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politesse

politesse [ pɔlitɛs ] n. f.
• 1659; « propreté » 1578; a. it. politezza, de polito 1. poli
1( XVIIe) Vx Délicatesse, bon goût. « La politesse de l'esprit consiste à penser des choses honnêtes et délicates » (La Rochefoucauld).
2(1655) Ensemble des usages, des règles qui régissent le comportement, le langage, considérés comme les meilleurs dans une société ( bienséance); le fait et la manière d'observer ces usages ( affabilité, civilité, courtoisie, éducation, savoir-vivre, urbanité, usage). Politesse exquise, raffinée. « La politesse, cher enfant, consiste à paraître s'oublier pour les autres » (Balzac). « la politesse n'exprime plus un état de l'âme, une conception de la vie. Elle tend à devenir un ensemble de rites, dont le sens originel échappe » (Bernanos). Faire une visite de politesse à qqn. Politesse excessive. obséquiosité. Il aurait pu avoir la politesse de nous remercier. (Menace) Je vais vous apprendre la politesse ! Formules de politesse, employées dans la conversation, dans une lettre (ex. S'il vous plaît. Veuillez agréer mes salutations distinguées, etc.). — Gramm. Pluriel de politesse ( vouvoyer) . Conditionnel, futur, imparfait de politesse (ex. je voudrais pourje veux).Dire, faire qqch. par politesse. « J'avais l'air de ne la détromper que par politesse » (Radiguet).
Loc. Brûler la politesse à qqn : partir brusquement, sans prendre congé (cf. Fausser compagnie). — Allus. hist. L'exactitude est la politesse des rois.
3(1737) Une, des politesses. Action, parole exigée par les usages. Échange de politesses. Se faire des politesses. Politesses exagérées. courbette, manières , salamalec. « l'urgence de leur besogne leur interdisait de vaines politesses » (Romains). Loc. Rendre la politesse à qqn, lui rendre la pareille (cf. Renvoyer l'ascenseur).
⊗ CONTR. Grossièreté, impertinence, impolitesse, incorrection.

politesse nom féminin (ancien italien politezza, de polito, poli) Ensemble des usages sociaux régissant les comportements des gens les uns envers les autres ; observation de ces règles : Une visite de politesse. Action, propos dictés par les bons usages : Faire une politesse.politesse (citations) nom féminin (ancien italien politezza, de polito, poli) Jules Amédée Barbey d'Aurevilly Saint-Sauveur-le-Vicomte 1808-Paris 1889 Être poli avec un sot, c'est s'en isoler. Quelle bonne politique ! Disjecta membra Benjamin Constant de Rebecque Lausanne 1767-Paris 1830 L'opinion française […] sait gré de l'hypocrisie comme d'une politesse qu'on lui rend. Cécile Charles de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu château de La Brède, près de Bordeaux, 1689-Paris 1755 Les Anglais sont occupés, ils n'ont pas le temps d'être polis. Mes pensées Charles de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu château de La Brède, près de Bordeaux, 1689-Paris 1755 Tout homme doit être poli ; mais il doit aussi être libre. Mes pensées Jacques Prévert Neuilly-sur-Seine 1900-Omonville-la-Petite, Manche, 1977 Il faut […] être très poli avec la terre et avec le soleil. Histoires Gallimard Louis XVIII, roi de France Versailles 1755-Paris 1824 L'exactitude est la politesse des rois. Cité par le banquier Laffitte dans ses Souvenirs Ambrose Gwinnet Bierce Meigs County, Ohio, 1842-Mexico 1914 Politesse. Forme la plus acceptable de l'hypocrisie. Politeness. The most acceptable hypocrisy. The Devil's Dictionary Albert Engström Lönneberga, Småland, 1869-Stockholm 1940 Il en est de la politesse comme des autres valeurs : une fois usées, il faut les réévaluer. La Politesse politesse (expressions) nom féminin (ancien italien politezza, de polito, poli) De politesse, se dit d'une forme grammaticale utilisée pour mettre le locuteur en retrait (pluriel, conditionnel, etc.). Rendre la politesse à quelqu'un, agir envers lui de la même façon. ● politesse (synonymes) nom féminin (ancien italien politezza, de polito, poli) Ensemble des usages sociaux régissant les comportements des gens les...
