repas [ r(ə)pa ] n. m.
• 1534; repast « nourriture » 1160; de l'a. fr. past « pâtée, pâture », rac. pascere « paître », d'apr. repaître
1 ♦ Nourriture, ensemble d'aliments divers, de mets et de boissons pris en une fois à heures réglées. ⇒ nourriture. Faire un repas substantiel, copieux, plantureux; gargantuesque, pantagruélique. ⇒ bombance, fam. gueuleton, vx lippée, ripaille. Repas léger, frugal (⇒ collation, dînette, région. mâchon) ; maigre repas. Bon repas. ⇒ festin, régal (cf. Bonne chère). Repas froid (⇒ buffet) , qu'on emporte avec soi (⇒ casse-croûte, en-cas) . Préparer le repas (cf. Faire la cuisine). « On servit à Haverkamp un repas relativement copieux » (Romains). Repas à la carte, à prix fixe (⇒ 2. menu) . — Méd. Repas d'épreuve : repas de composition déterminée, que l'on donne avant de pratiquer l'analyse chimique du contenu gastrique prélevé par tubage.
♢ Nourriture dont se repaissent les animaux. « Les corbeaux croassaient dans l'air, en quittant les cadavres qui venaient de leur fournir le repas du soir » (Nerval).
2 ♦ (1534) Action de se nourrir, répétée quotidiennement à heures réglées, et plus ou moins conforme aux usages imposés par la société. Prendre ses repas chez soi, au restaurant. Repas du matin. ⇒ 1. petit-déjeuner. Repas de midi (⇒ 2. déjeuner) , de l'après-midi (⇒ collation, 2. goûter, thé) , du soir (⇒ 2. dîner, 1. souper) . Faire trois repas par jour. Manger en dehors des repas, entre les repas. Sauter un repas. Repas de fête pris la nuit de Noël, du Jour de l'an. ⇒ réveillon.
♢ Spécialt Le déjeuner ou le dîner. Je suis chez moi à l'heure des repas. Ordonnance d'un repas. ⇒ 2. plat, service. Repas sans façon, à la fortune du pot, à la bonne franquette. Repas de famille. « Ô repas familiaux, réunions bi-quotidiennes que l'on ne peut écourter ! » (Hériat). Repas de fête (⇒ agape, banquet, festin) . Repas d'affaires. Repas en plein air. ⇒ barbecue, méchoui, pique-nique. — Dernier repas des apôtres et de Jésus. ⇒ cène. — Convier qqn à un repas (⇒ convive, invité) . Donner, offrir un grand repas. ⇒ inviter, 2. régaler.
♢ Action de se nourrir (en parlant des animaux). Assister au repas des fauves.
♢ En appos., pour former des mots comp. Plateau-repas, ticket-repas. Panier-repas. — (1955 ) Coin-repas : dans une pièce (cuisine, salle de séjour), espace réservé aux repas.
● repas nom masculin (ancien français past, du latin classique pastus, nourriture, avec l'influence de repaître) Ration, quantité d'aliments pris en une fois, selon un rythme régulier, pour assurer sa vie : Le bébé en est à cinq repas par jour. Action de se nourrir en absorbant cette ration : Sauter un repas. Ensemble de plats servis selon les usages à telle heure (déjeuner ou dîner) ou pour une circonstance particulière : Repas de noces. En apposition, indique que quelque chose contient ou constitue un repas : Panier-repas. Plateau repas. ● repas (synonymes) nom masculin (ancien français past, du latin classique pastus, nourriture, avec l'influence de repaître) Ration, quantité d'aliments pris en une fois, selon un rythme...
Synonymes :
Ensemble de plats servis selon les usages à telle heure...
Synonymes :
- agapes
- banquet
- déjeuner
- dîner
- festin
- gueuleton (populaire)
repas
n. m. Nourriture que l'on prend chaque jour à des heures régulières. Faire trois repas par jour. Syn. (Antilles fr., oc. Indien) manger.
— Loc. (Luxembourg) Service repas sur roues: service de repas à domicile.
⇒REPAS, subst. masc.
