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modeste

modeste [ mɔdɛst ] adj.
• 1355; lat. modestus, de modus « mesure »
1Vx Qui a de la modération. modéré, réservé. « Si l'on était modeste et sobre » (La Bruyère).
2(XVIe) Mod. Qui est simple, sans faste ou sans éclat. Un train de vie modeste. médiocre; limité. Revenus modestes. faible, modique. Acceptez ce modeste présent. Milieu social modeste. Il est d'origine très modeste. humble.
3De peu d'importance. petit. Une pièce aux dimensions modestes. « Des gens d'une qualité intellectuelle très modeste » (Romains). Un modeste employé.
4(XVIIe) (Personnes) Qui a une opinion modérée, réservée, de son propre mérite, se comporte avec modestie. effacé, humble, réservé. Un homme simple et modeste, timide et modeste. Vous êtes trop modeste. « Sois modeste ! c'est le genre d'orgueil qui déplaît le moins » (Renard). Air, mine modeste. 1. discret, réservé.
Subst. Faire le modeste.
5Vx Qui a de la pudeur, de la retenue, de la décence. « avec une démarche modeste, et les yeux baissés » (Lautréamont).
⊗ CONTR. Excessif, grand; orgueilleux, prétentieux, vaniteux; effronté. Immodeste, indécent, provocant.

modeste adjectif (latin modestus, de modus, mesure) Qui est peu exigeant, qui est éloigné de ce qui est exagéré : Employé modeste dans ses prétentions. Qui est retenu, réservé, pudique : Un air modeste. Qui est modéré dans l'appréciation de soi-même, exempt d'orgueil, de vanité : Un homme modeste qui ne cherche pas à se mettre en avant. Qui a peu d'importance, ou à quoi on attribue peu d'importance : Acceptez ce modeste présent. Qui dénote une absence de richesse, d'éclat, de luxe ; qui a ces conditions de vie : Un appartement modeste. Il est issu d'un milieu modeste.modeste (difficultés) adjectif (latin modestus, de modus, mesure) Sens Ne pas confondre ces trois mots proches par la forme et par le sens. 1. Modéré = mesuré, tempéré ; qui n'est pas trop élevé (prix). Des propos modérés, un loyer modéré. 2. Modeste = qui est sans orgueil, sans prétention (personnes) ou sans faste (choses). Elle est restée modeste malgré son succès. Un logement modeste. 3. Modique = peu élevé, de faible valeur. Des revenus modiques.modeste (expressions) adjectif (latin modestus, de modus, mesure) Avoir le triomphe modeste, ne pas s'en vanter, ne pas en faire étalage. ● modeste (synonymes) adjectif (latin modestus, de modus, mesure) Qui est peu exigeant, qui est éloigné de ce qui...
Synonymes :
- raisonnable
- sage
Contraires :
- ambitieux
- difficile
- exigeant
Qui est retenu, réservé, pudique
Synonymes :
- effacé
- embarrassé
- réservé
- retenu
- timide
Contraires :
- altier
- arrogant
- avantageux
- dédaigneux
- dominateur
Qui est modéré dans l'appréciation de soi-même, exempt d'orgueil, de...
Synonymes :
- humble
Contraires :
- fanfaron
- fat
- glorieux
- infatué
- poseur
- présomptueux
- prétentieux
- vaniteux
Qui a peu d'importance, ou à quoi on attribue peu...
Synonymes :
- dérisoire
- faible
- maigre
- malheureux
- médiocre
- mesquin
- modique
- petit
Contraires :
- considérable
- coquet (familier)
- énorme
- fabuleux
- important
- prodigieux
Qui dénote une absence de richesse, d'éclat, de luxe ; qui...
Synonymes :
- discret
- simple
Contraires :
- aisé
- cossu
- fastueux
- fortuné
- luxueux
- opulent
- riche
- somptueux
- splendide
- voyant
modeste nom Personne simple, sans vanité.