Synonymes :
- bienséance
- correction
- courtoisie
- déférence
- distinction
- éducation
- savoir-vivre
- tact
- urbanité
Contraires :
- discourtoisie
- impolitesse
- incivilité
- inconvenance
- incorrection
- irrespect
- irrévérence
Action, propos dictés par les bons usages
Synonymes :
- amabilité
- civilité
- compliment
- gracieuseté
- respect
Contraires :
- goujaterie
- grossièreté
- impertinence
- muflerie (familier)

politesse
n. f.
d1./d Ensemble des règles, des usages qui déterminent le comportement dans un groupe social, et qu'il convient de respecter.
|| Observance de ces règles. La politesse orientale. Manquer de politesse.
d2./d Acte, comportement conforme à ces usages.

POLITESSE, subst. fém.
A.— Au sing.
1. Respect des bonnes manières, des règles de la bienséance; bonne éducation. Anton. impolitesse. Au dîner, elle ne parut pas avant le second service, entra, toute fardée, avec un petit chien de six semaines qu'elle fit laper dans son assiette. Tante Aurélie, doucement, lui représenta que cela choquait la politesse (ADAM, Enf. Aust., 1902, p. 446). Elle ne lui écrivait plus que de loin en loin, des lettres de dix lignes où elle disait par politesse : « J'espère que tu vas bien », mais sans s'inquiéter outre mesure (DORGELÈS, Croix de bois, 1919, p. 307) :
1. Il ne faut pas croire que la politesse ne consiste que dans des vains usages. La véritable politesse prend sa source dans les qualités les plus estimables du cœur : elle nous apprend à contenir les passions haineuses; elle donne l'habitude de s'occuper des autres; elle exclut tout ce qui peut blesser; elle apprend à nous oublier nous-mêmes, et l'expression de l'estime d'autrui se trouve toute faite, soit en démonstration, soit en parole.
BONSTETTEN, Homme Midi, 1824, pp. 178-179.
Politesse du cœur (v. cœur II D 3 c). Respect des bonnes manières non seulement dicté par les usages mais par des sentiments sincères. La fille Mireille et les étrangers se saluent dans les termes de cette simple et modeste familiarité, politesse du cœur de ceux qui n'ont pas de temps à perdre en vains discours (LAMART., Cours litt., 1859, p. 253).
SYNT. Manuel de politesse; code de la politesse; politesse affectée, appliquée, appuyée, cérémonieuse, distante, enjouée, exagérée, excessive, exquise, glacée, glaciale, parfaite, stricte, surannée; politesse britannique, française, orientale; se découvrir par politesse; visite de politesse.
Formule de politesse.
[P. allus. à la phrase favorite de Louis XVIII : L'exactitude est la politesse des rois] V. exactitude ex. 2.
GRAMM. Futur de politesse, pluriel de politesse;
Loc. Brûler la politesse à qqn; fausser (la) politesse à qqn.
2. Vx. Civilisation, culture, raffinement d'une société. La politesse mondaine. Un Athénien vantoit les arts et la politesse d'Athènes, un Spartiate demandoit la préférence pour Lacédémone (CHATEAUBR., Martyrs, t. 1, 1810, p. 279).
