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soulager

soulager [ sulaʒe ] v. tr. <conjug. : 3>
XIIIe; réfect., d'apr. l'a. fr. soulas « consolation » (lat. solacium), de suzlegier 1160; lat. pop. °subleviare, class. sublevare
1Débarrasser (qqn) d'une partie d'un fardeau, dispenser (d'un effort ou d'une fatigue). décharger. « Ayez l'obligeance de porter notre casque [...] pour soulager notre personne » (Jarry). Plaisant Un pickpocket m'a soulagé de mon portefeuille. délester. (Compl. chose) Soulager un mur, un linteau, diminuer la poussée qui s'exerce sur lui.
2Débarrasser, partiellement (qqn) de ce qui pèse sur lui. Soulager qqn d'une douleur, d'un remords, d'une inquiétude. « La morphine ne fait pas nécessairement dormir ceux qu'elle soulage » (Duhamel). apaiser, calmer. « Pleurez, cela vous soulagera » (Flaubert). « Cela la soulageait de s'accuser » (A. Daudet). Elle a été soulagée d'apprendre son retour. Soulager les entreprises par des aides, des exonérations.
Aider, secourir (les pauvres, les malheureux). « Songer avant tout aux foules déshéritées et malheureuses, les soulager » (Hugo) .
3Rendre moins pesant, moins pénible à supporter. alléger. Soulager les maux. « La possibilité de soulager et de vaincre [...] cette bizarre affection de l'Ennui » (Baudelaire).
4Pronom. Fam. Satisfaire un besoin naturel; spécialt Uriner. « un convive plein comme une barrique, sortait jusqu'aux arbres prochains, se soulageait » (Maupassant).
Fig. Se libérer de ce qui pèse ou oppresse. « Leurs cœurs ulcérés se soulageaient, [...] chacun à son tour disait son grief » (Zola) .
⊗ CONTR. Accabler, gêner; aggraver.

soulager verbe transitif (latin populaire subleviare, soulever, du latin classique sublevare, avec l'influence de alleviare, alléger) Débarrasser quelqu'un, quelque chose d'une partie de sa charge : Soulager l'avant de la voiture. Décharger quelqu'un, une collectivité d'une partie des obligations qu'ils assument : Réduire certaines taxes pour soulager les entreprises. Délivrer quelqu'un d'une souffrance physique ou morale : Ce médicament devrait vous soulager de votre mal de tête. Rendre un mal moins pénible, plus supportable : Ses amis l'entourent d'affection pour soulager sa peine. Familier. Voler quelque chose à quelqu'un : On l'a soulagé de son portefeuille.soulager (citations) verbe transitif (latin populaire subleviare, soulever, du latin classique sublevare, avec l'influence de alleviare, alléger) Bible Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. Évangile selon saint Matthieu, XI, 28 soulager (difficultés) verbe transitif (latin populaire subleviare, soulever, du latin classique sublevare, avec l'influence de alleviare, alléger) Conjugaison Le g devient -ge- devant a et o : je soulage, nous soulageons ; il soulagea. ● soulager (synonymes) verbe transitif (latin populaire subleviare, soulever, du latin classique sublevare, avec l'influence de alleviare, alléger) Débarrasser quelqu'un, quelque chose d'une partie de sa charge
Synonymes :
- alléger
Contraires :
- charger
- surcharger
Décharger quelqu'un, une collectivité d'une partie des obligations qu'ils assument
Synonymes :
- débarrasser
- décharger
Contraires :
- accabler
- écraser
- grever
Délivrer quelqu'un d'une souffrance physique ou morale
Synonymes :
- aider
- apaiser
- calmer
- consoler
- détendre
- guérir
- réconforter
Contraires :
- accentuer
- accroître
- aggraver
- alourdir
- aviver
- intensifier
Rendre un mal moins pénible, plus supportable
Synonymes :
- adoucir
- atténuer
- endormir

soulager
v.
rI./r v. tr.
d1./d Débarrasser (qqn) d'une partie d'un fardeau, d'une charge. Soulager une bête de somme.
Plaisant Soulager qqn de son argent, le lui voler.
|| (Objet n. de chose.) Soulager une poutre.
d2./d Débarrasser (qqn) d'une partie de ce qui lui est pénible (souffrance, angoisse, misère, etc.). Soulager un malade.
d3./d Rendre (qqch) moins pénible à supporter. Cette piqûre soulagera ses douleurs.
rII./r v. Pron. Fam. Uriner, déféquer.

⇒SOULAGER, verbe trans.
I. A. — Soulager qqn, un animal (de qqc.). Décharger un être animé d'un fardeau qu'il porte, le dispenser d'un effort, lui épargner de la fatigue. Soulager une bête de somme. Pour mes parents, c'était la fin d'une étape où je n'avais servi à rien. Maintenant, j'étais utilisable. Mes deux bras allaient soulager les autres bras (DEBATISSE, Révol. silenc., 1963, p. 21).
