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rime

rime [ rim ] n. f.
• v. 1160; de rimer
1Disposition de sons identiques à la finale de mots placés à la fin de deux unités rythmiques; élément de versification, procédé poétique que constitue cette homophonie. Rime et assonance. Mot employé pour la rime. « Rime, qui donnes leurs sons Aux chansons » (Sainte-Beuve). « nous ne pourrons jamais secouer le joug de la rime; elle est essentielle à la poésie française » (Voltaire). « Ô qui dira les torts de la Rime » (Verlaine). Rime riche, comprenant au moins une voyelle et sa consonne d'appui (ex. image — hommage). Rime pauvre (ex. ami — pari). Rime féminine, masculine, terminée par e muet ou non. Rimes plates, rimes croisées (ou alternées), rimes embrassées. Rime intérieure, à l'hémistiche. — Rime pour l'oreille (rime véritable) et rime pour l'œil (ex. aimer — amer). Rime en -age, en -ment, etc.,mots terminés par ces finales. Dictionnaire de rimes.
2Loc. SANS RIME NI RAISON : d'une manière incompréhensible, absurde. Il est parti sans rime ni raison. Ça n'a ni rime ni raison, aucun sens. — (Au sens 1) « Il faut que la rime soit raison » (Alain).

rime nom féminin (francique rîm, rang) Retour, à la fin de deux ou plusieurs vers, de la même consonance de la terminaison, accentuée, du mot final. ● rime (citations) nom féminin (francique rîm, rang) Nicolas Boileau, dit Boileau-Despréaux Paris 1636-Paris 1711 Quelque sujet qu'on traite, ou plaisant, ou sublime, Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime. L'Art poétique Nicolas Boileau, dit Boileau-Despréaux Paris 1636-Paris 1711 La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. L'Art poétique Nicolas Boileau, dit Boileau-Despréaux Paris 1636-Paris 1711 Dans les combats d'esprit savant maître d'escrime, Enseigne-moi, Molière, où tu trouves la rime. Satires Nicolas Boileau, dit Boileau-Despréaux Paris 1636-Paris 1711 Maudit soit le premier dont la verve insensée Dans les bornes d'un vers renferma sa pensée, Et, donnant à ses mots une étroite prison, Voulut avec la rime enchaîner la raison. Satires Germain Nouveau Pourrières 1851-Pourrières 1920 […] La rime, oiseau qu'on prenait D'un grain de sel sur la queue. Premiers Vers, Retour Gallimard Paul Verlaine Metz 1844-Paris 1896 Ô qui dira les torts de la Rime ! Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime ? Jadis et naguère, Art poétique Messeinrime (expressions) nom féminin (francique rîm, rang) N'avoir ni rime ni raison, être dépourvu de tout bon sens, être inexplicable.

rime
n. f.
d1./d Retour des mêmes sons à la fin de deux périodes rythmiques ou de deux vers. Rimes pauvres, où l'identité porte seulement sur la voyelle accentuée (passé / chanté). Rimes riches, où l'identité porte à la fois sur la voyelle accentuée, sur la consonne qui la suit et sur celle qui la précède (cheval / rival). Rimes féminines, rimes masculines, terminées ou non par un e muet.
|| Rime pour l'oeil: identité graphique, sans homophonie (aimer / amer).
d2./d Loc. Sans rime ni raison: d'une manière absurde, dénuée de sens.

⇒RIME, subst. fém.
Répétition à la fin de deux ou plusieurs vers de la dernière voyelle accentuée ainsi que des phonèmes qui éventuellement la suivent ou la précèdent. J'inventai ce vers qui n'avait ni rime ni mètre (CLAUDEL, Ville, 1901, III, p. 488):
Ô rime! Qui que tu sois,
Je reçois
Ton joug; et long-temps rebelle,
Corrigé, je te promets
Désormais
Une oreille plus fidèle.
SAINTE-BEUVE, Poés., 1829, p. 30.
Vieilli, gén. au plur. Vers. Mettre en rimes. Elle connaissait madame sainte Catherine par des récits tirés de quelque histoire en langue vulgaire (...) en prose ou en rimes (A. FRANCE, J. d'Arc, t. 1, 1908, p. 40).
[P. oppos. à raison] La forme (p. oppos. au sens). Ta chanson Est mauvaise, et la rime y gêne la raison (HUGO, Cromw., 1827, p. 179).
Sans rime ni raison. Sans cohérence, sans explication plausible et rationnelle, dépourvu de sens. Ces mots, dont je ne sais même pas le sens (...) me sont venus à la bouche, sans rime ni raison (PROUST, Prisonn., 1922, p. 338).
P. méton.
♦ Son qui est répété. Une ballade sonore, à rimes éclatantes (LEMAITRE, Contemp., 1885, p. 18).
