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week-end

week-end [ wikɛnd ] n. m.
• 1906; mot angl., de week « semaine » et end « fin »
Congé de fin de semaine, comprenant la journée ou l'après-midi du samedi et le dimanche. Des week-ends. Partir pour le week-end, fam. en week-end. « ses parents sont partis en week-end dans leur fermette du Loiret » (H. Bazin). Bon week-end !

week-end, week-ends nom masculin (mot anglais, de week, semaine, et end, fin) Congé de fin de semaine, comprenant généralement l'après-midi du samedi, ou le samedi entier, et la journée du dimanche. Les loisirs pris pendant ce congé : Partir en week-end.week-end, week-ends (difficultés) nom masculin (mot anglais, de week, semaine, et end, fin) Orthographe Plur. : des week-ends. Emploi Week-end est d'un usage correct et très répandu. Remarque Cet emprunt à l'anglais est aujourd'hui intégré au fonds de la langue. L'équivalent fin de semaine n'a jamais pu s'imposer en France.

week-end
n. m. (Anglicisme) Congé de fin de semaine, comprenant le samedi (ou l'après-midi du samedi) et le dimanche. Des week-ends. Syn. (Québec) fin de semaine.
|| (Maghreb) Congé de fin de semaine comprenant le jeudi et le vendredi, dans les pays musulmans où le vendredi est férié.

⇒WEEK-END, subst. masc.
A. — Fin de semaine (du samedi matin ou midi au dimanche soir) chômée et considérée comme une période de repos, de sorties, et de loisirs. Passer son week-end à la campagne; activités, plaisirs du week-end; week-end ensoleillé; bon week-end! Le tourisme sera un excellent emploi pour les loisirs de week-end et les loisirs de congés payés (BECQUET, Organ. loisirs travaill., 1939, p. 70).
Long, grand week-end, week-end prolongé. Fin de semaine prolongée d'un jour (généralement en raison d'un jour férié supplémentaire). Il se réjouissait d'avance à l'idée d'y être seul, d'y rester seul pendant tout un long « week-end »au moins jusqu'au lundi midi,de jouir de ses biens, de ses projets et de son loisir (DUHAMEL, Passion J. Pasquier, 1945, p. 181).
— [Dans la lang. parlée ou journalistique] Week-end + subst. indiquant la nature de l'activité pratiquée. Week-end ski; week-end mise en forme. Aubaine pour les touristes français, la chute de la peseta, de la lire et de la livre fait le bonheur des vacanciers et des spécialistes du week-end-shopping (Le Point, 15 mars 1976, p. 73).
B. — 1. Maison (ou un mot du même parad.) de week-end. Lieu, autre que son domicile principal, où l'on passe le congé de fin de semaine. La Glauquaie (...) n'était qu'une villa de week-end semblable à toutes celles dont les Nantais ont affligé les deux rives [de l'Erdre] (H. BAZIN, Qui j'ose aimer, 1956, p. 26).
2. Aller, partir, venir en week-end. Aller, partir, venir en congé de fin de semaine hors de chez soi. Nadine téléphona d'une voix maussade (...) qu'elle ne viendrait pas en week-end (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 333).
Rem. Au Québec, on utilise le plus souvent, au sens A, le synon. fin de semaine.
Prononc. et Orth.:[], [-]. Lar. Lang. fr., MARTINET-WALTER 1973, WARN. 1987 [-]; ROB. 1985 [-], [-]. Plur. des week-ends. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 316: un weekend, plur. des weekends. Étymol. et Hist. 1906 en Angleterre (COULEVAIN, L'Île inconnue, p. 39); 1926 en France (GIRAUDOUX, Bella, p. 195). Empr. à l'angl. week-end, comp. de end « fin » et de week « semaine », désignant la fin de la semaine (1638 ds NED Suppl.2), puis plus spéc. la période de congé de la fin de semaine, en particulier quand elle correspond à une absence du domicile pour être consacrée à des loisirs (1879 ds NED). Fréq. abs. littér.:29.

week-end [wikɛnd; wikɛ̃d] n. m.
ÉTYM. 1906, à propos de l'Angleterre; répandu v. 1920-25; mot angl., « fin de semaine », de week « semaine », et end « fin ».
Anglicisme.
1 Fin de semaine, comprenant la journée ou l'après-midi du samedi (chômé) et le dimanche.
1 Un journal du soir (c'est la Liberté) a naguère protesté contre l'habitude qui s'introduit de dire un week-end. C'est en effet absurde. Ni fin ni semaine, ni end ni week (ni Ende ni Woche), ne sont masculins; et si le féminin apparaît mal en anglais, est-ce une raison pour le supprimer dans les mots qui le réclament une fois francisés ou usités en français ? Disons donc une rocking-chair et une week-end, à moins que vous ne préfériez une chaise à bascule et la semaine anglaise, ce dont je vous féliciterais.
A. Thérive, Querelles de langage, t. I, p. 165 (1929), in Rey-Debove et Gagnon.
2 Congé de fin de semaine. || Que faites-vous pour le week-end ? || Passer son week-end à la campagne. || Partir en week-end. || Bon week-end !
2 Femme créée pour les voluptés du week-end, à la veille de ce jour des morts, week-end suprême, elle rayonnait (…)
Giraudoux, Bella, VIII.
3 C'est toujours le samedi que les tuiles me dégringolent sur la tête (…) un des enfants se réveille avec la bronchite, et les médecins sont partis en week-end (…)
J. Dutourd, les Horreurs de l'amour, p. 717.
REM. 1. Le remplacement proposé de week-end par fin de semaine (utilisé notamment au Québec) est possible au sens 1, mais les connotations particulières du sens 2 (loisir, repos, séjour hors des grandes villes…) donnent à l'anglicisme une vigueur particulière. Dans certains emplois (partir en week-end, week-end prolongé), le remplacement par fin de semaine est exclu.
2. On trouve les adaptations ouiquende, ouiquinde (Étiemble), vouiquenne (Boudard, la Cerise, p. 46), et Queneau créant un dérivé écrit « le flot véquandial (des autos) » (le Chiendent, p. 91).

Encyclopédie Universelle. 2012.