gouverneur [ guvɛrnɶr ] n. m. I ♦
1 ♦ Anc. dr. Haut fonctionnaire royal à qui était confié un gouvernement militaire.
♢ Par ext. Gouverneurs de provinces, dans divers temps et pays. ⇒ bey, dey, légat, proconsul, satrape, stathouder, tétrarque, vicaire, voïvode .
2 ♦ Milit. Gouverneur militaire : officier général placé à la tête de certaines régions militaires. Les gouverneurs d'une place forte.
3 ♦ Chef de certaines grandes institutions financières, et spécialt de la Banque de France.
4 ♦ Anciennt Fonctionnaire qui, dans une colonie ou un territoire dépendant d'une métropole, était à la fois le principal représentant de l'autorité métropolitaine et le chef de l'administration.
5 ♦ Mod. Aux États-Unis, Chef du pouvoir exécutif d'un État, élu généralement pour un mandat de quatre ans, disposant d'un droit de veto et du droit de grâce. L'élection du gouverneur du Texas.
6 ♦ (1926; autre sens 1867) GOUVERNEUR GÉNÉRAL : au Canada, représentant de la reine (ou du roi), nommé pour cinq ans par le souverain d'Angleterre, sur la recommandation du Premier ministre du Canada. — (1867) LIEUTENANT-GOUVERNEUR :haut fonctionnaire nommé pour cinq ans par le gouverneur général pour représenter la reine (ou le roi) dans chaque province du Canada.
7 ♦ Au Sénégal, Fonctionnaire civil placé à la tête d'une région (⇒ gouvernance). — REM. Une gouverneuse est un féminin possible.
II ♦ (XVe) Vx ou hist. Celui qui dirigeait l'éducation d'un ou plusieurs enfants. ⇒ mentor, précepteur, régent; gouvernante. Le gouverneur des enfants royaux.
III ♦ Techn. Ouvrier papetier chargé de la préparation des matériaux destinés à la fabrication de la pâte à papier.
● gouverneur nom masculin (de gouverner) Titulaire du pouvoir exécutif dans les constitutions des divers États fédérés composant les États-Unis. (Le gouverneur détient des pouvoirs généralement comparables à ceux du président au niveau fédéral.) Représentant de la Couronne britannique dans les dominions. Haut fonctionnaire qui était placé à la tête d'une colonie pour y diriger l'administration et y représenter la métropole. Fonctionnaire à la tête d'un gouvernorat. Celui qui était chargé de l'éducation d'un jeune prince ou d'un jeune homme de famille noble. Dans la France d'Ancien Régime, agent royal commandant un gouvernement. Titre donné au directeur de certains établissements financiers publics (Banque de France, Crédit foncier de France). Administrateur d'une province, dans l'Empire romain et l'Empire byzantin. Ouvrier chargé de la surveillance de l'atelier de raffinage des pâtes à papier. ● gouverneur (difficultés) nom masculin (de gouverner) Genre Toujours masculin, même pour désigner une femme : Mme le gouverneur ; le gouverneur de l'État, Mme Deborah Mc Cain, a récemment pris ses fonctions. ● gouverneur (expressions) nom masculin (de gouverner) Gouverneur militaire, officier mis à la tête d'un gouvernement militaire. Gouverneur de place, officier responsable de la défense d'une place. (Le général commandant militaire de l'Île-de-France porte le titre de gouverneur militaire de Paris.)
gouverneur
n. m.
d1./d MILIT Chef de place. Le gouverneur militaire de Paris.
d2./d FIN Directeur d'une grande institution financière. Gouverneur de la Banque centrale des états d'Afrique de l'Ouest.
d3./d Représentant de l'état dans les anciennes colonies françaises. Le gouverneur général de la Nouvelle-France, de l'Afrique-Occidentale française.
d4./d Dans certains pays d'Afrique, haut fonctionnaire chargé de l'administration d'une région, d'une province ou d'un département.
d5./d (Belgique) Gouverneur de province: fonctionnaire qui est à la tête d'une des dix provinces de Belgique.
d6./d Gouverneur général du Canada: chef officiel de l'état canadien, représentant du souverain britannique qui le nomme pour cinq ans, sur la recommandation du Premier ministre du Canada. (V. lieutenant-gouverneur.)
d7./d Aux États-Unis, chef du pouvoir exécutif d'un état de l'Union.