modeste
adj.
d1./d Exempt de vanité, d'orgueil. Il est resté modeste malgré son succès.
d2./d Plein de pudeur. Propos modestes.
d3./d Simple, sans faste. Un modeste présent.
Une famille de condition modeste.
d4./d De moindre importance. Des progrès modestes.

⇒MODESTE, adj.
A. — [En parlant de choses]
1. Sans recherche, sans prétention; dépourvu de faste, de luxe ou d'éclat. Synon. discret, simple; anton. fastueux, luxueux, princier, somptueux, splendide. Mise, robe, tenue modeste; modeste bouquet, présent; hôtel, intérieur, logis, réduit modeste; train de vie modeste. Une installation modeste. Quelque chose comme le logis d'un garde-chasse (A. FRANCE, Pt Pierre, 1918, p.177):
1. Nos repas sont charmants encore que modestes,
Grâce à ton art profond d'accommoder les restes
Du rôti d'hier ou de ce récent pot-au-feu
En hachis et ragoûts comme on n'en trouve pas chez Dieu.
VERLAINE, Œuvres compl., t.2, Odes en son honn., 1893, p.30.
[En parlant d'une couleur] Qui n'est pas éclatant, qui n'attire pas les regards. Synon. discret, neutre; anton. criant, voyant, tapageur. Une pierre d'Orient (...) scintille entre ses sourcils, étonnée d'éteindre, par ses feux brefs, deux yeux occidentaux d'un bleu modeste (COLETTE, Pays. et portr., 1954, p.65).
2. Assez bas dans la hiérarchie sociale (ou socioculturelle); peu fortuné. Synon. humble, petit; anton. aisé, fortuné, opulent, riche. Classe, milieu modeste; emploi, situation modeste. Robert le Fort était (...) un homme (...) d'origine modeste, puisque la légende lui donne pour père un boucher (BAINVILLE, Hist. Fr., t.1, 1924, p.47):
2. Madame Clarence (...) aimait à recevoir: elle réunissait tous les jeudis des amis de condition modeste et qui se plaisaient à la conversation. Les dames qui fréquentaient chez elle, très diverses d'âge et d'état, manquaient toutes d'argent et avaient toutes beaucoup souffert.
A. FRANCE, Île ping., 1908, p.327.
Faible pécuniairement, de bas prix. Synon. limité, modique, restreint; anton. ample, coquet, considérable. Bourse, fortune, loyer, salaire modeste; modestes ressources; revenus, moyens financiers modestes; achat modeste. Ses parents vivaient en province, et lui faisaient une pension modeste, mais qui lui suffisait (MUSSET, Mimi Pinson, 1845, p.215):
3. ... Mademoiselle Mariette (...) ne parut pas mécontente de ce repas léger. À la faveur d'une si modeste dépense, il était permis d'aller le soir prendre du café et lire des journaux dans un estaminet...
CHAMPFL., Avent. Mlle Mariette, 1853, p.14.
3. De peu d'importance (dans un ordre de grandeur ou de valeur). Synon. étroit, faible, médiocre, moyen, petit, réduit, restreint; anton. beau, considérable, fort, grand, gros, important, large, vaste. Jardin modeste; dimensions, proportions modestes; rôle modeste; citer un chiffre modeste; apporter une modeste contribution à qqc.; contribuer, pour sa modeste part, à qqc. Tu souhaiterais m'entendre parler non de mes modestes soucis, mais des grands problèmes qui tracassent l'Europe (DUHAMEL, Maîtres, 1937, p.118):
4. ... les plis du sommet décharné dont la très modeste altitude — deux mille neuf cents mètres — fait l'effet d'un coteau au centre de cette aire de sommets de plus de quatre mille, nid d'aigles de l'Europe...
PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p.162.
