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malaise

malaise [ malɛz ] n. m.
XIIe adv. à malaise, à grand malaise; de 1. mal et aise
1 Vx État d'une personne qui n'est pas à son aise pécuniairement. embarras, gêne. « Pour qu'une révolution éclate, il faut que les classes inférieures souffrent d'un terrible malaise » (Jaurès).
2Sensation pénible (souvent vague) d'un trouble dans les fonctions physiologiques. dérangement, embarras, gêne, incommodité, indisposition, 3. mal, maladie, souffrance. Ressentir, éprouver un malaise. Être pris de violents malaises. Malaise cardiaque. Malaise passager. « Il éprouvait un tel malaise, une telle pesanteur de tête » (Zola). Spécialt Être pris d'un malaise : s'évanouir.
3(XVIe « affliction ») Fig. Sentiment pénible et irraisonné dont on ne peut se défendre. angoisse, inquiétude, mal-être, souffrance, tristesse. « Cette sorte de malaise devant la misère d'autrui » (F. Mauriac). Provoquer un malaise ( troubler) . Un malaise général.
Par euphém. Crise, mécontentement larvés. Le malaise paysan.
⊗ CONTR. 1. Aise, bien-être, euphorie. ⊗ HOM. Malaise (malais).

malaise nom masculin (de mal et aise) Sensation pénible, mal localisée, d'un trouble physiologique : Malaise passager. Brusque défaillance des forces physiques pouvant aller jusqu'à l'évanouissement : Avoir un malaise au volant de sa voiture. État, sentiment de trouble, de gêne, d'inquiétude, de tension : Il y a entre eux un malaise. Le malaise paysan.malaise (homonymes) nom masculin (de mal et aise) malaise adjectif féminin malaise nom fémininmalaise (synonymes) nom masculin (de mal et aise) Brusque défaillance des forces physiques pouvant aller jusqu'à l'évanouissement
Synonymes :
- indisposition
- mal
- troubles
- vapeurs
État, sentiment de trouble, de gêne, d'inquiétude, de tension
Synonymes :
- agitation
- appréhension
- crise
- désarroi
- inquiétude
- marasme
- nervosité
- tension
malais, malaise adjectif et nom Qui appartient aux Malais. ● malais, malaise (homonymes) adjectif et nom malaise nom masculin malaise malaise nom masculin

malaise
n. m.
d1./d Sensation pénible d'un trouble, d'une indisposition physique. Avoir un malaise, être pris d'un malaise. éprouver des malaises.
d2./d Fig. Sentiment pénible de gêne, de trouble mal défini. Dissiper un malaise.
d3./d état d'inquiétude, de crise. Le malaise économique.

⇒MALAISE, subst. masc.
État ou sensation pénible.
A. —[Sur le plan matériel]
1. Vieilli. Gêne financière, matérielle. Anton. aisance. Être dans le malaise (Ac. 1798-1878). Croyez-vous que cette soif de bien-être soit un signe des temps? Les hommes n'ont eu à aucune époque l'appétit du malaise. Ils ont toujours cherché à améliorer leur état (A. FRANCE, Bonnard, 1881, p. 427):
1. On payait le sucre six francs la livre, et, au milieu de l'opulence apparente de la nation, on manquait de choses fort nécessaires à la vie (...). On souffrait d'un certain malaise matériel...
SAND, Hist. vie, t. 2, 1855, p. 346.
Dans le domaine de l'écon. État de crise; difficultés financières. Malaise des affaires. La surproduction est une des causes du malaise actuel de l'industrie beurrière (POURIAU, Laiterie, 1895, p. 445). L'ébranlement eût été moins profond sans le malaise économique. (...) l'argent se cachait ou émigrait; les industries de luxe périclitaient; jamais les chômeurs n'avaient été si nombreux (LEFEBVRE, Révol. fr., 1963, p. 151).
2. Rare. État où l'on n'a pas ses aises, son confort. Anton. bien-être. Les chemins de fer (...) imaginent des heures de départ pour la contrariété et le malaise des voyageurs (GONCOURT, Journal, 1889, p. 1028). Qu'il vienne ici, qu'il vienne ici Loin de tout ennemi. Le mauvais temps sera tout son malaise, L'hiver son seul souci (TOULET, Vers inéd., 1920, p. 102). [Les] tensions du besoin qui ouvrent le cycle de l'action par le malaise et le ferment par la satisfaction (RICOEUR, Philos. volonté, 1949, p. 229).
P. ext., rare. Malaise de qqc. Caractère incommode, inconfortable de quelque chose; difficulté de quelque chose. Gilliatt (...) se mit à escalader la petite Douvre. À mesure qu'il montait, l'ascension était plus rude. Il avait négligé d'ôter ses souliers, ce qui augmentait le malaise de la montée. Il ne parvint pas sans peine à la pointe (HUGO, Travaill. mer, 1866, p. 261).
