moamin et Ghatrif, II, 3, 16 ds T.-L.); 4. 1583 terme de dr. « débarrasser (un bien) des charges qui le grèvent » (F. RAGEAU, Indice des droicts roiaux et seigneuriaux (d'apr. FEW t. 9, p. 613a)). Du lat. purgare « nettoyer », d'où en méd. « débarrasser, purger », dér. de purus (v. pur). Fréq. abs. littér.:337. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 443, b) 546; XXe s.: a) 381, b) 525.
DÉR. 1. Purgeage, subst. masc. a) Carr. ,,Nettoyage du front de taille ou du ciel de carrière pour les débarrasser des blocs branlants, dangereux pour les ouvriers`` (Lar. encyclop.). b) Sylvic. ,,Élimination des parties tarées du bois`` (PLAIS. 1969). c) Text. Dans la fabrication de la soie, nettoyage des fils de soie avant le tissage. Synon. purge. Purgeage du fil bobiné (...) un des rôles importants du bobinage (...) « purger » le fil de ses imperfections (THIÉBAUT, Fabric. tissus, 1961, p. 36). []. 1re attest. 1904 (Nouv. Lar. ill.); de purger, suff. -age. 2. Purgeoir, subst. masc. a) Vx. Bassin, réservoir de sable servant à filtrer les eaux de source avant leur entrée dans des canalisations ou un aqueduc. On établit un certain nombre de ces purgeoirs de distance en distance et l'on change, de temps à autre, les gravoirs et les sables (CHABAT t. 2 1876). b) Text. Lame de dévidoir à soie servant à purger les fils. (Dict. XIXe et XXe s.). []. 1res attest. a) 1530 « crible » (J. LEFÈVRE D'ÉTAPLES, Bible d'Anvers, Ames IX, 9 ds Fonds BARBIER), b) 1752 subst. masc. plur. « bassins où l'eau se purifie » (Trév.), 1832 subst. masc. sing. (RAYMOND), c) 1875 « pièce faisant partie des dévidoirs à soie où les fils passent pour se nettoyer » (Lar. 19e); de purger, suff. -oir.
BBG. — ARVEILLER (R.). Contribution à l'ét. du lex. fr. Mél. Gamillscheg (E.). München, 1968, pp. 31-32. — ARV. 1963, pp. 420-421 (s.v. purgerie). — GOHIN 1903, p. 243 (s.v. purgerie). — QUEM. DDL t. 11.

purger [pyʀʒe] v. tr. [CONJUG. bouger.]
ÉTYM. V. 1190, purgier; lat. purgare « nettoyer, purifier; débarrasser ».
1 Vx. Débarrasser (une substance matérielle) de ce qui l'altère, la souille; rendre plus pure (II.). Nettoyer; épurer, purifier (→ Impureté, cit. 3). || Purger le sucre, le raffiner.Techn. Mod. || Purger le fil de soie grège. Syn. : délaver. Purge.
(1904). Cour. Vider complètement d'un fluide indésirable. Vidanger. || Purger un bassin, un réservoir. Curer. || Purger un radiateur, un tuyau. || Purger des freins hydrauliques.
Par ext. Purifier.
1 (…) les passions de l'adolescence, qui dégagent la personnalité de ses vêtements d'emprunt, comme un coup de tonnerre purge le ciel des vapeurs qui l'enveloppent.
R. Rolland, Jean-Christophe, Le matin, I, p. 143.
2 Vx. Purifier (son âme); expier (ses péchés). || Purger sa conscience, la libérer. || Purger ses péchés. Effacer; purgatoire.Purger un affront, une honte, une offense. Laver.
2 (…) le sacré caractère,
Qui lave nos forfaits dans une eau salutaire,
Et qui purgeant notre âme et dessillant nos yeux,
Nous rend le premier droit que nous avions aux cieux (…)
Corneille, Polyeucte, I, 1.
(V. 1370, repris 1660). Spécialt. Épurer (les passions). Cf. Corneille, l'Imitation de J.-C., I, 24. — Théâtre. Supprimer par la catharsis, la purgation (→ Fomenter, cit. 1).
3 (La tragédie se fait) par une représentation vive, qui, excitant la pitié et la terreur, purge et tempère ces sortes de passions. (C'est-à-dire qu'en émouvant ces passions, elle leur ôte ce qu'elles ont d'excessif et de vicieux, et les ramène à un état modéré et conforme à la raison.)
Racine, Traductions, Fragm. de la Poétique d'Aristote.
