réconcilier [ rekɔ̃silje ] v. tr. <conjug. : 7>
• v. 1170; lat. reconciliare « remettre en état; rétablir; réconcilier », de conciliare
1 ♦ Liturg. cathol. Réunir (une personne) à l'Église. Réconcilier un hérétique. — Bénir de nouveau (un lieu saint) dans la cérémonie de réconciliation. Réconcilier une église profanée.
♢ Réconcilier le pécheur avec Dieu, le réunir à Dieu.
2 ♦ (1253) Cour. Remettre en accord, en harmonie (des personnes qui étaient brouillées). ⇒fam. rabibocher, raccommoder. Essayer de réconcilier deux ennemis (⇒ médiation) . On ne peut les réconcilier (⇒ irréconciliable) . Réconcilier un couple. Réconcilier une personne avec une autre, et une autre. « Le besoin d'argent a réconcilié la noblesse avec la roture » (La Bruyère).
♢ Pronom. Se réconcilier avec qqn. Ils se sont réconciliés (cf. Faire la paix). — Par ext. Se réconcilier avec soi-même : se mettre en paix avec soi-même.
3 ♦ Fig. Concilier (des opinions, des doctrines foncièrement ou traditionnellement différentes). « il savait les opposer [Voltaire et Rousseau], les réconcilier ou les renvoyer dos à dos » (Sartre). Réconcilier la politique et la morale.
♢ Faire revenir (qqn) sur une hostilité, une prévention. Réconcilier un désespéré avec la vie, lui redonner envie de vivre. Berio me réconcilie avec la musique moderne.
⊗ CONTR. Brouiller, désunir, diviser. Fâcher (se).
● réconcilier verbe transitif (latin reconciliare) Ramener des personnes à la bonne entente, rétablir entre elles des relations amicales : Je voudrais te réconcilier avec ton père. Inspirer à quelqu'un une appréciation plus favorable de quelqu'un, de quelque chose : Ce repas les a réconciliés avec la cuisine du pays. Littéraire. Concilier des idées, des systèmes que tout semble opposer : Réconcilier la science et la religion. ● réconcilier (citations) verbe transitif (latin reconciliare) Alain René Lesage Sarzeau 1668-Boulogne-sur-Mer 1747 On nous réconcilia : nous nous embrassâmes, et depuis ce temps-là nous sommes ennemis mortels. Le Diable boiteux ● réconcilier (synonymes) verbe transitif (latin reconciliare) Ramener des personnes à la bonne entente, rétablir entre elles...
Synonymes :
- remettre d'accord
- réunir
Contraires :
- déchirer
- désaccorder
- désunir
- séparer
réconcilier
v. tr.
d1./d Remettre d'accord (des personnes brouillées). Réconcilier des ennemis.
— Fig. Son professeur l'a réconcilié avec les mathématiques.
|| v. Pron. (Réfl.) Il s'est réconcilié avec lui.
— (Récipr.) Ils se sont réconciliés.
d2./d Fig. Faire s'accorder entre elles (des choses apparemment opposées). Réconcilier la politique et la morale.
⇒RÉCONCILIER, verbe trans.
A. — 1. Remettre d'accord, en harmonie des personnes qui étaient brouillées. Synon. rabibocher (fam.), raccommoder. Réconcilier des adversaires, des ennemis; réconcilier un ménage. L'enterrement même a du bon: il réconcilie les familles (RENARD, Journal, 1904, p. 884). Nous poussâmes la porte du café et, dès l'entrée, j'aperçus Bouffioux et Fouillard attablés devant des litres vides. Une cuite les avait réconciliés (DORGELÈS, Croix de bois, 1919, p. 188).
— Réconcilier qqn avec qqn. Méline, par les voies de la persuasion, réconcilie la Chambre avec le gouvernement du canon (CLEMENCEAU, Iniquité, 1899, p. 232). Frédéric II avait espéré que la récupération de Jérusalem le réconcilierait avec les autorités religieuses (GROUSSET, Croisades, 1939, p. 331).