⇒GOUVERNEUR, subst. masc.
A. — Celui qui gouverne.
1. Celui qui a le gouvernement civil et militaire; celui qui est chargé de gouverner une province, un État, une colonie.
a) HISTOIRE
— ANTIQ. Leurs magistrats [des villes conquises par Rome] rendaient leurs comptes au gouverneur de la province, qui recevait aussi les appels de leurs juges (FUSTEL DE COUL., Cité antique, 1864, p. 495). Nous sommes dans l'endroit où les gouverneurs romains avaient leur résidence (BOURGET, Actes suivent, 1926, p. 96) :
• 1. ... il [Cyrus] fit installer des relais à intervalles réguliers le long des routes principales de son empire (...). Sur ces routes, les ordres du roi aux gouverneurs de provinces étaient transmis, dit Hérodote, « avec la vitesse d'un oiseau qui vole ».
P. ROUSSEAU, Hist. transp., 1961, p. 26.
— MOY. ÂGE et TEMPS MOD. Alexandre [Ier, empereur de Russie] (...) borna le pouvoir des gouverneurs de province (CHATEAUBR., Mém., t. 3, 1848, p. 150). Nommé gouverneur de Languedoc en 1660, il [le prince de Conti] s'appliqua à réformer son gouvernement, à y introduire le bon ordre (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 4, 1859, p. 430) :
• 2. De même que l'administration centrale n'a, à vrai dire, qu'un seul agent à Paris, elle n'a qu'un seul agent dans chaque province. On trouve encore, au XVIIIe siècle, de grands seigneurs qui portent le nom de gouverneurs [it. ds le texte] de province. Ce sont les anciens représentants, souvent héréditaires, de la royauté féodale. On leur accorde encore des honneurs, mais ils n'ont plus aucun pouvoir. L'intendant possède toute la réalité du gouvernement.
TOCQUEVILLE, Anc. Rég. et Révol., 1856, p. 101.
b) [Dans un État fédéral, au nom du pouvoir central] Pourquoi ce meeting? (...) S'agissait-il de la nomination d'un haut fonctionnaire militaire ou civil, d'un gouverneur d'État ou d'un membre du Congrès? (VERNE, Tour monde, 1873, p. 144). Roosevelt, alors gouverneur de l'État de New-York (FARGUE, Piéton Paris, 1939, p. 216).
c) [Dans une colonie, au nom de la métropole] Son mari avait été nommé gouverneur d'une province anglaise plus grande que l'Europe (ABOUT, Grèce, 1854, p. 96) :
• 3. Les gouverneurs envoyés par la métropole, ne regardant pas le pays qu'ils administrent comme celui où ils doivent passer leur vie entière, goûter le repos et jouir de la considération publique, n'ont aucun intérêt à y faire germer le bonheur et la vraie richesse. Ils savent qu'ils seront considérés dans la métropole en proportion de la fortune qu'ils y rapporteront, et non en raison de la conduite qu'ils auront tenue dans la colonie.
SAY, Écon. pol., 1832, p. 236.
♦ Gouverneur général. Gouverneur d'une grande colonie ou d'un groupe de colonies. Éboué, nommé gouverneur général de l'Afrique équatoriale française, s'installait à Brazzaville (DE GAULLE, Mém. guerre, 1954, p. 119) :
• 4. En 1899, le gouvernement de Sa Majesté Britannique et celui du Khédive d'Égypte conclurent une convention aux termes de laquelle le Soudan serait administré par un commandant suprême, militaire et civil, dénommé « gouverneur général du Soudan »...
