violent, ente [ vjɔlɑ̃, ɑ̃t ] adj.
• 1213; lat. violentus
1 ♦ Impétueux; qui agit ou s'exprime sans aucune retenue. ⇒ brusque, coléreux. « Les hommes ont été de tout temps [...] égoïstes, violents » (France). Une femme violente. « Il s'est montré grossier, violent » (Duhamel). ⇒ brutal. Caractère violent. ⇒ coléreux, irascible, vif. — Subst. C'est un violent.
♢ Par ext. Colère violente. « Sous des paroles violentes » (Michelet). ⇒ virulent.
♢ Brutal, où l'on use de violences. Révolution violente (opposé à pacifique) . Violent assaut. Violents accrochages entre les manifestants et la police. Mort violente, par accident ou par meurtre. « Il mourut sur la guillotine de mort violente » (Mac Orlan).
2 ♦ Qui a un intense pouvoir d'action ou d'expression (des sentiments). ⇒ ardent, frénétique. « Une fureur renfermée qui n'en était que plus violente » (Diderot). De violents chagrins. « Un besoin aussi violent que la faim » (Maurois). ⇒ aigu, intense. Un violent dégoût.
♢ (Des forces matérielles, naturelles) Des vents violents. Un violent orage qui éclate. Heurt, coup, choc violent. ⇒ 1. fort , terrible. Poison violent. Des maladies « éclatent [...] dans un accès de fièvre violent » (Maurois).
♢ Par ext. Qui a un effet intense sur les sens. ⇒ intense. Bruit violent. ⇒ terrible. « Parfums violents » (Maupassant). « Une violente odeur de tannerie » (Romains). Ton, éclat violent. — (De choses abstraites) Contraste violent. « Je rencontrai une violente opposition » (Balzac). — Fig. et fam. Ça c'est un peu violent ! très étonnant. ⇒ raide.
3 ♦ Qui exige de la force, de l'énergie. « Son horreur pour les exercices violents » (Goncourt). Les sports violents. Faire de violents efforts pour...
⊗ CONTR. Anodin, bénin, 2. calme, doux, léger, pacifique. Non-violent.
● violent, violente adjectif (latin violentus) Qui a une force impérieuse et brutale : Une violente tempête. Se dit d'une couleur, d'un son, d'un goût, etc., qui est très marqué : Un rouge violent. Qui exige une très grande force physique : Détester les exercices violents. Familier. Qui est excessif : C'est un peu violent ce qui lui est arrivé. Qui fait preuve d'un vif emportement, d'une grande brutalité envers quelqu'un : Il a été très violent avec moi. ● violent, violente (expressions) adjectif (latin violentus) Mort violente, mort due à une cause externe (accident, homicide) ou à un suicide, par opposition à mort naturelle. Poison violent, qui agit avec une rapidité et une force extrêmes. ● violent, violente (homonymes) adjectif (latin violentus) violant participe présent violent forme conjuguée du verbe violer ● violent, violente (synonymes) adjectif (latin violentus) Qui a une force impérieuse et brutale
Synonymes :
- grand
- gros
- puissant
- terrible
Contraires :
- anodin
- bénin
- faible
- léger
- petit
Se dit d'une couleur, d'un son, d'un goÛt, etc., qui...
Synonymes :
- criard
- cru
- éclatant
- outré
- vif
Contraires :
- atténué
- doux
- pâle
Qui exige une très grande force physique
Contraires :
- modéré
- tiède
Familier. Qui est excessif
Synonymes :
- fort
Qui fait preuve d'un vif emportement, d'une grande brutalité envers...
Synonymes :
- brusque
- brutal
- coléreux
- impulsif
Contraires :
- calme
- mou
- paisible
- placide
- pondéré
- posé
- serein
● violent, violente
adjectif et nom
Qui est enclin à user avec brutalité de sa force physique, qui est très emporté, susceptible d'utiliser des armes : Attention, c'est un violent.
violent, ente
adj. (et n.)
d1./d Brutal, emporté, irascible. Un homme violent.
— Par ext. Une scène violente.
|| Subst. C'est un violent.
d2./d D'une grande force, d'une grande intensité. Une violente explosion. Une douleur violente.
d3./d Qui nécessite de la force, de l'énergie. Un effort violent.
|| Mort violente, causée par un acte de violence ou un accident.