— Réconcilier qqn et qqn. Dans cet heureux monde, Juliette et Roméo ne meurent point et réconcilient Montaigus et Capulets (LEMAITRE, Contemp., 1885, p. 138).
— Proverbe, part. passé adj. Il ne faut pas se fier à un ennemi réconcilié. V. ami ex. 2.
2. Au fig.
a) Réconcilier qqn avec qqc. ou qqn. Inspirer des opinions plus favorables sur quelque chose ou quelqu'un, faire revenir quelqu'un sur une prévention, une hostilité. Les salsifis de Cuverville sont épatants; ils me réconcilient avec ce légume (VALÉRY, Corresp. [avec Gide], 1906, p. 411). François de Séryeuse, auprès de ce vieux cercle, jouissait d'un assez grand prestige: il le réconciliait avec la jeunesse (RADIGUET, Bal, 1923, p. 60).
♦ Réconcilier qqn à (vieilli). Ces jeunes générations, aimables et confiantes, qui croyaient en moi, me réconcilièrent à l'humanité (MICHELET, Peuple, 1846, p. 34).
♦ Réconcilier qqn avec la vie. Rendre à quelqu'un l'amour, le goût de la vie. Nulle part elle ne trouve un asile, elle qui en avait tant donné. Mais quand ses injures sont réparées, elle n'en est pas plus réconciliée avec la vie (MONTALEMBERT, Ste Élisabeth, 1836, p. LXXX). Et puis la vie elle-même, si mauvaise soit-elle, vous réconcilie avec la vie (GUÉHENNO, Journal homme 40 ans, 1934, p. 19).
♦ Réconcilier qqn avec lui-même. Remettre quelqu'un en paix avec sa conscience. Un magnifique silence dont je commençai seulement à jouir enveloppait tout; j'en tirai une sorte d'exaltation et d'ardeur à vivre qui me réconcilièrent en quelques instants avec moi-même (ABELLIO, Pacifiques, 1946, p. 106).
b) Réconcilier qqc. avec/et qqc. Accorder des choses qui semblent opposées. Réconcilier le théâtre avec la religion; réconcilier la politique et la morale. Un seul mot suffit à réconcilier l'ombre et la lumière, à faire éclater le rayonnement de l'éternité (BÉGUIN, Âme romant., 1939, p. 195):
• 1. Ce qui réconcilie la science et la morale, c'est la science de la morale; car en même temps qu'elle nous enseigne à respecter la réalité morale, elle nous fournit les moyens de l'améliorer.
DURKHEIM, Divis. trav., 1893, p. XLI.
3. RELIG. CATH.
a) Admettre dans l'orthodoxie; réunir à (Dieu, l'Église). Réconcilier un hérétique. Le P. Alta est revenu de Russie depuis une semaine; vous savez qu'il veut réconcilier l'église grecque (PÉLADAN, Vice supr., 1884, p. 267).
♦ Réconcilier avec. Rougon n'a jamais pratiqué... J'ai si souvent tenté en pure perte de le réconcilier avec Dieu! (ZOLA, E. Rougon, 1876, p. 322).
♦ Réconcilier à (vieilli). Ce n'étoit pas les sophistes, c'étoit le monde qu'ils égaroient, qu'il falloit réconcilier à la religion (CHATEAUBR., Génie, t. 1, 1803, p. 8).
— En partic. Remettre (un pécheur) en état de grâce. N'est-ce rien que d'avoir arraché plusieurs âmes aux griffes de Luther, (...) d'avoir consolé et réconcilié des agonisants (BLOY, Journal, 1897, p. 257). Part. passé subst. Où le Saint-Office montrait ce que vous appelez justement de la philanthropie spirituelle, c'est dans le traitement qu'il infligeait aux « réconciliés » (A. FRANCE, Mannequin, 1897, p. 196).