Humanité, 19 janv. 1952, p. 3, col. 1-2.
2. Celui qui a le gouvernement militaire.
a) HIST. Celui qui commandait une place forte, un château, une citadelle, une forteresse. Des Anglais étaient nommés gouverneurs de toutes les villes (BARANTE, Hist. ducs Bourg., t. 4, 1821-24, p. 383). On m'a (...) conduit à la Bastille (...). Je fis prier le gouverneur de descendre (DUMAS père, Demois. de St-Cyr, 1843, II, 3, p. 123) :
• 5. ... au moment où M. de Guibert fut nommé gouverneur des Invalides, il se trouva aux Invalides six cents prétendus soldats qui n'étaient point blessés...
CHAMFORT, Max. et pens., 1794, p. 78.
b) HIST. CONTEMP. Le prince de Hesse-Hombourg, gouverneur de la citadelle (MICHELET, Journal, 1842, p. 463) :
• 6. ... lorsqu'on eut enfin atteint la porte de Torcy [à Sedan], il fallut parlementer, supplier et se fâcher, presque faire le siège de la place, pour obtenir du gouverneur qu'il baissât le pont-levis.
ZOLA, Débâcle, 1892, p. 176.
— En partic. [En France] Gouverneur (militaire). ,,Le général commandant la région dont le siège est à Lyon, et celui commandant la région dont le siège est à Metz portent respectivement le titre de « gouverneur militaire de Lyon » et « gouverneur militaire de Metz » (...). Un membre du conseil supérieur de la guerre est, en outre, désigné comme « gouverneur militaire de Strasbourg ». Ses attributions sont définies par décret`` (J.O., Loi sur organ. gén. armée, 1927, art. 47, p. 7269). Le général Kœnig qui prend les fonctions de gouverneur militaire (DE GAULLE, Mém. guerre, 1956, p. 310).
B. — Haut fonctionnaire nommé par l'État à la tête de certaines institutions financières importantes. M. Prévinaire, gouverneur de la Banque Nationale belge (HUGO, Corresp., 1872, p. 340). À la Banque de France, le gouverneur, deux sous-gouverneurs et 6 membres du Conseil de Régence sur 15 étaient nommés par le Gouvernement (LESOURD, GÉRARD, Hist. écon., 1968, p. 56) :
• 7. Le groupe central de planification urbaine (GCPU) composé sous la présidence du gouverneur du Crédit foncier de France...
BELORGEY, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p. 131.
C. — Celui qui est chargé de l'éducation d'un prince ou de certains jeunes garçons de grande famille. [M.] Soret, le spirituel député de Genève, qui a été gouverneur du duc de Saxe-Weimar (MICHELET, Journal, 1838, p. 257). Le prince emmené par son gouverneur, m'invita à sa leçon d'histoire fixée au lundi suivant (CHATEAUBR., Mém., t. 4, 1848, p. 237).
— Au fig. Pour achever cet admirable portrait qui nous est laissé d'un gouverneur des âmes (...) c'est par M. Singlin que Pascal entra d'abord et définitivement dans l'esprit de Port-Royal (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 2, 1842, p. 476).
Rem. 1. Le fém. de gouverneur, en ce sens C, est gouvernante (v. ce mot C 2). 2. Emploi adj. Qui gouverne, qui mène. Les esprits gouverneurs du monde furent jaloux d'elle (FLAUB., Tentation, 1874, p. 91).