B. —[Sur le plan physiol.] Trouble passager de la santé, ne constituant pas une maladie caractérisée, et qui se traduit généralement par une sensation de faiblesse, des étourdissements, des suées, des nausées, sans douleur bien précise. Synon. incommodité, indisposition, défaillance. L'odeur du café et la fumée du cigare lui causent un tel malaise que, chaque jour, elle croit se trouver mal (MARTIN DU G., Devenir, 1909, p. 185). Bientôt son visage, qui s'était détendu, exprima le malaise. En quelques secondes il devint livide, son front se couvrit de sueur (MONTHERL., Pitié, 1936, p. 1211):
2. Tandis que je lisais (...), une brusque somnolence. Je regagne mon lit pour m'y étendre un instant, et, sitôt couché, des vertiges violents; sueurs froides et nausées. Bientôt après, crise de vomissements. Le malaise a duré jusqu'à la nuit.
GIDE, Retour Tchad, 1928, p. 891.
SYNT. Malaise physiologique, physique; malaise passager; malaises fréquents; malaise diffus, indéfinissable, vague, général, léger; éprouver, ressentir un malaise, un sentiment, une sensation de malaise; souffrir d'un malaise, être pris de malaise, être la proie d'un malaise; le malaise passe, revient; état de malaise.
Malaise + déterm. exprimant la cause. Si les malaises de la vieillesse ne commençaient à se faire sentir, je vivrais très-réellement dans une chaumière du Berry, pourvu qu'elle fût propre (SAND, Hist. vie, t. 2, 1855, p. 315). J'ai eu froid hier chez Zola, et je sens en moi le malaise d'un rhume futur (GONCOURT, Journal, 1896, p. 931). Les intoxications servent aussi à rassurer le malade, qui apprend avec joie que sa paralysie n'est qu'un malaise toxique (PROUST, Sodome, 1922, p. 797).
En partic. Trouble dans le fonctionnement d'un organe; douleur locale. Malaise cardiaque; malaise d'oreilles. Je me suis reposé tout ce jour; je crains mes malaises de l'estomac (DELACROIX, Journal, 1853, p. 108). Une douleur dans la cuisse, qui rend le sommeil tout à fait impossible et vous tient dans l'espèce de malaise de coeur qui précède l'évanouissement (GONCOURT, Journal, 1891, p. 149). Elle a eu un malaise qui la prenait à la poitrine, à l'épaule, dans le bras, elle ne pouvait plus respirer (BERNANOS, Journal curé camp., 1936, p. 1253).
Malaise nerveux. Trouble affectant le psychisme, l'émotivité. Elle en arrivait à un malaise nerveux, à des angoisses intolérables, au milieu des commérages sans cesse renaissants de la maison (ZOLA, Bonh. dames, 1883, p. 772). Un certain docteur (...) persuada ma mère que tous mes malaises, nerveux ou autres, étaient dus à des flatuosités (GIDE, Si le grain, 1924, p. 434).
Au fig. Aujourd'hui des courses d'affaires, demain un dîner de famille, sans compter les malaises du talent et ceux du corps (BALZAC, Cous. Bette, 1846, p. 198). Ce soir, on reste ensemble: Claire est souffrante. — Pas gravement, je l'espère? — Non, malaise d'humeur plutôt que de santé (ESTAUNIÉ, Ascension M. Baslèvre, 1919, p. 138). Vous lui laissez une inquiétude vague et meurtrie, un de ces malaises du courage, si cruels aux meilleurs (LA VARENDE, Dern. fête, 1953, p. 95).
C. —[Sur le plan moral] Trouble, gêne, embarras que l'on éprouve dans une situation anormale, équivoque ou inquiétante. Il éprouvait un vague malaise. Cet escamotage de papiers — si utile qu'il pût être — ne lui plaisait guère (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 422). Depuis un moment, elle éprouvait avec force ce qu'elle ressentait, mais faiblement, chaque fois qu'elle croisait Jean dans l'escalier (...) un étrange malaise, quelque chose de vague et d'inavoué qui ressemblait à du dégoût (GREEN, Malfaiteur, 1955, p. 89):
3. Mais au milieu de ces faux-semblants et de ce chuchotis de la nuit, un malaise, à la longue, embrouillait les idées. Non pas une peur: un malaise (...). Plampougnis se secouait de fois à autre, mais une gêne descendait sur lui, lui pesait sur les membres. Il lui semblait que quelque créature était là, derrière, qui allait le prendre par les reins...
POURRAT, Gaspard, 1922, p. 90.