En partic., pop. Voler. Soulager qqn de son portefeuille. Il savait le propriétaire absent avec sa famille et ses domestiques (...). Des gens très riches, donc, en les soulageant de quelques bibelots, on ne leur ferait aucun tort véritable (BOURGET, Conflits int., 1925, p. 226).
B. — Soulager qqc. de qqn. Soulager les inquiétudes, le cœur, la mémoire de qqn. C'était une innovation soufflée par la jeune fille à Mouret, des femmes de service chargées de porter les articles, ce qui soulageait la fatigue des vendeuses (ZOLA, Bonh. dames, 1883, p. 779).
C. — Au fig. Soulager qqn (de qqc.)
1. Délivrer quelqu'un d'une souffrance physique ou morale, rendre celle-ci plus supportable. Anton. accabler. Le diagnostic d'ictère d'origine cancéreuse étant porté, il faut essayer de soulager le malade par une opération chirurgicale. À l'intervention on découvre la tumeur pancréatique qui a pu déjà métastaser dans le péritoine ou le foie (QUILLET Méd. 1965, p. 154):
Nous allons examiner le traitement des deux autres espèces d'asthme, savoir l'asthme humide et l'asthme sec; mais auparavant nous indiquerons les moyens de soulager les asthmatiques pendant l'accès, en sorte que le traitement de l'asthme se trouvera divisé en trois parties.
GEOFFROY, Méd. prat., 1800, p. 131.
2. a) Libérer d'un poids, d'un souci, d'un remords. Remarquant dans tout homme de guerre quelque chose d'ouvert et de noblement dégagé, je pensai que cela venait d'une âme reposée et soulagée du poids énorme de la responsabilité (VIGNY, Serv. et grand. milit., 1835, p. 65). Divers éléments travaillistes se demandaient (...) si De Gaulle et ses compagnons ne donnaient pas dans le fascisme. Je vois encore M. Attlee entrer doucement dans mon bureau, solliciter les assurances propres à soulager sa conscience de démocrate, puis, après m'avoir entendu, se retirer en souriant (DE GAULLE, Mém. guerre, 1954, p. 199).
b) Diminuer les charges qui pèsent sur quelqu'un. Arrangement conventionnel, qui soulage l'esprit (ALAIN, Propos, 1921, p. 322).
c) Aider quelqu'un qui est malheureux, qui est dans le besoin. Autrefois, en France, les femmes étaient des lumières bienfaisantes, elles vivaient pour soulager ceux qui pleurent, encourager les grandes vertus, récompenser les artistes et en animer la vie par de nobles pensées (BALZAC, Langeais, 1834, p. 257). Il soulageait les misères, tâchait de regrouper les prisonniers, ramassait le manger qu'on jetait (VAN DER MEERSCH, Invas. 14, 1935, p. 165).
Empl. pronom. Se libérer de ce qui opprime, de ce qui pèse. Elle l'accabla, elle se soulagea, en lui jetant à la face tout ce qu'elle répétait contre elle, depuis un mois (ZOLA, Germinal, 1885, p. 1331). Que Tim, que Siné, que Jean Effel se soulagent enfin de toute la haine dont ils débordent à l'égard de ce qui, de leur point de vue, est en effet haïssable (MAURIAC, Nouv. Bloc-Notes, 1960, p. 407).
D. — Loc. verb. Soulager son ventre (vieilli), se soulager, verbe pronom., fam. Satisfaire un besoin naturel. Elle donne de curieux détails sur son voyage à travers l'Allemagne du nord, en 1798. L'a frappée, entre autres choses, l'affreuse puanteur de ce pays où l'on se soulageait partout et n'importe où, dans les rues comme dans les champs, sans pudeur aucune (GREEN, Journal, 1953, p. 224).
II. — Soulager qqc. (de qqc.)
A. — TECHNOL. Décharger, diminuer le poids, l'encombrement. Pour soulager les attaches des supports de fermes on a été conduit dans un grand nombre de locomotives à prolonger une partie des boulons de ferme jusqu'à la tôle de berceau de boîte à feu (HERDNER, Constr. et conduite locomot., t. 1, 1887, p. 102). Pour le remplacement de ce type de coussinet, le processus est le suivant: démonter le chapeau du palier, enlever le coussinet supérieur; soulager ensuite la transmission à proximité du palier à visiter (AMBROISE, Monteur mécan., 1949, p. 33).
CONSTR. Diminuer l'effort, la pression, la charge; en partic., ,,répartir sur plusieurs points d'appui le poids d'une construction ou d'un élément de construction`` (NOËL 1968). Soulager une poutre, un plancher.