REM. 1. Gouvernateur, subst. masc., synon. rare. de gouverneur. Et ces maîtres de l'homme et ces gouvernateurs Gouvernaient cet enfant que nous n'avons pas su (PÉGUY, Ève, 1913, p. 827). 2. Gouvernorat, subst. masc., région. (Canada). Synon. de gouvernat (infra dér.). (Ds BÉL. 1957).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1130-40 gouverneres « celui qui a la charge de quelqu'un » (WACE, Ste Marguerite, éd. E. A. Francis, 357); spéc. fin XVe s. gouverneur « celui qui a la charge de l'éducation d'un enfant » (G. CHASTELLAIN, Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t. 3, p. 68, 25); 2. a) ca 1165 governere « commandant, chef militaire » (B. DE STE-MAURE, Troie, éd. L. Constans, 7865); fin XIIe s. guvernere « celui qui a la charge d'un pays » (Brut de Munich, 3787 ds T.-L.); fin XIIIe s. gouvreneur (ROISIN, Coutumes Lille, éd. R. Monier, § 177, p. 114); 1645 gouverneur « représentant de l'autorité métropolitaine dans une colonie » (A.N. Colonies, F2 A/13 ds L. MERLE, Constant d'Aubigné, Beauchesne, 1971, p. 116); b) 1174-76 guverneür « celui qui a la charge d'une administration (ici l'Église) » (G. DE PONT-STE-MAXENCE, St Thomas, éd. E. Walberg, 4834); 1492 gouverneur des finances (N. GILLES, Ann., t. II, f° 25 r° ds GDF.). Du lat. gubernator « celui qui tient le gouvernail » et au fig. « celui qui dirige (un État) », formé sur le supin gubernatum de gubernare, gouverner; gr. dor. (gr. att. -), id. Fréq. abs. littér. : 1 942. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 5 382, b) 1 794; XXe s. : a) 1 060, b) 2 067.
DÉR. Gouvernat, subst. masc. Fonction, charge de gouverneur. Je suis ravi d'avoir envoyé le tout au diable et jeté mon gouvernat par une aussi large fenêtre (CHATEAUBR., Mém., t. 4, 1848, p. 315). — []. — 1re attest. 1848 id.; du rad. de gouverneur, suff. -at.
BBG. — RABOTIN (M.). Le Vocab. pol. et socio-ethnique à Montréal de 1829 à 1842. Montréal-Paris-Bruxelles, 1975, pp. 48-49.
gouverneur [guvɛʀnœʀ] n. m.
ÉTYM. Mil. XIIe, governere et gouvernere « chef militaire » et « directeur qui gouverne qqn »; de gouverner.
REM. 1. Gouverneur, qui a éliminé de bonne heure gouvernant au sens de « gouverneur de province, de ville », a longtemps gardé pour féminin gouvernante, aujourd'hui inusité au sens de « femme d'un gouverneur ».
2. Le mot n'a, en principe, pas de féminin; la forme gouverneuse est virtuelle. On dit et on écrit plutôt : elle est gouverneur; une femme gouverneur. Mais gouverneuse devrait s'imposer lorsque la fonction est moderne (sens I., 3., 5. et 6.).
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1 (V. 1290). Anc. dr. Haut fonctionnaire royal à qui était confié, en France, le gouvernement militaire d'une province, d'une grande ville. || Gouverneur et lieutenant pour le roi. || À la veille de la Révolution, on comptait quarante gouverneurs généraux (provinces et territoires) et quatre cents gouverneurs particuliers (villes et places fortes). || Les gouverneurs dirigèrent effectivement l'administration des provinces jusqu'au ministère de Richelieu; ils n'eurent plus guère ensuite que des fonctions honorifiques. — Gouverneurs de palais, de châteaux, de maisons royales.
1 Nous avons eu une Jacqueline de la Prudoterie qui ne voulut jamais être la maîtresse d'un duc et pair, gouverneur de notre province.
Molière, George Dandin, I, 4.
♦ Charge, titre, dignité de gouverneur. ⇒ Gouvernorat. — Gouverneurs de l'antiquité perse (⇒ Satrape), grecque (⇒ Tétrarque), romaine (⇒ Légat, proconsul, procurateur, vicaire). || Gouverneurs musulmans (⇒ Bey, dey, pacha; vali). || Le palatin, le voïvode, anciens gouverneurs, en Pologne; le stathouder, gouverneur hollandais.