Rime en (suivi d'une syll.). Rime en -ure. Les mezzos, faisant échos aux rimes, en tin, répètent tin tin tin, pour imiter la cloche de l'angelus. C'est bête à pleurer, ça plaira beaucoup (COLETTE, Cl. école, 1900, p. 246).
Rime à (suivi d'un mot). Mais, même plus de rimes à lune... Ah! quelle regrettable lacune! (LAFORGUE, Imit. Lune, 1886, p. 271).
♦ Mot qui contient la rime. Un libraire qui, donnant un dictionnaire de rimes à un poète, lui dit: « Celui-là est bon. » (RENARD, Journal, 1900, p. 611).
[Suivi d'un adj. déterminatif qui précise ses caractéristiques]
♦ [Sa sonorité] Rime féminine. Rime masculine.
♦ [Sa qualité]
Rime pauvre. Rime constituée par la répétition de la voyelle tonique en finale absolue. On rencontre la même voyelle (rime pauvre) comme dans cela et dada (MAR. Lex. 1933).
Rime suffisante. Rime constituée par la répétition de la voyelle tonique et des sons qui la suivent. Sonnets à rimes croisées, à rimes plates, à rimes riches, à rimes suffisantes (REYBAUD, J. Paturot, 1842, p. 6).
Rime riche. Rime constituée par la répétition de la voyelle tonique et de sa consonne d'appui. La rime riche est une grâce, sans doute, mais elle ramène trop souvent les mêmes formules (NERVAL, Bohême gal., 1855, p. 71).
Rime léonine. V. léonin2.
Rime pour l'œil. Rime semblable graphiquement mais qui diffère phonétiquement d'une autre. Peu à peu l'absurdité des rimes pour l'œil a été perçue; des oreilles ont en vain cherché à différencier tels sons masculins, mer, de tels sons féminins, mère (GOURMONT, Esthét. lang. fr., 1899, p. 224).
♦ [Sa place] Rime finale. L'influence — au point de vue technique — de Paul Fort: rimes intérieures (RIVIÈRE, Corresp. [avec Alain-Fournier], 1906, p. 94).
Rime batelée. V. batelée2.
Rime couronnée.
Rime croisée. Rime constituée de deux couples de rimes féminines et masculines entrecroisées. Du fond de ma solitude, j'inonderai le monde d'un déluge de rimes croisées (MUSSET, Hist. merle bl., 1854, p. 70).
Rime embrassée. Rime constituée d'un couple de rimes d'une espèce (masculines ou féminines) qui enserre un couple d'une autre espèce. D'après l'ordre dans lequel elles se présentent, on distingue des rimes suivies ou accouplées ou plates (aa-bb), croisées (ab-ab), embrassées (abba), enlacées (abc-acb, abc-cba, etc.) (MAR. Lex. 1933).
Rime fraternisée.
Rime plate. Rime qui est accouplée immédiatement à une autre. Un poème de six cents vers à rimes plates (VALÉRY, Variété [I], 1924, p. 61).
Rime redoublée.
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1165 versif. ([CHRÉTIEN DE TROYES], Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 3); 2. fin XIIIe-déb. XIVe s. [ms. du XVe s.] n'y regarder ne rime ne raison « abandonner toute considération de convenance et de bon sens » (L'Art d'Amours, éd. Br. Roy, 3669); ca 1400 n'y avoir ryme ne raison « n'y avoir ni logique ni cohérence » (EUSTACHE DESCHAMPS, Œuvres, éd. Queux de Saint-Hilaire, t. 7, p. 351, 113); 1405 sans rime et sans raison (GERSON, Œuvres, éd. P. Glorieux, t. 7, p. 1159); 1784 sans rime ni raison (DIDEROT, Jacques le Fataliste, p. 642). Étymol. incertaine. On a proposé le lat. rhythmus, v. rythme et l'a. b. frq., a. h. all. rim « série, nombre ». Ces 2 hyp. posent le probl. du genre, rhythmus et rim étant masc. tandis que le fr. rime est fém. L'a. prov. rim, masc. considéré jusqu'ici comme la forme primitive à côté du fr. rime et de l'a. prov. rima supposés de formation plus récente, est en fait un doublet de la région toulousaine et langued. du fém. rima (v. P. ZUMTHOR ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg t. 2 n ° 1 1964, p. 188 qui nous montre par ailleurs que l'hyp. du EWFSrime est présenté comme un déverbal de rimer « faire des rimes », d'un gallo-rom. rimare « disposer sur un rang », repose sur une forte part de probab., ibid., p. 192). L'étymon rhythmus pour lequel on a suggéré l'évol. à partir du sens « vers non métrique » à « vers rimé » puis « rime », se heurte à des difficultés d'ordre phonét. et sém. Les formes rimmo, remmo attendues en ital. et les formes intermédiaires