inimaginable [ inimaʒinabl ] adj. ♦ Qu'on ne peut imaginer, dont on n'a pas idée. ⇒ extraordinaire, impensable, inconcevable, incroyable, invraisemblable. « C'était un grouillement cosmopolite inimaginable » (Loti). C'est inimaginable ! ⇒ étonnant, inouï. Il lui est arrivé une histoire inimaginable.
● inimaginable adjectif Qui dépasse l'imagination. ● inimaginable (difficultés) adjectif Construction Inimaginable que (+ subjonctif) = il est inimaginable qu'un professionnel ait fait une telle erreur. Emploi Inimaginable / imaginable(toutes les solutions possibles et imaginables) → imaginable ● inimaginable (synonymes) adjectif Qui dépasse l' imagination.
Synonymes :
- fabuleux
- faramineux (familier)
- inouï
- phénoménal (familier)
Contraires :
inimaginable
adj. Qu'on ne peut imaginer. Paresse inimaginable.Syn. impensable, inconcevable.
⇒INIMAGINABLE, adj.
Qu'on ne peut imaginer; qui dépasse l'imagination. Ce matin on a fini de copier Saint Antoine. La tête des copistes était inimaginable d'ahurissement et de fatigue (FLAUB, Corresp., 1872, p. 414). Lauriers-roses, d'une inimaginable grâce (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Allouma, 1889, p. 1305). La table étincelait d'un luxe inimaginable (DE GAULLE, Mém. guerre, 1959, p. 73).
REM. Inimaginablement, adv. De manière inimaginable. Il avait cru s'apparaître à lui-même, inimaginablement transmué pour se ressembler davantage (BLOY, Désesp., 1886, p. 44). Molécules de dimensions inimaginablement menues (Gds cour. pensée math., 1948, p. 191).
Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1580 (MONTAIGNE, Essais, II, XII, éd. A. Thibaudet et M. Rat, p. 499). Dér. de imaginable; préf. in-1. Fréq. abs. littér. : 190.
]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1580 (MONTAIGNE, Essais, II, XII, éd. A. Thibaudet et M. Rat, p. 499). Dér. de imaginable; préf. in-1. Fréq. abs. littér. : 190.
inimaginable [inimaʒinabl] adj.
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1 Didact. ou littér. Qu'on ne peut imaginer, dont on n'a pas idée. ⇒ Extraordinaire, impensable, inconcevable, invraisemblable. || Une beauté, une pureté inimaginable, idéale…
1 Nous ne pouvons dignement concevoir la grandeur de ces hautes et divines promesses, si nous les pouvons aucunement concevoir. Pour dignement les imaginer, il les faut imaginer inimaginables, indicibles et incompréhensibles.
Montaigne, Essais, II, XII.
2 Cour. Qui est si grand, important, intense qu'on ne l'imaginait pas. ⇒ Incroyable; étonnant. || Une confusion, un désordre, un grouillement inimaginable (→ Cosmopolite, cit. 3). || Il est d'une bêtise, d'une saleté inimaginable. || Il lui est arrivé une histoire inimaginable. — C'est inimaginable !
2 Ce qu'on voit de choses là-dedans (dans les entresols), d'un coup d'œil, c'est inimaginable.
Maupassant, Toine, « Le père Mongilet ».
3 Hauteurs inimaginables où l'homme combat
Plus haut que l'aigle ne plane (…)
Apollinaire, Calligrammes, « La petite auto ».
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DÉR. Inimaginablement. — REM. On trouve dans les Cahiers de Valéry (Pl., t. II, p. 1533) le dér. inimaginabilité.
Encyclopédie Universelle. 2012.