B.— P. méton., souvent au plur. Action, propos dénotant une bonne éducation, le respect des règles de la bienséance. Politesses embarrassées, exagérées; dire, faire une/des politesse(s) à qqn; échanger des politesses. Fontenelle, âgé de quatre-vingts ans, s'empressa de relever l'éventail d'une femme jeune et belle, mais mal élevée, qui reçut sa politesse dédaigneusement (CHAMFORT, Caract. et anecd., 1794, p. 113). Il nous invite à nous asseoir et nous demande s'il peut nous offrir quelque chose. Nous pensons bien qu'il ne s'agit pas d'un cercueil, aussi le remercions-nous de sa courtoisie. Pendant ces politesses est entrée une femme corpulente (T'SERSTEVENS, Itinér. esp., 1963, p. 55) :
2. ... il se montra fort aimable. Rien n'était plus facile que de recommander son jeune ami au garde des sceaux. On serait trop heureux de l'avoir; et il termina ses politesses en l'invitant à une soirée qu'il donnait dans quelques jours.
FLAUB., Éduc. sent., t. 1, 1869, p. 199.
Se confondre en politesses.
Rendre la, une, sa politesse à qqn; rendre des politesses à qqn. Avoir à l'égard de quelqu'un le même comportement que celui qu'il a eu à notre égard. Synon. rendre la pareille. Je vais essayer de vous rendre à Paris votre gracieuse politesse de Rome, et mettre mon coupé à votre disposition jusqu'à ce que vous ayez eu le temps de monter vos équipages (DUMAS père, Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 611). Le soir, comme il revenait du travail le premier, il promenait les enfants, sur le boulevard extérieur. Gervaise, pour lui rendre ses politesses, montait dans l'étroit cabinet où il couchait, sous les toits; et elle visitait ses vêtements, mettant des boutons aux cottes, reprisant les vestes de toile (ZOLA, Assommoir, 1877, p. 417). V. galanterie A 1 ex. de Musset.
Prononc. et Orth. :[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1578 « état de ce qui est lisse, uni » (LA BODERIE, L'Harmonie du monde [trad. de l'ital.], Ep. ds GDF.); 2. 1664 « ensemble des caractères sociaux, intellectuels et moraux qui caractérisent une civilisation » (LA ROCHEFOUCAULD, Maximes, éd. J. Truchet, maxime supprimée apr. la 1re éd., 52, p. 146); 3. 1678 « respect des règles de la bienséance; bonne éducation » (ID., ibid., 99, p. 29). Empr. à l'ital. pulitezza, politezza « propreté » (dep. XIVe s., FR. DA BUTI), également « élégance, raffinement (d'une œuvre d'art, d'une œuvre littéraire, etc.) » (id.) et « culture, civilisation » (dep. 1600, G. DE' BARDI ds TOMM.-BELL.), dér. de polito « lisse, poli; propre », du lat. politus « lisse; brillant; orné » (cf. poli). Fréq. abs. littér. :2 183. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 3 219, b) 2 889; XXe s. : a) 2 784, b) 3 314. Bbg. HOPE 1971, p. 217. — QUEM. DDL t. 11. — SICCARDO (F.). Police. Genova, 1979, p. 8, 146.

politesse [pɔlitɛs] n. f.
ÉTYM. 1659; « propreté », 1578; ital. politezza, de polito. → 1. Poli.
1 (XVIIe). Vx (langue class.). Délicatesse, élégance, raffinement, bon goût. 1. Poli. || « La politesse de l'esprit consiste à penser des choses honnêtes et délicates » (La Rochefoucauld, Maximes, 99). || « Il a de la politesse dans sa table, dans ses habits, dans ses ameublements, dans son équipage » (Académie, 1694).La politesse du style, du langage.
Vx. Civilisation, culture, raffinement d'une nation, d'une société « polie ». || Carthage fut célèbre par sa politesse et par ses écoles (→ Métropole, cit. 2).