B. — MARINE
1. Soulever, lever. D'après son ordre [du capitaine Nemo], le bâtiment fut soulagé, c'est-à-dire soulevé de la couche glacée par un changement de pesanteur spécifique (VERNE, Vingt mille lieues, t. 2, 1870, p. 189). Lorsque, renforcé par une série d'élingues, nous parvenons à le soulager un peu hors de l'eau, je fais passer le grand canot au-dessous et on y laisse retomber le chalut (CHARCOT, « Pourquoi-Pas? », 1910, p. 336).
Soulager l'ancre. ,,La rentrer`` (LE CLÈRE 1960).
Empl. intrans. On a cru qu'il se relèverait jamais [le bateau couché à plat par le vent]. Et puis, sitôt qu'il est venu à soulager, nous autres à monter dans les haubans pour serrer la toile (CHEVRILLON, Bret. hier, I, 1925, p. 161).
2. Soulager un navire. On soulage un navire échoué, dont les fonds fatiguent, en débarquant une partie de la cargaison (LE CLÈRE 1960).
3. Soulager un navire, un mât, une voile. Diminuer sur un navire, un mât, une voile qui sont soumis à un vent trop fort, l'effet de l'impulsion de celui-ci, soit en orientant ou disposant la voilure d'une façon différente, soit en changeant la direction du cap (d'apr. GRUSS 1978).
Prononc. et Orth.:[], (il) soulage [-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1461 « débarrasser, décharger de quelque chose qui grève, qui pèse » (Ordonnance de Louis XI (donnée à Meung-sur-Loire) ds Ordonnances des rois de France, t. 15, p. 120: pour soulager les habitans et subjetz d'iceux pays et duché); b) ca 1485 (Mystere Vieil Testament, éd. J. de Rothschild, 10635: Or le veuille tousjours Dieu soulager Et maintenir en sa prosperité); c) ca 1485 « rendre quelque chose moins pesant » (ibid., 37448: Et n'y a nulluy qui soullage sa tres cruelle passion); d) 1690 soulager un vaisseau, soulager un plancher trop chargé (FUR.); e) 1757 (A.-J. PERNÉTY, Dict. portatif de peint., sculpt. et grav.: Soulager la main, en termes de gravûre en taille-douce, signifie la même chose qu'alléger); 2. 1835 pronom. « satisfaire un besoin naturel » (Ac.); 3. arg. a) 1851 « assassiner quelqu'un » (P. TARBÉ, Rech. sur l'hist. du lang. et des pat. de Champagne, t. 2, p. 227); b) 1866 « alléger la poche de son voisin de la montre ou de la bourse qu'elle contenait » (DELVAU). On considère traditionnellement soulager comme une réfection, sous l'infl. de soulas (et avec substitution de -a- à -e-) de l'a. m. fr. suslegier att. d'abord au sens de « jeter à la mer une partie de la charge d'un navire (dans une tempête) » (ca 1175, Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 1873) puis au sens de « délivrer quelqu'un d'un fardeau (domaine moral principalement) » jusqu'au XVIe s. (v. T.-L., GDF. Compl. et LITTRÉ), suslegier étant issu du lat. subleviare, altér. du class. sublevare « soulever », sur le modèle de alleviare « alléger, soulager ». On peut noter cependant que suslegier a été d'un empl. relativement limité, se trouvant princ. dans des textes de l'Ouest; d'autre part certaines attest. de soulagier données par T.-L. (s.v. soslegier) sont prob. à considérer comme des var. dial. de solacier « donner du soulas, distraire, réconforter (v. soulas et soulasse) », proche de l'aire sém. de soulager (Chevalier deux espees, 3371 et HERBERT DE DAMMARTIN, Foulque de Candie, 38; cf. également solager ds Lancelot, éd. Micha, t. 8, p. 118 alors que l'éd. E. Kennedy, t. 1, p. 350 a la leçon solacer). On peut invoquer également l'infl. de l'a. m. fr. assouagier « adoucir, apaiser, réparer, soulager » (bien att. du XIIe s. à PALSGR. 1530, v. FEW t. 12, p. 325; cf. Isopet I, éd. J. Bastin, t. 2, p. 232: s'asouaige au lieu de la soulage donnée par T.-L.). Fréq. abs. littér.:1 766. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 2 296, b) 2 856; XXe s.: a) 3 059, b) 1 277. Bbg. SAIN. Arg. 1972 [1907] p. 126, 248.

soulager [sulaʒe] v.
ÉTYM. XIIe, soulagier; réfection, d'après soulas, de suzlegier, v. 1160 (en marine); lat. pop. subleviare, lat. class. sublevare « soulever, alléger », de sub, et levare. → Lever.