SYNT. Malaise confus, sourd, insupportable, intolérable, profond, durable, grandissant; emplir de malaise; causer, inspirer un/du malaise; éprouver un malaise, un sentiment de malaise; être envahi, oppressé d'un malaise; un malaise plane.
Malaise + compl. exprimant la cause. Ils sentent, malgré eux et malgré vous, dans leur conduite, le malaise secret et le mécontentement involontaire d'une fausse position (JOUBERT, Pensées, t. 1, 1824, p. 450). La misère recommence toujours, on reste enfermé là-dedans... (...). Un silence se faisait, tous soufflaient un instant, dans le malaise vague de cet horizon fermé (ZOLA, Germinal, 1885, p. 1276):
4. ... c'est le malentendu qui transforme les propos les plus innocents en allusions perfides ou en gênantes insinuations, qui fait peser sur toutes les épaules, comme un manteau de plomb, le lourd malaise de l'équivoque. Le malentendu, c'est la tension et la gêne — deux formes bénignes de l'angoisse.
JANKÉL., Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 192.
En partic. Inquiétude, mécontentement sourd, insatisfaction (répandus dans un groupe social). Malaise des enseignants; malaise paysan. La question d'Égypte (...) peut cesser d'être entre les deux peuples [France et Angleterre] une cause de malaise (JAURÈS, Ét. soc., 1901, p. 6). Quand la France aborda la guerre, un lourd malaise social tenait son peuple divisé (DE GAULLE, Mém. guerre, 1959, p. 94):
5. L'énorme malaise qui mine la classe prolétarienne et qui est à la base des convulsions modernes n'a peut-être pas seulement les causes sociales qu'on y dénonce, mais aussi une source morale et profonde, qui réside dans ce déséquilibre de l'être humain frustré de son épanouissement normal.
HUYGHE, Dialog. avec visible, 1955, p. 38.
REM. Malaisance, subst. fém., vx ou littér. a) Manque d'aisance matérielle. Tant de peuples (...) rongés d'impôts, en lutte avec le budget de chaque jour, roulés de révolutions en révolutions, qui augmentent tous les impôts, même celui du sang (...) empoisonnent toutes les plaies de la malaisance, du mécontentement et de l'envie (GONCOURT, Journal, 1867, p. 332). b) Malaisance à + inf. Difficulté (à faire quelque chose). La malaisance à passer d'ouvrage en ouvrage, puisque l'ouvrage fini nous habite encore et ne laisse au travail de l'autre qu'une place très embrouillée (COCTEAU, Diff. d'être, 1947, p. 141).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Homon. malaise (de malais). Étymol. et Hist. 1. Ca 1135 «état de mal-être, où l'on n'est pas à son aise» [être] a malaise (Couronnement Louis, 261 ds T.-L.); en partic. ca 1200 «état d'inquiétude, tourment d'esprit» (Escoufle, 3269, ibid.); 2. av. 1316 «état de celui qui n'est pas à son aise, en partic. sur le plan de la fortune» (JEHAN MAILLART, Roman du comte d'Anjou, éd. M. Roques, 5255); 3. 1587 «sensation pénible d'un trouble dans les fonctions physiologiques» (MALHERBE, Les Larmes de StPierre, 165 ds Œuvres, éd. L. Lalanne, I, 4); cf. 1758 malaise d'une grossesse (HELVETIUS, De l'esprit, p. 392); 4. 1810 «état de trouble dans le corps social» un malaise d'opinion (J. DE MAISTRE, Constit., p. 105); 1832 malaise social (SAND, Indiana, p. 4). Comp. de mal1 et de aise1, d'abord dans des loc. adv. Fréq. abs. littér.: 1686. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a) 1046, b) 2175; XXe s.: a) 3251, b) 3156. Bbg. DAUZAT Ling. fr. 1946, p.45. — LEW. 1968, pp.91-92. — MACK. t.2 1939, p.184.

malaise [malɛz] n. m.
ÉTYM. V. 1131, en emploi adv. malaise, à grand malaise, comp. en moy. franç. → ci-dessous, cit. 7; fém. dans tous les dictionnaires jusqu'à celui de l'Académie (1718); de 2. mal, et aise.
1 (Av. 1316). Vx. || Le malaise : l'état de celui qui n'est pas à son aise, du point de vue des ressources pécuniaires. Embarras, gêne, mésaise (vx). || Être dans le malaise : être à l'étroit, mal dans ses affaires (Littré). || La soif du bien-être, opposée à l'appétit (cit. 24, France) du malaise.
1 Pour qu'une révolution éclate, il faut que les classes inférieures souffrent d'un terrible malaise ou d'une grande oppression. Mais il faut aussi qu'elles aient un commencement de force et par conséquent d'espoir.
Jaurès, Hist. socialiste…, t. I, p. 45.