2 (XVIIe). Mod. Ensemble des règles, des usages qui régissent le comportement, le langage à adopter dans une civilisation et un groupe social donnés ( Bienséance); le fait de connaître et d'observer ces usages; la manière particulière dont une personne les applique. Affabilité, amabilité, aménité, civilité (cit. 4), complaisance, courtoisie, déférence, galanterie, honnêteté (cit. 16, vieilli), tact, urbanité (→ Apparence, cit. 20, La Bruyère). || Le code de la politesse britannique. Cérémonial, code (cit. 6). || La politesse chinoise, orientale, française.Absolt (la politesse pratiquée dans le groupe auquel appartient le locuteur). || Acte, devoir de politesse. || La politesse exige que… Décence, ton (bon ton). || Faire une visite de politesse à qqn ( Saluer, visiter). || Le baisemain, la poignée de main, gestes de politesse. || Avoir de la politesse (→ Lécher, cit. 9), manquer de politesse. Éducation, manière (infra cit. 44), savoir-vivre, usage. || Observer la politesse. || « Être sans monde (supra cit. 50) et sans politesse ». Impoli. || Manquer à la politesse due à qqn. Égard (les égards), respect. || S'initier à la politesse (cf. Acquérir des manières).Une extrême politesse (→ Distant, cit. 5; espion, cit. 6). || Politesse exacte ( Correction; → Patricien, cit. 5), stricte. || Politesse exquise (cit. 8), maniérée (→ Façon, cit. 47), raffinée (→ Diplomate, cit. 2). || Politesse compassée (cit. 3), distante (→ Bref, cit. 6), froide, glacée (cit. 24), impersonnelle (cit. 4). || Une politesse insultante (cit. 2), méprisante… || Politesse obséquieuse (cit. 2). Obséquiosité, servilité. — ☑ (1842). Vx. Politesse de marchand, intéressée. — ☑ La politesse du cœur : l'affabilité, la courtoisie qui est inspirée par un sentiment sincère, et non par le simple désir de se conformer aux usages mondains.
1 (…) dans le commerce du monde (…) la politesse des hommes est plus officieuse, et celle des femmes plus caressante. Cette différence n'est point d'institution, elle est naturelle. L'homme paraît chercher davantage à vous servir, la femme à vous agréer.
Rousseau, Émile, V.
2 — Politesse dans l'inférieur, signe de son état; dans le supérieur, signe de son éducation : aussi, malgré la Révolution, celui-ci continue pour n'avoir pas l'air d'avoir perdu son éducation, tandis que l'homme du peuple cesse d'être poli pour prouver qu'il a changé d'état. Il brave, il insulte, parce qu'il obéissait autrefois, parce qu'il flattait : c'est à ce signe qu'il reconnaît l'égalité.
Rivarol, Politique, IV, « Généralité ».
3 La politesse, cher enfant, consiste à paraître s'oublier pour les autres; chez beaucoup de gens, elle est une grimace sociale qui se dément aussitôt que l'intérêt trop froissé montre le bout de l'oreille, un grand devient alors ignoble. Mais (…) la vraie politesse implique une pensée chrétienne; elle est comme la fleur de la charité, et consiste à s'oublier réellement.
Balzac, le Lys dans la vallée, Pl., t. VIII, p. 889.
4 (…) dans une société égalitaire la politesse disparaîtrait, non, comme on croit, par le défaut de l'éducation, mais parce que chez les uns disparaîtrait la déférence due au prestige qui doit être imaginaire pour être efficace, et surtout chez les autres l'amabilité qu'on prodigue et qu'on affine quand on sent qu'elle a pour celui qui la reçoit un prix infini, lequel dans un monde fondé sur l'égalité tomberait subitement à rien, comme tout ce qui n'avait qu'une valeur fiduciaire.
Proust, le Côté de Guermantes, Pl., t. II, p. 455.
5 (…) la politesse n'exprime plus un état de l'âme, une conception de la vie. Elle tend à devenir un ensemble de rites, dont le sens originel échappe, la succession, dans un certain ordre, de grimaces, hochements de tête, gloussements variés, sourires standard — réservés à une catégorie de citoyens dressés à la même gymnastique.