ritme, ridme attendues en fr. ne sont pas att. et il est difficile de comprendre comment rhythmus qui désigne en b. lat. le vers non métrique simpl. accentué dont le caractère fondamental est la cadence, a pu prendre le sens de « rime », la rime n'y ayant qu'un caractère secondaire. L'a. b. frq. rim, d'apr. l'a. h. all. rim « série, nombre », phonét. plausible, semble convenir pour le sens (du sens de « suite » on a facilement pu passer à celui de « série de fins de vers semblables » puis « rime »), mais rime serait le seul mot de l'anc. terminol. littér. à provenir du germ. (v. P. ZUMTHOR, op. cit., p. 189). L'orig. de l'expr. sans rime ni raison fait elle aussi difficulté, on peut difficilement retenir l'hyp. retenue par BL.-W.1-5, qui y voit une formule issue du lat. médiév.: ,,metrum est ratio cum modulatione, rhythmus est modulatio sine ratione``, cette citat. qui omet après ratione l'adj. metrica, étant habilement tronquée; la solution proposée par REY-CHANTR. Expr., qui repose sur une oppos. de la forme poét. (la rime) et du contenu conceptuel ou narratif (la raison) semble plus vraisemblable. V. FEW t. 16, pp. 716b-719b; N. TÖRNQVIST, Zur Geschichte des Wortes Reim, Lund, 1935; P. ZUMTHOR, op. cit., pp. 187-204 et M. Fr. fasc. 14-15, 1984, pp. 419-436. Fréq. abs. littér.:747. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 812, b) 1 047; XXe s.: a) 1 569, b) 978. Bbg. CHAUSSERIE-LAPRÉE (J.-P.). Pour une ét. des organisateurs phoniques en poésie: les leçons de la rime. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1978, t. 16, n ° 2, pp. 251-271. — JAFFRÉ (J.). Sur rime et sens. Fr. auj. 1980, n ° 51, pp. 43-49. — MOREL (M.-A.). Pour une typologie des fig. de rhét. DRLAV. 1982, n ° 26, p. 55.

rime [ʀim] n. f.
ÉTYM. V. 1160; l'étymologie traditionnelle (lat. rhythmus; → Rythme) est écartée par Wartburg, pour des raisons phonétiques (absence d'une forme intermédiaire en ritme ou ridme, en anc. franç.) et sémantiques (rhythmus désigne en bas lat. le vers non métrique simplement accentué, et un caractère fondamental du vers, sa cadence, la rime n'étant qu'un caractère secondaire); p.-ê. du francique rim « série, nombre » (anc. haut all. Rîm, n. m.); le provençal rim est du masculin; on explique le féminin par une dérivation du verbe rimer ou d'un verbe francique rîman (Wartburg), mais « l'origine germanique d'un terme rhétorique est très improbable, et à plus forte raison d'un mot commun à l'ensemble des langues romanes » (Guiraud, selon qui rime vient du latin rimare « chercher, sauter », rythme étant une fausse latinisation humaniste).
1 Disposition de sons identiques à la finale de mots placés à la fin de deux unités rythmiques; élément de versification, procédé poétique que constitue cette homophonie. Consonance; poésie, vers (→ Césure, cit. 1, Boileau; mètre, cit. 1). || La rime « a l'immense mérite de contraindre le poète à penser par séries associatives sonores » (H. Morier, Dict. de rhétorique). || Rime et assonance (cit. 1). || La contrainte de la rime. || Expression employée pour la rime (→ Bannir, cit. 21).La rime et la raison, et la pensée : la forme, la technique poétique et le fond. || Celui qui « Voulut avec la rime enchaîner (cit. 8) la raison » (Boileau). || La rime et l'idée (→ Mesure, cit. 36). || Laisser sa pensée se gouverner (cit. 46) par la rime (→ ci-dessous, 3.).
1 Si ne suffit d'écrire maint blason,
Mais il convient garder rithme (sic) et raison :
Rithme et raison, ainsi comme il me semble
Doivent toujours être logés ensemble.
Clément Marot, Épîtres, LXXV.
2 La Ryme (sic) n'est autre chose qu'une consonance et cadence de syllabes, tombantes sur la fin des vers, laquelle je veux que tu observes tant aux masculins qu'aux féminins, de deux entières et parfaites syllabes, ou pour le moins d'une aux masculins, pourvu qu'elle soit résonante et d'un son entier et parfait.
Ronsard, l'Art poétique, De la Ryme.
3 Que toujours le bons sens s'accorde avec la rime :
L'un l'autre vainement ils semblent se haïr;
La rime est une esclave, et ne doit qu'obéir.
Boileau, l'Art poétique, I.