B. — [En parlant de pers.; souvent postposé]
1. a) Modeste dans. Qui a de la modération, de la retenue. Synon. mesuré, modéré, pondéré. Modeste dans sa conduite, dans ses propos, dans ses dépenses, dans ses ambitions, dans ses exigences, dans ses prétentions. Il est plus d'une femme modeste en ses désirs et simple dans ses goûts, Qui met tout son bonheur à plaire à son époux (COLLIN D'HARL., Vieux célib., 1792, I, 8, p.25):
5. En voyant cet accueil fait au médecin, Genestas pensa que, la veille, il avait été trop modeste dans la manière dont il lui avait peint l'affection que lui portaient les habitants du canton.
BALZAC, Méd. camp., 1833, p.139.
[P. méton.] Peu important. Synon. mesuré, médiocre, modéré, raisonnable, restreint, simple; anton. exigeant, difficile, grand. Ambitions, besoins, désirs, prétentions, voeux modestes. Je me contente d'être né avec des goûts modestes et remercie le Ciel de m'avoir donné, jusqu'à ce jour, le moyen de les satisfaire (COURTELINE, Boubouroche, Philosophie, 1893, p.125).
b) Qui est peu exigeant sur un chiffre, sur une somme. Croyez-vous, messieurs, que mille francs soient une somme trop forte pour réparer ces désastres?... Non, vous nous trouverez modestes, nous ne forçons pas les chiffres, comme les défenseurs qui demandent des sommes exorbitantes, afin d'en obtenir la moitié (CHAMPFL., Bourgeois Molinch., 1855, p.217).
Par antiphrase, fam. Qui est trop exigeant sur une somme ou qui sous-estime l'importance d'un événement:
6. Pas le lendemain, mais le jour suivant, je l'ai vue quand même la collection... Gorloge, il était modeste... Quinze kilos!... Elle en pesait au moins le double...
CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p.193.
c) Peu fortuné; d'humble condition. Synon. petit, simple. Famille modeste; ménage modeste. Les uns montent en carrosse, les autres font venir un fiacre; les plus modestes viennent à pied (ABOUT, Grèce, 1854, p.369). Qu'on vende de la droguerie ou des mines d'or, qu'on soit Ford ou un modeste représentant, il s'agit toujours de manier les hommes (BERNANOS, Journal curé camp., 1936, p.1247).
2. Qui ne cherche pas à se mettre en valeur, à faire étalage de ses qualités ou de son savoir; qui a ou qui affecte une opinion réservée de son propre mérite. Synon. discret, effacé, humble, réservé; anton. fat, fier, hautain, orgueilleux, prétentieux, vaniteux. Savant modeste; doux et modeste, simple et modeste, faussement modeste. Il faut toujours rester modeste et défiant de soi-même, même après un succès (CHÊNEDOLLÉ, Journal, 1807, p.27):
7. ... nous sortions d'un dîner chez les Thianges où elle, qui d'habitude était silencieuse et modeste, avait beaucoup étonné nos amis en commentant avec verve les idées politiques de France...
MAUROIS, Climats, 1928, p.96.
Emploi subst. Un faux modeste. Le père Alexis, comme tous les vrais saints, était un modeste (G. LEROUX, Roul. tsar, 1912, p.122).
Faire le/la modeste. Affecter de se sous-estimer dans ses oeuvres ou dans sa conduite. Anton. faire le fier, l'important. Je faisais la modeste, mais combien j'étais flattée de recevoir plus de félicitations qu'elle! (GIDE, École femmes, 1929, p.1256).
[P. méton., en parlant d'un élément du caractère ou du comportement] Qui témoigne d'une nature réservée, peu fière. Synon. discret, effacé, réservé, retenu, timide. Air, maintien, regard, sourire, ton modeste; attitude, contenance, mine, physionomie modeste; garder un silence modeste; avoir une opinion modeste de soi-même. Il m'avait enseigné à châtier mon orgueil, à prendre, de mes vertus et de mes forces, un sentiment modeste et mesuré (DUHAMEL, Confess. min., 1920, p.196). [La cuisinière] contenait mes louanges par de petits rires modestes (ARNOUX, Chiffre, 1926, p.66).