A. — Nourriture composée de plusieurs mets et de boisson(s), prise en une seule fois à certains moments de la journée. Repas complet, copieux, exquis, froid, frugal, plantureux, du matin, de midi; bon, léger, maigre repas; les restes du repas; repas à la carte, à prix fixe; achever, apporter, expédier, partager, préparer, prendre, sauter, servir un/le repas. Elle avait gravi de nouveau sa montagne, déposé ses besaces sur le plancher, étalé sur la nappe le repas des étrangers (LAMART., Confid., 1849, p. 367). Au coin même de la cheminée, les reliefs du dernier repas, le litre vide, un morceau de pain. L'humble désastre de sa misérable vie était là, écrit partout (BERNANOS, Imposture, 1927, p. 524). P. métaph. Ce repas qu'on appelle la vie (SAINTE-BEUVE, Poisons, 1869, p. 19). J'en suis venu à penser que tout ce qui me plaît est bon à faire et qu'il faut toujours épicer de son mieux le repas si fade de la vie (LOTI, Aziyadé, 1879, p. 13).
— P. anal. Nourriture des animaux. Ma chair assassinée a servi de repas Aux loups. Le reste gît en ce hallier funèbre (HEREDIA, Trophées, 1893, p. 46).
B. — P. méton.
1. Action de se nourrir; forme, rituel social pris par l'absorption quotidienne de nourriture à heures fixes. Faire trois repas par jour; le repas du midi. Les soupers étaient alors le repas à la mode; ceux du Régent, au Palais-Royal, étaient en grande réputation d'esprit et de gaîté (JOUY, Hermite, t. 4, 1813, p. 273). Le silence de M. Quatrefage, les impertinences de la petite Mercédès (...), et jusqu'aux cheveux dorés de sa tante, oppressaient Berthe durant ces repas interminables, où l'on mangeait une cuisine délicieuse (CHARDONNE, Épithal., 1921, p. 30).
♦ P. anal. La foule, au jardin d'acclimatation, se presse pour assister au repas des otaries (GIDE, Voy. Congo, 1927, p. 716).
— Repas funèbre.
— Vieilli. Repas prié. ,,Repas qui se donne à un certain nombre de personnes invitées`` (Ac.).
— ANTIQ. Repas public. Repas pris en commun par les citoyens de certaines cités grecques. Les grands changements que Lycurgue opéra à Lacédémone, furent plutôt dans les règlements moraux et civils, que dans les choses politiques. Il institua les repas publics (CHATEAUBR., Essai Révol., t. 1, 1797, p. 83):
• La principale cérémonie du culte de la cité était aussi un repas de cette nature; il devait être accompli en commun, par tous les citoyens, en l'honneur des divinités protectrices. L'usage de ces repas publics était universel en Grèce; on croyait que le salut de la cité dépendait de leur accomplissement.
FUSTEL DE COUL., Cité antique, 1864, p. 194.
— Repas de brebis.
— Faire (ses) quatre repas (par jour). Transformer la collation du petit déjeuner et celle du goûter en repas complets. Sa sagesse consistait à faire quatre repas tous les jours et à se tenir prudemment entre deux vins (ABOUT, Roi mont., 1857, p. 111).
SYNT. Repas de famille, en tête-à-tête, en commun, officiel; repas à la maison, au restaurant, à la cuisine, dans la salle à manger; agréable, joyeux repas; donner, faire, offrir un repas; au repas, avant/après le(s) repas, entre les repas; au commencement, au cours, au début, au milieu du repas; à la fin, à l'heure du repas; tout le temps du repas; peu de temps avant le repas; sitôt, peu de temps après le repas; se retrouver aux repas.
2. Banquet, festin (souvent en l'honneur de quelqu'un ou de quelque chose). Repas de fête, de fiançailles, de mariage. J'ai fait de grands repas et des fêtes splendides, Où, couronnés de fleurs et la coupe à la main, Cent convives joyeux mangeaient jusqu'au matin! (BOUILHET, Melænis, 1857, p. 183). Nous acceptons, pour les frais, sauf bien entendu, pour le repas de communion (DUHAMEL, Notaire Havre, 1933, p. 131).