4 (…) nous ne pourrons jamais secouer le joug de la rime; elle est essentielle à la poésie française. Notre langue ne comporte que peu d'inversions; nos vers ne souffrent point d'enjambement (…) nos syllabes ne peuvent produire une harmonie sensible par leurs mesures longues ou brèves; nos césures et un certain nombre de pieds ne suffiraient pas pour distinguer la prose d'avec la versification : la rime est donc nécessaire aux vers français.
Voltaire, Disc. sur la tragédie.
5 Rime, qui donnes leurs sons
Aux chansons,
Rime, l'unique harmonie
Du vers qui, sans tes accents
Frémissants
Serait muet au génie (…)
Sainte-Beuve, Poésies et pensées de Joseph Delorme, « À la rime ».
6 Ô qui dira les torts de la Rime ?
Quel enfant sourd ou quel nègre fou
Nous a forgé ce bijou d'un sou
Qui sonne creux et faux sous la lime ?
Verlaine, Jadis et Naguère, Sonnets et autres vers, « Art poétique ».
7 (…) le vrai poète est celui qui trouve l'idée en forgeant le vers. Il faut que la rime soit raison. Il faut que l'on sente que l'écrivain n'aurait point tourné par là s'il avait écrit en prose, et que la belle rime a apporté avec elle l'image brillante, que rien n'expliquerait, que rien même ne justifierait sans la nécessité de rimer. Miracle toujours sensible à l'oreille du lecteur; miracle renouvelé.
Alain, Propos, 24 août 1921, Matière et forme.
8 Pour moi (et d'autres sans doute), la rime à chaque vers vous apporte un peu de jour, et non de nuit, sur la pensée : elle trace des chemins entre les mots, elle lie, elle associe les mots d'une façon indestructible, fait apercevoir entre eux une nécessité qui, loin de mettre la raison en déroute, donne à l'esprit un plaisir, une satisfaction essentiellement raisonnable. Entendons-nous : je parle de la rime digne de ce nom, qui est à chaque fois résolution d'accord, découverte, et non pas de ce misérable écho mécanique, qui n'est qu'une cheville sonore, et qui n'a pas plus droit de cité en poésie que le mirliton n'est poète, que n'est le faiseur de bouts-rimés.
Aragon, les Yeux d'Elsa, Appendice, III. Cf. tout ce texte, et, du même auteur, la Rime en 1940 (in le Crève-cœur).
Rimes très riches, comprenant plusieurs syllabes identiques. || Rime léonine ( 2. Léonin). || Rimes riches, comprenant au moins une voyelle et sa consonne d'appui : imagehommage; ou selon certains, une voyelle et la voyelle précédente : harem — Jérusalem (H. Morier). → 1. Facture, cit. 2. || Rime pauvre (ex. : ami — pari). || Rimes défectueuses.Rime féminine; rime masculine. || Alternance des rimes (masculines et féminines).Succession de rimes : rimes suivies, accouplées ou plates (infra cit. 4); rimes croisées ou alternées ( Croisure); rimes embrassées, enlacées… || Rimes triplées, rejetées à la fin de trois vers successifs. || Rimes annexées, « concaténées », reprises au début du vers suivant. || Poème composé sur une rime. Monorime.Rime finale (rime proprement dite) et rime médiane ou intérieure. || Rimes internes brisées (à l'hémistiche et à la fin du vers), rimes « batelées » (à la fin du vers et à la fin de l'hémistiche suivant).Rimes pour l'oreille (rime véritable) et rime pour l'œil ou rime normande (ne correspond pas à des sons identiques : aimer, amer).Rime en -age, en -ment, etc., mots terminés par ces finales.Dictionnaire de rimes.
9 Ce brave maître lui apprit aussi qu'il y avait des rimes masculines et féminines; sur quoi Belâtre lui dit avec admiration : Est-ce donc que les vers s'engendront comme des animaux, en mettant le mâle avec la femelle ?
Furetière, le Roman bourgeois, II, p. 194.
Par anal. Finales identiques de mots voisins, dans un groupe (ex. : pêle-mêle; tu parles, Charles).
2 (V. 1165). Vx. Vers (→ Ardeur, cit. 28, Boileau). || Mettre en rimes : rimer, composer sous forme de vers rimés.
3 (XVIIe; il n'y a rime ne raison, fin XIVe). Sans (ni) rime ni raison : d'une manière incompréhensible, absurde (→ Ordurier, cit.). || Une histoire sans rime ni raison. → Sans queue (cit. 28) ni tête. Par ext. || Il est parti sans rime ni raison, d'une manière inattendue, inexplicable.Cela n'a ni rime ni raison, aucun sens.
DÉR. V. 1. Rimer.

Encyclopédie Universelle. 2012.