— HIST. DE LA RÉVOLUTION FR. Prêtre non réconcilié. Prêtre qui ne s'est pas réconcilié avec l'Église. On remarquait que son front [de Talleyrand], si impassible, se rembrunissait toutes les fois qu'il était question dans les journaux d'un refus de sépulture pour un prêtre non réconcilié (SAINTE-BEUVE, Nouv. lundis, t. 12, 1869, p. 112).
b) Bénir à nouveau selon certains rites, une église, un lieu saint qui ont été profanés. L'exercice public et officiel de la religion catholique avait été rétabli à Utrecht, où commanda M. de Luxembourg; la grande église, le dôme, avait été réconciliée et rendue aux catholiques (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 5, 1859, p. 147).
B. — Empl. pronom.
1. a) Se réconcilier avec qqn. Se remettre bien avec quelqu'un. Se réconcilier avec sa famille, avec son voisin. Nous nous disputions, elle pleurait, je m'irritais, nous nous jetions à la tête la suprême insulte: « Tu es bête! » et puis nous nous réconciliions (BEAUVOIR, Mém. j. fille, 1958, p. 47):
• 2. Se réconcilier avec une maîtresse adorée qui vous a fait une infidélité, c'est se donner à défaire à coups de poignard une cristallisation sans cesse renaissante.
STENDHAL, Amour, 1822, p. 114.
♦ Se réconcilier avec soi-même. Reconquérir la paix intérieure, ne plus être mécontent de soi. Je n'étais que trop tenté de dégoût vis-à-vis de ma propre personne, et je sais le danger d'un tel sentiment qui finirait par m'enlever tout courage. Mon premier devoir, au début des épreuves qui m'attendent, devrait être sûrement de me réconcilier avec moi-même (BERNANOS, Journal curé camp., 1936, p. 1244).
b) RELIG. CATH. Se réconcilier avec Dieu, avec l'Église, ou absol., se réconcilier. Demander pardon à Dieu de ses péchés et recevoir l'absolution. Mon enfant, dit alors l'abbé, n'éprouvez-vous pas le besoin de vous réconcilier avec Dieu également? (GIDE, Robert, 1930, p. 1339).
— Part. passé adj. Toute la nuit, bourdonna à ses oreilles la plainte de cette âme qu'il n'avait pas su atteindre, qu'il avait laissée s'enfuir, opiniâtre et non réconciliée (BARRÈS, Colline insp., 1913, p. 275).
2. Au fig., vieilli ou littér.
a) Se réconcilier à. Se rallier à, adhérer à. Le caractère de l'homme est peut-être un peu trop sacrifié, son imprudence est trop grossière, et l'on ne peut se réconcilier à l'idée qu'il accepte la proposition que lui fait sa femme de mourir avec lui (CONSTANT, Journaux, 1804, p. 90).
b) Empl. réfl. indir. Se réconcilier qqn. Se concilier quelqu'un de nouveau. Charlotte, que je cherchais ainsi à me réconcilier par la gloire, présidait à mes études (CHATEAUBR., Mém., t. 1, 1848, p. 469).