3 Littér. Débarrasser (d'une chose mauvaise, néfaste). || Purger son esprit des erreurs, des préjugés, des soucis. || Le rire me purge de mes dégoûts (→ Aérer, cit. 2). || Purger son œuvre de tout soupçon d'érotisme (cit. 3). Expurger, retrancher.Débarrasser (d'êtres néfastes, dangereux). || Purger la terre d'un coquin (→ Démesuré, cit. 5), des vaniteux, des niais (→ Exterminer, cit. 6). || Purger la mer des pirates (cit. 2).
4 Reste impur des brigands dont j'ai purgé la terre.
Racine, Phèdre, IV, 2.
5 Voilà la source d'un comique sans second, à mon goût : il n'est pas destructeur; il est purgé de toute ironie.
André Suarès, Trois hommes, « Dostoïevski », V.
(1789, in D. D. L.; repris XXe). Éliminer. || « Purger les intrigants » (texte de 1794, in Brunot). Purge.
4 (V. 1265). Méd. Vx. Débarrasser (un organe, une humeur) d'impuretés dangereuses. || Purger la bile. || Purger un poison. Chasser.Par ext. || Purger un organe, le dégager en chassant les impuretés. || Purger le cerveau, l'estomac, le ventre ( Balayer, désobstruer).Purger un malade par une saignée (→ Objecter, cit. 1), un clystère, un purgatif.
6 (Le tabac) réjouit et purge les cerveaux humains (…)
Molière, Dom Juan, I, 1.
(XIVe). Mod. Cour. Traiter (un malade) en provoquant ou en facilitant les évacuations intestinales par un médicament administré par voie buccale, et qui stimule les mouvements péristaltiques (→ 2. Mort, cit. 10). Purgatif, purgation, purge. || Purger légèrement qqn avec un laxatif.Absolt. || Purger, saigner, droguer (→ Grabat, cit. 4). || Les médecins du XVIIe siècle ne songeaient qu'à purger et saigner (cf. Monsieur Purgon, personnage du Malade imaginaire).
5 (1583; XIVe, « justifier [un accusé] en faisant disparaître l'accusation »). Dr. Faire disparaître (une condamnation, une peine). || Purger l'accusation, en soumettant au jury les questions de l'acte d'accusation. || Purger la contumace, en se constituant prisonnier ou en tombant aux mains de la justice (cf. Voltaire, in Littré).
6.1 (…) il est bon que vous sachiez d'abord que l'affaire que vous avez cru terminée ne l'est point. On vous a dit qu'elle n'existait plus, on vous a induite en erreur; le décret n'a point été purgé.
Sade, Justine…, t. I, p. 97-98.
Cour. Faire disparaître en subissant. || Purger la condamnation, sa peine. Subir (→ 2. Mort, cit. 9; passible, cit. 2). || Purger une punition.
7 — Laissez-moi. Je veux purger ma peine, je n'ai pas besoin de votre protection.
Le général éclata de rire (…)
— Purger ta peine ? Pour qui te prends-tu, petit imbécile ? (…) il n'y aura pas de guerre et tu n'as jamais été déserteur.
Sartre, le Sursis, p. 347.
6 (XVIe). Dr. Débarrasser (un bien…) des charges qui le grèvent. || Purger des droits immobiliers de privilèges et d'hypothèques (→ Détenteur, cit. 2), les déshypothéquer.
——————
se purger v. pron.
1 Vx. Se purifier.Se justifier. || « Dans les causes criminelles indécises, on se purgeait par serment » (Voltaire, Essai sur les mœurs, XXII).
2 Se débarrasser. || Se purger des excréments (cit. 1, Rabelais) naturels.Figuré :
8 M. Chavegrand semblait soudain très abattu. Il passa plusieurs fois sur son visage une main noire de poussier. Un jeune garçon ne put s'empêcher de rire. Toute l'assistance, de nouveau, rit comme pour se purger de l'angoisse.
G. Duhamel, Salavin, VI, II.
3 Prendre une purge. || « (…) il vous faut purger Avec quatre grains d'ellébore » (cit. 1, La Fontaine).
9 Tu sais que demain il faut te purger, le docteur l'a dit, et Reine te fera prendre du bouillon aux herbes dès sept heures (…)
Balzac, la Cousine Bette, Pl., t. VI, p. 301.
——————
purgé, ée p. p. adj.
Vx. || Passions purgées. || Livres purgés (→ Cagoterie, cit.). Expurger, p. p.Malade purgé et saigné.Peine purgée.
CONTR. Infecter.
DÉR. Purgeoir, purgeur, purgeuse.

Encyclopédie Universelle. 2012.