croyable [ krwajabl ] adj. ♦ (Choses) Qui peut ou doit être cru. C'est à peine croyable, ce n'est pas croyable. ⇒ crédible, imaginable, pensable, possible. ⊗ CONTR. Impensable, incroyable, inimaginable, invraisemblable.
● croyable adjectif Qui peut ou doit être cru : Aventure à peine croyable. ● croyable (difficultés) adjectif Emploi 1. Croyable ne s'emploie que pour des choses (notamment des paroles, des récits) et surtout dans des phrases de sens négatif : ce n'est pas croyable ; cette histoire est à peine croyable. 2. Crédible s'emploie surtout pour des personnes, mais aussi pour des choses. M. X, bien connu dans la région et très estimé, ferait un député crédible (= qui semble sérieux, en qui l'on a confiance). Une histoire tout à fait crédible. ● croyable (synonymes) adjectif Qui peut ou doit être cru
Synonymes :
- possible
Contraires :
- douteux
croyable
adj. (Choses) Qui peut être cru. Est-ce croyable? C'est à peine croyable. Ant. incroyable.
⇒CROYABLE, adj.
Qui peut être cru.
A.— [En parlant de pers.] Qui est digne, qui mérite d'être cru :
• 1. Des gens fort prud'hommes et des personnes absolument croyables affirmaient avoir vu, près de ces pierres, Gilliatt causer avec un crapaud.
HUGO, Les Travailleurs de la mer, 1866, p. 68.
B.— [En parlant de choses] Qui mérite d'être cru, d'être considéré comme vrai; qui peut être considéré comme vrai :
• 2. Mon histoire produisit peu d'effet : elle n'était vraie et croyable que dans la bouche du bandit italien; racontée par moi, c'était un conte sans vraisemblance.
JANIN, L'Âne mort et la femme guillotinée, 1829, p. 114.
Prononc. et Orth. []. [] post. pour la 1re syll. ds PASSY 1914 et WARN. 1968, pour ce dernier [a] ant. étant une autre possibilité. Cf. croire dans lequel [] post. se maintient davantage étant donné qu'il se trouve sous l'accent. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1re moitié XIIe s. creable « qui a la foi, qui croit quelque chose, crédule » (Psautier Cambridge, éd. Fr. Michel, CIV, 28) — ca 1320, Ovide moralisé, éd. C. de Boer, 9, 449; 2. a) 1re moitié XIIe s. credable « qui peut, qui doit être cru (d'une chose) » (Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, XCII, 7); ca 1370 croyable (N. ORESME, Ethiques, 296 ds LITTRÉ); b) ca 1175 creable « id. (d'une pers.) » (Renart, éd. M. Roques, 6356). Dér. de croire (a. fr. creire); suff. -able. Fréq. abs. littér. :209. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 204, b) 166; XXe s. : a) 254, b) 472. Bbg. SAUVAGEOT (A.). Latinisation et écon. In : [Mél. Michéa (R.)]. Ét. Ling. appl. 1971, n° 2, p. 122.
croyable [kʀwajabl] adj.
ÉTYM. XIIe, credable; de croire.
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♦ Qui peut ou doit être cru. → Croire.
1 (Personnes). Rare. || Ce témoin est croyable. ⇒ Digne (de foi), véridique. || « Des personnes absolument croyables » (Hugo, in T. L. F.).
1 J'ai voulu être hardi quelquefois, afin d'être croyable toujours.
Guez de Balzac, À Richelieu.
2 (Choses). Cour. à la forme négative ou dans un syntagme qui contient une nuance de doute, fait une restriction. || C'est à peine croyable, ce n'est pas croyable. ⇒ Imaginable, possible. || Une histoire pas croyable. || Ce qui rend la chose plus croyable. ⇒ Admissible, probable, vraisemblable.
2 J'entre en des sentiments qui ne sont pas croyables (…)
Corneille, Polyeucte, III, 5.
3 Voilà une femme qui m'aime (…) cela n'est pas croyable.
Molière, le Malade imaginaire, II, 6.
4 Il n'est pas croyable ce qu'elle dépensait à (…)
5 Il n'est pas croyable ce que la femme qui sait lire s'estime au prix de l'homme qui ne sait qu'épeler.
André Suarès, Trois hommes, « Ibsen », I, p. 73.
♦ (Au positif). || Une histoire « vraie et croyable » (J. Janin, in T. L. F.). || Caractère croyable. ⇒ Crédibilité, et aussi le doublet savant crédible.
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CONTR. Douteux, impensable, incroyable, inimaginable, invraisemblable.
COMP. Incroyable.
Encyclopédie Universelle. 2012.