Prononc. et Orth.:[], (il) réconcilie [-li]. Ac. 1694, 1718: re-; dep. 1740: ré-. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1165 pronom. « renouer amitié, reprendre des relations » (Troie, éd. L. Constans, 25087: Nos devrions bien racorder O eus e reconciliier); 1253 trans. « rétablir la concorde » (Cout. de la terre de Merk, Ctes d'Artois, 234, Arch. Pas-de-Calais ds GDF. Compl.: reconsillier [chelui] envers ses parens); b) av. 1715 pronom. se réconcilier avec soi-même (FÉNELON, Dial. des morts, éd. 1819, p. 112: il faudroit [...] vous réconcilier avec vous même); 2. a) déb. XIIIe s. [date var. ms.] trans., relig. « faire revenir à Dieu » (GUERNES DE PONT-STE-MAXENCE, St Thomas, éd. E. Walberg, 6032: li reis Henris fu [...] a Deu reconciliez); 1588 pronom. (MONTAIGNE, Essais, III, 9, éd. Villey-Saulnier, p. 982: je me reconcilie à Dieu); b) 1283 trans. « bénir de nouveau (une église, un cimetière qui ont été profanés) » (PHILIPPE DE BEAUMANOIR, Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, chap. 43, § 1352: li lieus soit reconciliés); 3. a) 1634 pronom. « se remettre bien avec, être de nouveau favorable à » (VOITURE, Lettre 81, éd. A. Ubicini, t. 1, p. 245: [la fortune] se veut réconcilier avec nous); b) 1677 trans. « remettre (quelque chose) en faveur » (RACINE, Phèdre, préf.: réconcilier la tragédie avec quantité de personnes); 4. 1668 trans. « accorder (des choses) » (R. DE PILES, L'Art de Peint. de Ch. A. Dufresnoy, p. 133: reconcilier [des couleurs]); 5. 1810 réconcilier qqn avec la vie (CHATEAUBR., Martyrs, t. 2, p. 8); 1823 pronom. (MAINE DE BIRAN, Journal, p. 384: pour me réconcilier avec cette vie); 6. 1831 trans. « réunir contre un ennemi commun » (MICHELET, Hist. romaine, t. 2, p. 246: ces barbaries réconcilièrent toute la Gaule contre César); 1835 pronom. (LAMART., Voy. Orient, t. 2, p. 116). Empr. au lat. reconciliare « remettre en état, rétablir; ramener; réconcilier, rétablir la concorde, l'amitié », dér. de conciliare (concilier), préf. re- (re-). Au sens 2 b, lat. médiév. reconciliare « reconsacrer une église profanée » (fin du VIIIe s. ds NIERM.). Fréq. abs. littér.:862. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 1 144, b) 1 078; XXe s.: a) 911, b) 1 560.
DÉR. Réconciliable, adj., peu usité. Qui peut être réconcilié. Des sociétés qui ne sont ni spontanément harmoniques, ni réconciliables par des arbitrages incontestables, restent dans une large mesure contradictoires les unes avec les autres (PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 329). — []. Ac. 1694, 1718: re-; dep. 1740: ré-. — 1re attest. 1585 (P. DE DAMPMARTIN, De la connoissance et merveilles du monde et de l'homme, f ° 111 v °: nous devenons ennemis moins reconciliables de celuy qui s'est efforcé de nous faire un tel desplaisir); de réconcilier, suff. -able, cf. irréconciliable.
BBG. — JEAN-NESMY (Cl.). Laissez-vous réconcilier!... Foi Lang. 1982, n ° 2, pp. 84-85.
réconcilier [ʀekɔ̃silje] v. tr.
ÉTYM. V. 1160, v. pron.; relig., absolt « donner l'absolution », v. 1170; lat. reconciliare « remettre en état; rétablir; réconcilier », de re-, et conciliare. → Concilier.
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1 (V. 1190). Liturgie cathol. Réunir (une personne) à l'Église. || Réconcilier un hérétique et lui donner l'absolution. — (V. 1188). Bénir de nouveau (un lieu saint) dans la cérémonie de réconciliation. || Réconcilier une église profanée, un cimetière violé…
♦ Par ext. Réunir à Dieu. || Réconcilier le pécheur (→ Intercession, cit.), le réconcilier avec Dieu, à Dieu (vx).
1 (La religion) a retiré les hommes de la corruption du péché, pour les réconcilier à Dieu en sa personne divine.
Pascal, Pensées, VIII, 556.