REM. -repas, repas-, élém. de compos. a) Coin-repas, subst. masc. Séjours pour familles nombreuses, vastes cuisines souvent prolongées par un coin repas (Elle, 5 déc. 1977, p. 18, col. 2). b) Panier-repas, subst. masc. Des avions spécialement équipés (...) emmèneront les vacanciers d'un point à un autre, en vol direct, avec un panier-repas froid pour tout viatique (Le Point, 5 mars 1979, p. 63, col. 3). c) Repas-couperet, subst. masc. Les hommes sont généralement plus respectueux que les femmes de ces repas-couperets qui débitent la vie en tranches impératives (Elle, 23 juill. 1979, p. 21, col. 2).
Prononc. et Orth.:[]. MARTINET-WALTER 1973: 6/17 [-a]. V. -as. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1160-74 repast « nourriture (en général) » (WACE, Rou, éd. A. J. Holden, II, 1746); b) ca 1350 repast « nourriture des animaux » (Brun de la Montagne, 2717 ds T.-L.); 2. 1534 repas « nourriture que l'on prend à des heures fixes » (RABELAIS, Gargantua, XX, éd. R. Calder, M. A. Screech et V.-L. Saulnier, p. 134). Dér. de l'a. fr. past « nourriture, repas » (déb. XIIe s., BENEDEIT, St Brendan, éd. E. G. R. Waters, 995 et 1576), issu du lat. pastus « pâture, nourriture des animaux ou de l'homme », de pastum, supin de pascere « faire paître, nourrir, alimenter »; préf. re- d'apr. repaître. Fréq. abs. littér.:3 564. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a) 3 951, b) 5 350; XXe s.: a) 5 399, b) 5 671.
repas [ʀ(ə)pɑ] n. m.
ÉTYM. 1534, Rabelais; repast « nourriture » en général, 1160; de l'anc. franç. past « pâtée, pâture », rac. pascere « paître », d'après repaître.
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1 Nourriture, ensemble d'aliments, de mets et de boissons pris en une fois à heures réglées. ⇒ Nourriture. || Un gros repas (→ Même, cit. 28). || Un repas abondant, substantiel, copieux, plantureux, somptueux; gargantuesque (cit. 1), pantagruélique. ⇒ Bâfrée (fam.), bombance, gueuleton, lippée (vx), mangeaille, mangerie, repue (vx), ripaille. || Repas léger, frugal (cit. 2), modeste (cit. 2); maigre repas. ⇒ Casse-croûte, collation, croustille (vx), dînette, pitance. Vx. || Repas à la légère (cit. 31). || Repas gras, maigre. || Bon repas. ⇒ Chère (bonne), festin, gueuleton (fam.), régal. || Repas fin, délicat, recherché, corsé, gastronomique, bien arrosé… — REM. Ces expressions peuvent aussi s'entendre au sens 2. || Éléments d'un repas. ⇒ Menu; pièce; mets; potage, hors-d'œuvre, entrée, relevé, rôti, entremets, dessert, fruit (supra cit. 26) et aussi viande, légume, plat (de résistance), salade, fromage. || Repas chaud, froid (⇒ Ambigu, vx; et aussi buffet), préparé à l'avance (⇒ En-cas), qu'on emporte avec soi (⇒ Casse-croûte, sandwich). || Léger repas sur le pouce (→ Coltiner, cit. 2). || Panier-repas. ⇒ Panier. || Restes d'un repas. ⇒ Bribe, desserte, graillon, relief, reste, rogaton. — S'occuper du repas, préparer le repas. ⇒ Cuisine; fam. 2. bouffe, croûte, frichti, mangeaille. || Repas préparé pour une grande tablée. || Repas qui mijote (→ Foyer, cit. 4). || Servir le repas. || Faire manger son repas à un enfant (→ 1. Manger, cit. 4). || Prendre un repas, son repas. — REM. Prendre un repas est syn. de faire un (bon) repas, où repas a le sens 2. || Expédier (cit. 4) un repas. || Avoir pour tout repas… (→ Abstinence, cit. 1). || Prendre ses repas au dehors (⇒ Cantine, mess, réfectoire, restaurant), chez soi, dans sa chambre (→ Frugalité, cit. 3), à son hôtel; seul (→ 1. Loi, cit. 33), en commun. || Partager son repas (→ Hospitalité, cit. 1). || Commander un repas à un traiteur. || Participation aux frais d'un repas. ⇒ Écot. || Repas à la carte, à prix fixe. || Repas offert aux indigents. ⇒ Soupe (populaire). — Repas d'anachorète; de chartreux. ⇒ Miséricorde.