———
I V. tr.
1 Soulager (qqn, un animal) de (qqch.) : débarrasser (qqn, un animal) de (un fardeau, une partie d'un fardeau), dispenser de (un effort, une fatigue). Décharger; et aussi alléger. || Soulager qqn (→ Fatiguer, cit. 24), une bête de somme (→ Beaucoup, cit. 10; paysan, cit. 2). || Soulager qqn de ses paquets, d'une partie de son travail. Par plais. || Soulager qqn de son portefeuille : le lui voler.
(1690). || Soulager (qqch.) de (qqch.). || Soulager un linteau de portail, le mur qui reçoit la retombée d'une voûte, en diminuant la poussée. Décharger.
0.1 (…) la pirogue n'aurait pu contenir les objets probablement renfermés dans cette caisse, qui devait être pesante, puisqu'il avait fallu la « soulager » au moyen de deux barils vides.
J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 316.
Mar. || Soulager un navire, un mât, une voile : diminuer l'effet sur eux de la poussée du vent en changeant l'orientation de la voilure ou la direction du cap.
Loc. Soulager son ventre.V. pron. (Déb. XVIIe). || Se soulager : satisfaire un besoin naturel. || Il est allé se soulager derrière un arbre.
Par métaphore. || Soulager qqn d'un fardeau (cit. 8 et 10), d'un joug (→ Faveur, cit. 19), d'un poids. Ôter. || Soulager le peuple des impôts dont il est surchargé (→ Épuisement, cit. 5).
1 À la sérénité qui se peint sur le visage de ces aimables enfants, on voit que cet entretien a soulagé leurs jeunes cœurs d'un grand poids.
Rousseau, Émile, V.
2 (XIIe). Fig. (Sujet n. de chose ou de personne). || Soulager (qqn) : débarrasser partiellement (qqn) de ce qui pèse sur lui, douleur, peine, remords, inquiétude, en l'aidant à les supporter. Apaiser, calmer, consoler. || Médicament, piqûre, traitement… destinés à soulager un malade (→ Cataplasme, cit. 2; morphine, cit. 4; piquer, cit. 6). || Pleurez (cit. 7), cela vous soulagera. || Cette marche (2. Marche, cit. 12) le soulageait. || « L'espoir (cit. 9), il est vrai, nous soulage… ». Délivrer.Il était soulagé d'avoir parlé (1. Parler, cit. 23), de s'être accusé (cit. 22).Soulager la mémoire (→ 1. Livre, cit. 23). Aider.Soulager qqn de… : le débarrasser de… (→ Frapper, cit. 2; réveiller, cit. 5).
2 Chevalier, confessez-vous-en à votre ami, cela vous soulagera.
Diderot, Jacques le fataliste, Pl., p. 707.
(Sujet n. de personne).
3 (…) Rose ne put quitter le lit. On appela le docteur Finet, qui revint trois fois, sans la soulager.
Zola, la Terre, III, II.
V. pron. (1675). || Se soulager : se libérer de ce qui oppresse (→ 1. Grief, cit. 4; journal, cit. 4; percer, cit. 3). Cœur (débonder, déverser son).
REM. Ce sens est peu représenté dans la langue parlée, à cause de la valeur de se soulager, 1.
Aider, secourir (qqn accablé par la misère). || Soulager les malheureux (→ Élargir, cit. 3), le peuple (→ Exaction, cit. 5; gorge, cit. 29). Vx. || Soulager qqn de… : le soulager par…, avec…
4 — Eh ! que veux-tu que je fasse de tant d'argent ? (…) — Soulagez-en les pauvres, a reparti le banquier (…)
A. R. Lesage, le Diable boiteux, VIII.
3 (1642). Compl. n. de chose. || Soulager (qqch.) : rendre moins pesant, moins pénible à supporter (des épreuves). Alléger. || Soulager les maux de qqn (→ Amant, cit. 11; aumône, cit. 9; charité, cit. 7), ses besoins (→ Aumône, cit. 3; fourmi, cit. 7), sa misère (cit. 9), ses ennuis (cit. 3). || À raconter ses maux, souvent on (cit. 40) les soulage. || Soulager la douleur. Endormir (→ 1. Flèche, cit. 1).
5 (…) je vous donne (…) la possibilité de soulager et de vaincre, pendant toute votre vie, cette bizarre affection de l'Ennui, qui est la source de toutes vos maladies.
Baudelaire, le Spleen de Paris, XXIX.
———
II V. intr. Mar. Subir un moindre effort. || L'arrière soulage.
CONTR. Accabler, affliger, endolorir, gêner, oppresser, opprimer; accroître, aggraver, alourdir.
DÉR. Soulagement, soulageur.

Encyclopédie Universelle. 2012.