Bernanos, les Grands Cimetières sous la lune, p. 44.
6 Les vieilles civilisations se reconnaissent à l'excellence de leur cuisine et au raffinement de leur politesse.
G. Duhamel, Chronique des saisons amères, II, IX.
Formules de politesse, employées dans la conversation, dans une lettre. Formule. || Principales formules écrites et orales de politesse : veuillez agréer (mes salutations distinguées, l'expression de mes sentiments dévoués, respectueux, l'assurance de ma considération distinguée…); c'est trop aimable à vous de… auriez-vous la bonté, l'obligeance de…; cher Monsieur, chère Madame; dites-lui bien des choses de ma part; je vous charge de mes compliments pour Monsieur X; je suis confus de ce que vous faites pour moi; daignez accepter, agréer…; je vous demande la liberté de…; vous devez (infra cit. 31) faire erreur; votre dévoué, bien dévoué…; mille excuses, veuillez m'excuser; faites-moi la grâce de…; me ferez-vous l'honneur de…, j'ai l'honneur de…; merci; pardon; donnez-vous la peine de…; voulez-vous me permettre de…, je me permettrai de…; avec votre permission; si je n'avais peur de vous déranger; s'il vous plaît; voulez-vous me faire le plaisir de…; je prends la liberté de…; je vous présente (mes hommages, mes respects…); je vous en prie; je suis à votre service pour…, pour vous servir; je suis votre serviteur, votre servante (vx); bien sincères (condoléances, félicitations…); rappelez-moi à son bon souvenir; je suis tout à vous; amicalement, cordialement, sincèrement vôtre; veuillez, je vous prie de vouloir bien, de bien vouloir…, (→ Vouloir).
Gramm. || Pluriel de politesse (emploi de vous au lieu de tu). || Conditionnel, futur, imparfait de politesse (ex. : je voudrais…; je vous demanderai de m'attendre cinq minutes; je venais vous demander de…).
Dire, faire qqch. par politesse. Complaisance, convenance (→ Euphémisme, cit. 2; peloter, cit. 2).
7 (…) mes consolations étaient molles. J'avais l'air de ne la détromper que par politesse.
R. Radiguet, le Diable au corps, p. 78.
Loc. Brûler la politesse, fausser (cit. 3) politesse à qqn (→ Fausser compagnie).
Allus. hist. « L'exactitude est la politesse des rois ».
Par métaphore. || « La clarté (cit. 13) est la politesse de l'homme de lettres » (Renard).
8 La vertu n'est peut-être que la politesse de l'âme.
Balzac, Physiologie du mariage, Pl., t. X, p. 631.
3 (1737). || Une, des politesses. Action, parole exigée par la politesse, qu'on fait ou qu'on dit pour se conformer aux usages. Gracieuseté, honnêteté (vx). || Les politesses de préséance (→ Interpeller, cit. 1). || Échange de politesses. || Faire des politesses. || Se confondre (cit. 14) en politesses. Cérémonie, salamalec (fam.), salutation (fam.). || Devoir, faire une politesse à qqn. — ☑ Loc. Rendre une, la politesse à qqn, fig. rendre la pareille.
9 C'est une politesse du pays, il faut roter après les repas. Je m'en acquitte mal.
Flaubert, Correspondance, 252, 13 mars 1850.
10 Et il jeta aux charretiers un salut cordial, qui n'était pas dans ses habitudes. Mais les charretiers grognèrent à peine, détournèrent un regard maussade, et firent des hu-hau et des claquements de fouet, comme si l'urgence de leur besogne leur interdisait de vaines politesses.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. V, XXVII, p. 290.
CONTR. Barbarie, rudesse, rusticité, sauvagerie. — Arrogance, brutalité, grossièreté, impertinence, impolitesse, incivilité, inconvenance, incorrection, insolence, malhonnêteté.
COMP. Impolitesse.

Encyclopédie Universelle. 2012.