1 Elle venait, suivant la coutume, porter le repas funèbre à quelqu'un de ses parents décédé depuis trois jours. Ce repas, c'est la dernière aumône que le mort fait aux vivants.
Jérôme et Jean Tharaud, Rabat, V.
2 On servit à Haverkamp un repas relativement copieux : des filets de hareng, qui n'avaient rien de particulier; du saucisson, qui ressemblait un peu plus au carton qu'à la chair; des petits pois, qui étaient naturellement de conserve, mais qui avaient bon goût; un lapin chasseur longtemps mijoté, savoureux, parfait de tous points; un brie de qualité moyenne; des gaufrettes ramollies qui sentaient le fond de tiroir et un rien aussi le pétrole.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. V, X, p. 78.
♦ Méd. || Repas d'épreuves : repas de composition déterminée, que l'on donne avant de pratiquer l'analyse chimique du contenu gastrique prélevé par tubage.
♦ Nourriture dont se repaissent les animaux (par métaphore ou en parlant de nourriture donnée dans des conditions précises). || Le repas des lions est composé de viande crue. || Repas d'un chat (→ 1. Maigre, cit. 6). || Des cadavres qui venaient de fournir aux corbeaux leur repas du soir (→ Potence, cit. 3).
♦ Par métaphore. || Épicer (cit. 1) le fade repas de la vie. || Défauts qui font d'une lecture un repas assez indigeste (cit. 3). ⇒ Plat.
3 Ce sont repas friands qu'on donne à mon oreille.
Molière, les Femmes savantes, III, 1.
2 (1534). Action de se nourrir, répétée quotidiennement à heures réglées, et plus ou moins conformes aux usages imposés par la société. ⇒ Réfection. || Faire un bon, un excellent, un mauvais repas : bien, mal manger. || Repas du matin (→ Journal, cit. 10). ⇒ Déjeuner (petit), breakfast (anglic.). || Repas de midi (→ Gamelle, cit. 1; huile, cit. 15). ⇒ Déjeuner, dîner (régional), lunch. || Repas de l'après-midi. ⇒ Collation, goûter, thé. || Repas du soir. ⇒ Dîner, souper. || Repas de nuit. ⇒ Médianoche, réveillon. || Repas dînatoire. || Faire quatre repas par jour. — Spécialt. || Les repas : les deux principaux repas, le déjeuner et le dîner. || Aux heures des repas (→ Gong, cit. 5). || Mettre la table pour le repas. ⇒ Couvert, table. || Ordonnance d'un repas. ⇒ Plat, service; ordonnateur; hôtel (maître d'hôtel), sommelier. || Repas simple (⇒ Ordinaire), sans façon, à la fortune du pot, à la bonne franquette; repas familial, de famille; repas intime (cit. 14). || Repas de fête (⇒ Gala; festin), d'apparat (⇒ Banquet). || Repas d'affaires. || Repas de fiançailles, de noces, de première communion… (→ Hécatombe, cit. 8; mangeoire, cit. 3). || Repas d'installation. ⇒ Crémaillère. || Repas champêtre. ⇒ Pique-nique. || La diffa (cit.), repas d'hospitalité chez les Arabes. || Cérémonial des grands repas. — Hist. || Les célèbres repas romains (→ Goinfre, cit. 3; et aussi aquamanile, triclinium, vomitorium…). — Relig. || Le dernier repas des apôtres et de Jésus. ⇒ Cène. || Repas des premiers chrétiens. ⇒ Agape. — Faire un repas (→ Assaisonner, cit. 10). ⇒ Manger. || Manger, boire quelque chose au repas (→ Parrain, cit.), en dehors des repas, entre les repas. || Médicament à prendre avant les repas. || Les moments du repas. || Le commencement, le début du repas (→ Muet, cit. 14; pamplemousse, cit.). || La fin du repas (→ Au dessert). || Commencer le repas (→ Se mettre à table). || Pendant les repas. || Repas qui se prolonge (cit. 5). || Repas gai (→ Animer, cit. 42), joyeux, bruyant (→ Plaisir, cit. 36). ⇒ Balthazar (vx), frairie (vx), gaudeamus (vx), godaille (fam.), ribote, ripaille. || Repas expédié, silencieux. || Repas dans un grand restaurant (→ Hôtelier, cit. 2). || Prendre l'apéritif, grignoter des amuse-gueule avant le repas; le café, le pousse-café, les liqueurs après le repas. || Partir aussitôt après le repas (→ Dès la dernière bouchée). || Convier, inviter qqn à un repas (⇒ Amphitryon, architriclin [vx], hôte; convive). || Se faire inviter à des repas (⇒ Parasite, pique-assiette). || Donner un repas, un grand repas. || Un repas de vingt couverts. — Le Repas ridicule, satire de Boileau (III).