2 (1587). Sensation pénible (le plus souvent vague et difficile à localiser) d'un trouble dans les fonctions physiologiques.
a Vieilli. (Le malaise). || Ressentir, éprouver du malaise. || Causer du malaise à qqn.
b Mod. (Un, des malaises). Dérangement, embarras, gêne, incommodité, indisposition, mal, maladie, mal-être (vx), souffrance, trouble. || Éprouver un malaise. Mal (se sentir, se trouver). || Avoir de fréquents malaises. || Maladies qui commencent par des malaises légers (→ Accès, cit. 9). || Malaises nerveux. || Malaise cardiaque. || Malaises de la menstruation, de la grossesse. Incommodé, indisposé (cit. 9). || Malaises dus à l'ivresse, à la drogue. Vide (avoir la tête vide); → Kief, cit. 2. || Malaise passager. || Être pris de malaises et de nausées.
Spécialt. Évanouissement. || Elle a eu un malaise.
2 Le malaise des besoins s'exprime par des signes quand le secours d'autrui est nécessaire pour y pourvoir : de là les cris des enfants. Ils pleurent beaucoup; cela doit être. Puisque toutes leurs sensations sont affectives, quand elles sont agréables, ils en jouissent en silence; quand elles sont pénibles, ils le disent dans leur langage, et demandent du soulagement.
Rousseau, Émile, I.
3 Vers la fin du mois de mars, Mme Graslin avait éprouvé déjà quelques-uns de ces malaises que cause une première grossesse et qui ne peuvent plus se cacher.
Balzac, le Curé de village, Pl., t. VIII, p. 580.
4 (…) il éprouvait un tel malaise, une telle pesanteur de tête, qu'il se mit péniblement debout, avec l'idée de prendre l'air, avant de dîner et de se coucher pour la nuit.
Zola, Germinal, II, V.
5 Il fut soulagé, à la façon d'un malade, qui, souffrant d'un malaise général, vague et énervant, le voit se préciser en une douleur aiguë, localisée sur un point.
R. Rolland, Jean-Christophe, Le matin, p. 196.
5.1 (…) tant c'est avec nos soucis qu'est faite notre tristesse comme c'est avec notre malaise qu'est fait notre mal être, de sorte qu'un fiévreux claque des dents au soleil et qu'un malheureux pleure dans la joie générale parce que c'est en nous qu'est le bonheur et le malheur.
Proust, Jean Santeuil, Pl., p. 648.
3 (XVIe, « affliction »). Fig. Sentiment pénible et irraisonné dont on ne peut se défendre. Angoisse, inquiétude (cit. 8), souffrance, tourment, tristesse… (→ Crise, cit. 5). || Tristesse, inquiétude, malaise qu'on ne peut cacher (cit. 20). || Malaise vague (→ Escamotage, cit. 3), inexplicable (→ Expliquer, cit. 30), indéfinissable… || Malaise qui grandit, s'accroît (cit. 13), se dissipe (cit. 18). || Provoquer un malaise. Troubler. || Malaise qu'on éprouve devant la misère d'autrui (cit. 26). || Il ressentait un malaise dans ce milieu, il étouffait.(En parlant d'un sentiment collectif). || Le malaise actuel, du monde actuel (→ Crise, cit. 11). || Un malaise général.
6 Le malaise est une peine qui consiste à être mal à l'aise, peu commodément. Sans exprimer précisément le mal, ce mot suppose l'absence du bien, et le soupçon d'un mieux possible, indéterminé. C'est une incommodité légère (…) L'ennui, le malaise, et l'inquiétude ont un caractère commun, le vague. Dans l'ennui, on languit, sans trop savoir pourquoi; dans le malaise, on n'est pas ou on ne se trouve pas bien, sans trop savoir pourquoi; dans l'inquiétude, on ne tient pas en place, on s'agite, sans trop savoir pourquoi.
Lafaye, Dict. des synonymes, Mal, peine…, III.
7 Voilà comment je languis en mal aise,
Sans nul espoir de liesse plus forte.
Clément Marot, Rondeaux, XXVIII.
8 C'est comme le malaise d'un lourd mensonge, impatiemment supporté, qui se dissipe soudain.
Jaurès, Hist. socialiste…, t. II, p. 50.
9 Il y avait un malaise dans la salle à manger. Le malaise consécutif à une discussion que l'on espère abandonnée, et qui renaît de ses cendres.
Pierre Benoit, Mlle de la Ferté, p. 167.
10 Actuellement, le malaise du monde vient de l'incapacité où sont les hommes à penser leur commune destinée hors de leurs intérêts personnels et immédiats.
Daniel-Rops, le Monde sans âme, p. 56.
(1873). Par euphém. Crise, mécontentement larvés. || Le malaise paysan.
CONTR. Aise, bien-aise, bien-être, euphorie.

Encyclopédie Universelle. 2012.