Loc. Avoir le succès, le triomphe, la victoire modeste. Ne pas se glorifier d'un succès. Alban, comme tous ceux de qui l'orgueil est dans les profondeurs, avait le triomphe modeste. D'autres eussent insisté: on n'eût plus vu qu'eux. Lui, il rend la cape, remonte et s'efface (MONTHERL., Bestiaires, 1926, p.422). Il avait la victoire relativement modeste ou, du moins, il en tempérait l'expression (ARNOUX, Double chance, 1958, p.82).
3. Qui a de la pudeur, de la décence. Synon. chaste, convenable, correct, décent, digne, honnête, prude, pudique; anton. dévergondé, effronté, hardi, impudent, inconvenant, indécent. Épouse, jeune fille modeste. Celle-ci, à demi nue en Diane chasseresse, celle-là, modeste et amoureuse sous le costume de Mademoiselle de la Vallière (BALZAC, Peau chagr., 1831, p.293):
8. Les vins et le spectacle de ces «jeunes époux» rendirent les honnêtes puritains un peu trop égrillards pour le goût de Shelley. Les plaisanteries devinrent risquées. La jolie Harriet, qui était modeste, rougit beaucoup...
MAUROIS, Ariel, 1923, p.74.
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. Adj. et subst. 1. 1370-72 «modéré, éloigné de tout excès» (ORESME, Ethiques, B.N. 204, f° 458a ds GDF. Compl.); 2. a) 1560 les modestes «les petits, les pauvres» style biblique (Bible, éd. A. Rebul, Eccli. 3 c 20 ds FEW t.6, 3, p.7 a); b) ca 1649 «modique, qui ne dépasse pas une faible mesure» espérances modestes (LA ROCHEFOUCAULT, Apologie de M. le prince de Marcillac ds Œuvres, éd. A. Régnier, t.2, p.449); c) 1686 «médiocre, sans éclat» (BOSSUET, Oraison funèbre de M. Le Tellier ds Œuvres, éd. B. Velat, p.165: Renfermé... dans les modestes emplois de la robe); 3. a) 1607 «chaste, honnête, sage» (HULSIUS); b) 1611 «humble, exempt de vanité, réservé» (COTGR.). B. Subst. mil. XVIIe s. fém. «[dans la lang. des Précieuses] la première des trois jupes de dessous [les deux autres étant dénommées la secrête et la friponne]» d'apr. J. QUICHERAT, Hist. du cost. en France, 1875, p.504; v. aussi BRUNOT t.3, p.156); 1706 masc. «petit mouchoir placé à l'encolure d'un corsage pour en voiler le décolleté» un modeste fort galant (RICH.). Empr. au lat. modestus «modéré, mesuré; calme, doux, tempéré; honnête; réservé, discret; vertueux». Fréq. abs. littér.:2372. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a) 3084, b) 3580; XXe s.: a) 3364, b) 3514.

modeste [mɔdɛst] adj.
ÉTYM. 1355; lat. modestus, de modus « mesure ».
A
1 (1355). Qui a de la modération, qui évite les excès. Modéré, réservé.Par ext. || Un courroux modeste (→ Attendre, cit. 65, Racine).
1 Le brodeur et le confiseur seraient superflus, et ne feraient qu'une montre inutile, si l'on était modeste et sobre (…)
La Bruyère, les Caractères, VIII, 12.
Mod. || Être modeste dans ses prétentions, dans ses exigences.
2 (XVIe). Par ext. Mod. Qui est simple, sans faste ou sans éclat. || Habit, jupe simple et modeste (→ Atour, cit. 8). || Modeste garde-robe (→ Jeu, cit. 65). || Mise, tenue modeste, qui n'attire pas l'attention (→ dans un autre sens, ci-dessous, B., 2.). || Salaire, loyer, train de vie modeste. Médiocre, limité. || Modeste repas. || Acceptez ce modeste présent. || Installation (cit. 2), intérieur, logis modeste (→ Facteur, cit. 13; luxueux, cit. 1). || Trois modestes fleurs (→ Lis, cit. 9). || Modeste revenu. Modique, pauvre.