4 Ne fais-je pas vigoureusement mes quatre repas par jour (…)
Molière, le Mariage forcé, 1.
5 Les repas, dans le sens que nous donnons à ce mot, ont commencé avec le second âge de l'espèce humaine, c'est-à-dire au moment où elle a cessé de se nourrir de fruits. Les apprêts et la distribution des viandes ont nécessité le rassemblement de la famille (…) Plus tard, et quand le genre humain se fut étendu, le voyageur fatigué vint s'asseoir à ces repas primitifs, et raconta ce qui se passait dans les contrées lointaines. Ainsi naquit l'hospitalité (…) C'est pendant le repas que durent naître ou se perfectionner les langues (…)
A. Brillat-Savarin, Physiologie du goût, t. I, p. 213.
6 À midi, il dînait. Le dîner ressemblait au déjeuner (…) Le soir à huit heures et demie il soupait avec sa sœur, madame Magloire debout derrière eux et les servant à table. Rien de plus frugal que ce repas. Si pourtant l'évêque avait un de ses curés à souper, madame Magloire en profitait pour servir à Monseigneur quelque excellent poisson des lacs ou quelque fin gibier de la montagne. Tout curé était un prétexte à bon repas (…) Hors de là, son ordinaire ne se composait guère que de légumes cuits dans l'eau et de soupe à l'huile.
Hugo, les Misérables, I, I, V.
7 Il y eut beaucoup de monde au déjeuner.
Le repas dura dix minutes; on ne servit aucune liqueur, ce qui étonna le médecin.
Flaubert, Mme Bovary, I, VIII.
8 Le repas était l'acte religieux par excellence.
Fustel de Coulanges, la Cité antique, I, III.
9 Quel ancêtre me légua (…) cette sorte de religion du lapin sauté, du gigot à l'ail, de l'œuf mollet au vin rouge, le tout servi entre des murs de grange (…) Je n'ai que treize ans et le menu familier de ces repas de quatre heures ne m'effraye pas (…) Chansons, mangeaille, beuverie, la noce d'Adrienne est une bien jolie noce. Cinq plats de viande, trois entremets, et le nougat monté où tremble une rose en plâtre.
Colette, la Maison de Claudine, p. 84.
10 Le repas cependant se déroule avec style. À ne considérer que les mets, les vins, la table et la façon dont le service se fait, on se croirait dans la société la plus délicate (…) O repas familiaux, réunions biquotidiennes que l'on ne peut écourter ! Tables de famille ! (…) C'est dans les salles à manger que les enfants écoutent, observent, jugent.
Philippe Hériat, les Enfants gâtés, II, 3.
♦ (En parlant des animaux). || Oiseaux (cit. 7) de proie qui commencent leur repas. || Assister au repas des fauves. — ☑ Fig. Faire un repas de brebis.
♦ (En appos., pour former des composés). || Plateau-repas, chèque ou ticket-repas (ou ticket-restaurant).
Encyclopédie Universelle. 2012.