2 (Fin XIIIe). Cour. Réunir par des liens d'amitié, remettre en accord, en harmonie (des personnes qui étaient brouillées). ⇒ Accorder, concilier, rabibocher (fam.), raccommoder, rapatrier (vx)… || Le besoin rapproche et réconcilie les hommes (→ Lier, cit. 14). ⇒ Rapprocher, réunir. || Essayer de réconcilier deux ennemis. || Entremise destinée à réconcilier deux personnes. ⇒ Médiation. || « On nous réconcilia (…) et depuis ce temps-là nous sommes ennemis (cit. 3) mortels. » || Réconcilier deux ennemis contre une personne, pour une cause. — (Compl. au sing.). || Réconcilier un groupe de personnes brouillées, un couple. — Spécialt. Réunir contre un ennemi commun.
2 Ces barbaries réconcilièrent toute la Gaule contre César.
Michelet, Hist. de France, I, II.
♦ Réconcilier une personne avec une autre, une personne et une autre (→ Échanger, cit. 1; inter-, cit.). — (XVIIe). Fig. || Un dialecticien (cit. 3) qui sait réconcilier Voltaire et Rousseau. — Vx. || Réconcilier quelqu'un à quelqu'un.
3 (…) une incivilité qui vient de ceux qui sont au-dessus de nous, nous les fait haïr; mais un salut ou un sourire nous les réconcilie.
La Bruyère, les Caractères, IX, 16.
♦ (Sujet n. de chose). || Le besoin d'argent a réconcilié la noblesse (cit. 19) avec la roture.
♦ Vx ou littér. || Se réconcilier qqn, se le concilier de nouveau.
3 Par ext. || Réconcilier un désespéré avec la vie, lui rendre l'amour de la vie. — (Compl. n. de chose). || « Réconcilier le théâtre avec la morale (Académie), la politique et la morale » (Académie).
4 Ce serait peut-être un moyen de réconcilier la tragédie avec quantité de personnes (…)
Racine, Phèdre, Préface.
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se réconcilier v. pron.
ÉTYM. (V. 1160).
♦ (Réfl.). Reprendre des relations normales après un différend. ⇒ Raccommoder (se), renouer. || Se réconcilier avec qqn (→ Médiation, cit. 1). — Par ext. :
5 (…) quel homme n'a pas eu besoin d'un miracle pour se réconcilier avec la vie !
Charles Nodier, Contes, « Paul ou la Ressemblance ».
♦ Se réconcilier avec Dieu (Massillon), et, absolt, se réconcilier (Voltaire) : se faire absoudre. — Se réconcilier avec soi-même : se mettre en paix avec soi-même, avec sa conscience…
♦ Récipr. || Ils se sont réconciliés. ⇒ Concilier (se), pardonner (se), rajuster (se); → Renouer, reprendre des relations; se remettre bien ensemble (→ aussi 1. Bien, cit. 20). || Se brouiller (cit. 24) et se réconcilier (→ Signer la paix [fig.]). || « Ils se sont réconciliés par mon entremise » (Académie).
6 M… disait : On m'a dit du mal de M. de…; j'aurais cru cela il y a six mois; mais nous sommes réconciliés.
Chamfort, Caractères et anecdotes, Réconciliation utile.
7 Observez des amants qui se réconcilient après une querelle. Ce n'est pas une explication verbale qui apaise leur colère. Soudain un soupir engendre un sourire, deux regards se rencontrent, deux corps se rapprochent. Les voici dans les bras l'un de l'autre et beaucoup plus certains de leur accord que si de longues palabres avaient amené la paix.
A. Maurois, Un art de vivre, I, 2.
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réconcilié, ée p. p. adj.
2 Qu'on a réconcilié ou qui s'est réconcilié. || Ennemis réconciliés. — N. || Des réconciliés (rare). — Réconcilié avec soi-même, avec la vie…
8 Les magistrats de Milet ont déclaré que la première femme qui se tuera sera exposée nue sur la place publique; et voilà les Milésiennes réconciliées avec la vie.
Diderot, Sur les femmes.
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CONTR. Brouiller, désaccorder, désunir, diviser, opposer. — Fâcher (se).
DÉR. Réconciliable; (du même rad.) réconciliateur, réconciliation.
Encyclopédie Universelle. 2012.