2 Nos repas sont charmants encore que modestes,
Grâce à ton art profond d'accommoder les restes (…)
Verlaine, Odes en son honneur, XIII.
3 De peu d'importance. Petit. || Un modeste affluent de l'Oise (→ Car, cit.). || Les plus modestes entrepreneurs (cit. 10).
3 Me plier à des simagrées, peut-être ridicules, pour assister ensuite à des parlottes avec des gens d'une qualité intellectuelle très modeste.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. IV, X, p. 113.
Emploi adverbial. Familier :
3.1 Les affaires en or, je les regarde passer et je vis sur mon capital. Mes économies, elles ne sont pas lourdes, mais j'y vais modeste.
M. Aymé, le Vin de Paris, « L'indifférent », p. 12.
4 Qui concerne les couches sociales peu favorisées, ou qui en fait partie. || Il est d'une origine très modeste, il est issu d'un milieu plutôt modeste. Humble.
B
1 (1611). Personnes. Qui a une opinion modérée, réservée, de son propre mérite, qui se juge avec sagesse et mesure, et se comporte avec modestie. Effacé, humble (cit. 12), réservé; modestie (→ Apprécier, cit. 2; empiéter, cit. 4). || Un homme simple et modeste, timide et modeste. || Femmes modestes qui n'ont pas la vanité de vouloir être admirées (→ Fidèle, cit. 6). || Vous êtes trop modeste.
4 (…) un homme modeste ne parle point de soi.
La Bruyère, les Caractères, XI, 66.
5 Je me connais trop bien pour n'être pas modeste.
Voltaire, Correspondance, 2846, 26 mai 1766.
6 L'homme modeste a tout à gagner, et l'orgueilleux a tout à perdre : car la modestie a toujours affaire à la générosité, et l'orgueil à l'envie.
Rivarol, Notes, pensées et maximes, t. II, p. 49.
7 Sois modeste ! c'est le genre d'orgueil qui déplaît le moins.
J. Renard, Journal, 30 sept. 1895.
(Apparence, actions…). Discret, effacé, réservé. || Air modeste (→ Acquiescer, cit. 3). || Manière d'être (→ Homme, cit. 106), mine modeste. || Ton modeste.
8 (…) il faut encore que toutes ses reparties soient accompagnées d'une hardiesse modeste qui, ne tenant en rien de l'effronté ni du timide, se maintienne dans un juste tempérament (…)
Th. Gautier, les Grotesques, IX, p. 326.
N. || Faire le modeste. || Jouer les modestes. || Les modestes et les orgueilleux.
2 (1607). Qui a de la pudeur, de la retenue, de la décence. Chaste, décent, prude, pudique. || Jeune fille modeste.Par ext. || Air, mine, beauté modeste (→ Affectation, cit. 3; angélique, cit. 2). || Mise, tenue modeste.
9 (…) elle a la gorge aussi bien qu'il soit possible de l'avoir, et, quoiqu'elle soit très modeste, elle trouve bon qu'on s'en aperçoive.
Diderot, Entretien d'un philosophe avec la Marquise de , p. 1206.
10 (…) avec une démarche modeste, et les yeux baissés, elle foula l'herbe du gazon (…)
Lautréamont, les Chants de Maldoror, II.
C N. Vx.
1 N. f. (1660). Jupe de dessus.
2 N. m. (1706). Fichu avec lequel les femmes voilaient leur décolleté. Modestie, 4.
CONTR. Ample, considérable, éclatant, élevé (prix…), exagéré, excessif, fastueux, grand, luxueux. — Ambitieux, arrogant, audacieux, doctoral, dogmatique, dominateur, fanfaron, faraud, fat, faux, fier, glorieux, hardi, haut, hautain, impératif, infatué, insolent, orgueilleux, présomptueux, prétentieux, vaniteux. — Audacieux, dévergondé, effronté, égrillard, éhonté, fripon, grivois, hardi, immodeste, impudent, impudique, indécent.
DÉR. Modestement.

Encyclopédie Universelle. 2012.