2 Milit. || Gouverneur militaire : officier général placé à la tête de certaines régions militaires (Paris, Lyon…). || Le gouverneur d'une place forte, en temps de guerre. — Par ext. || Le gouverneur d'un fort, d'une prison…, sous l'Ancien Régime.
3 (XVIIIe). Mod. Chef mis par l'État à la tête de certaines grandes institutions financières, et, spécialt, de la Banque de France. || Le gouverneur de la Banque de France est assisté d'un sous-gouverneur.
4 (1645; repris en dr. colonial, mil. XIXe). Hist. Fonctionnaire qui, dans une colonie ou un territoire dépendant d'une métropole, est à la fois le principal représentant de l'autorité métropolitaine et le chef de l'administration. || Le gouverneur d'une colonie, d'un territoire d'outre-mer, d'une union de colonies (gouverneur général). || Le vice-roi des Indes faisait fonction de gouverneur général. || Le gouverneur général de l'Algérie (→ Gouvernement, cit. 36). || Arrêté du gouverneur général : arrêté gubernatorial.
2 Le gouverneur général représente le Gouvernement de la République française dans toute l'étendue de l'Algérie (…) Il est responsable de ses actes devant le Gouvernement de la République.
Loi du 20 sept. 1947, art. 5.
5 Mod. Aux États-Unis, Chef du pouvoir exécutif d'un État, élu généralement pour un mandat de quatre ans, disposant d'un droit de veto et du droit de grâce. || Le gouverneur du Texas, de Californie. || L'élection d'un gouverneur.
6 (1926; autre sens, 1867). Au Canada. || Gouverneur général : représentant du souverain du Royaume-Uni, nommé pour cinq ans par celui-ci, sur la recommandation du Premier ministre du Canada. — (1867). || Lieutenant-gouverneur : haut fonctionnaire nommé pour cinq ans par le gouverneur général pour représenter le souverain du Royaume-Uni dans chaque province du Canada.
7 (Au Sénégal). Fonctionnaire civil placé à la tête d'une région. ⇒ Gouvernorat.
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II (1580). Vx ou hist. Celui qui dirigeait l'éducation d'un ou plusieurs enfants. ⇒ Mentor, précepteur, régent; gouvernante (→ Gouvernant [cit. 3]); → Désobéir, cit. 6. || Gouverneur des enfants royaux (→ Élire, cit. 1). || Gouverneur des pages du roi. || Le gouverneur choisissait les précepteurs.
3 Sa leçon se fera tantôt par devis (conversation), tantôt par livre; tantôt son gouverneur lui fournira de l'auteur même (…) tantôt il lui en donnera la moelle et la substance toute mâchée.
Montaigne, Essais, I, XXVI.
4 Le duc de Beauvillier devint gouverneur des enfants de France (…) En peine de choisir un précepteur, il s'adressa à Saint-Sulpice (…) il y avait déjà ouï parler de l'abbé de Fénelon (…) il le vit, il en fut charmé; il le fit précepteur.
Saint-Simon, Mémoires, t. I, XVII.
5 Si, dans vos nombreuses relations, vous entendiez parler de quelque prince russe, comte polonais, baron allemand, n'importe ? qui voulût un gouverneur, un précepteur, n'importe encore ? pensez à moi, je vous prie (…)
Sainte-Beuve, Correspondance, 104, 31 janv. 1830, t. I, p. 174.
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III (1757). Techn. Ouvrier papetier chargé de la préparation des chiffons destinés à la fabrication de la pâte à papier (syn. : gouverneau).
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DÉR. Gouvernorat.
COMP. Sous-gouverneur.
Encyclopédie Universelle. 2012.