⇒VIOLENT, -ENTE, adj.
A. — [Corresp. à violence A]
1. a) [En parlant d'une pers.] Qui a un comportement brutal, impulsif, agressif; qui est prompt à user de la force dans ses relations avec autrui. Anton. calme, doux, pacifique. Emporté et violent; amer et violent; violent et hardi. Cette femme violente est lâche, et disposée à la bassesse dans les moments où les grands caractères se montrent (GONCOURT, Journal, 1894, p. 671). Les âmes de ces géants si proches de nos seigneurs normands du moyen âge, violents, sanguins, le XVIIIe siècle les a affinées (BLANCHE, Modèles, 1928, p. 222).
— Empl. subst. Je ne sais si, en écrivant leur histoire [des Girondins, de Lamartine], il y lira, pour moralité, le sort qui attend tout homme éloquent, généreux, naïf, qui se croit plus fin que les violents et qui s'expose, à l'occasion, d'être croqué par eux (SAINTE-BEUVE, Corresp., t. 5, 1843, p. 319). Dieu contemplait toutes les fureurs qui sont dans les faibles, toutes les faiblesses qui se cachent dans les violents, toutes les sottises qui sont dans les intelligents, et les vilenies des purs et des pures (VALÉRY, Mauv. pens., 1942, p. 192).
b) [En parlant du caractère ou du comportement d'une pers.] Qui est brutal, impulsif, agressif. Synon. brusque. Geste, mouvement violent. Malgré tant de causes de répulsion, des manières à la fois violentes et patelines atténuaient l'effet de la physionomie (BALZAC, Illus. perdues, 1843, p. 721). Mon caractère violent, exagéré, fantasque! Je passe du plus sombre découragement aux plus futiles espérances (MARTIN DU G., Thib., Cah. gr., 1922, p. 622).
c) Qui exprime, traduit la brutalité. Film violent; image violente; paroles violentes. De violentes gravures qui représentaient les principaux épisodes des guerres récentes (L. DAUDET, Voy. Shakespeare, 1896, p. 190). Henri cherchait des mots violents pour lui jeter sa décision au visage (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 238).
2. a) [P. oppos. à pacifique] Qui utilise la force pour s'accomplir. Action, attaque, grève violente. Les annexions violentes, si fréquentes autrefois, deviennent de plus en plus des opérations délicates et d'un succès incertain. C'est qu'aujourd'hui arracher une province à un pays, c'est retrancher un ou plusieurs organes d'un organisme. La vie de la région annexée est profondément troublée (DURKHEIM, Divis. trav., 1893, p. 122). C'est par une Révolution violente contre la classe bourgeoise que le prolétariat s'emparera du pouvoir et réalisera le communisme (JAURÈS, Ét. soc., 1901, p. XVI).
b) Qui s'exprime, exprime quelque chose avec vigueur, force, conviction, agressivité. Violente discussion, querelle. Nous eûmes une explication violente, qui ne fit que me confirmer dans la certitude qu'il n'y avait plus rien pour moi dans son cœur (RESTIF DE LA BRET., M. Nicolas, 1796, p. 178). La centralisation bureaucratique, introduite en 1787, suscitait une violente agitation dont le clergé (...) profita pour se rebeller à son tour (LEFEBVRE, Révol. fr., 1963, p. 206).
— [En parlant d'un travail, d'un produit intellectuel] Il avait écrit contre Napoléon Ier le plus violent article dans la Revue des Deux Mondes (GONCOURT, Journal, 1864, p. 96). Le vif dégoût familial qu'ils éprouvaient de la bourgeoisie aurait pu les conduire à une critique violente mais anarchiste (NIZAN, Conspir., 1938, p. 46).
B. — [Corresp. à violence B]
1. D'une grande puissance, d'une brusque intensité. Synon. aigu, extrême, intense.
a) [En parlant d'un affect] Amour, sentiment violent; émotion violente; violent désespoir, désir; violent accès de mauvaise humeur, éclat de rire; violente douleur, passion, tentation. [L'amour] survit au tombeau, et dans les ames religieuses les objets aimés ont souvent inspiré des feux plus violents après la mort que pendant la vie (BERN. DE ST-P., Harm. nat., 1814, p. 332). L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure (APOLL., Alcools, 1913, p. 45).
b) [En parlant d'une réaction physiol., d'une maladie] Mal de tête violent; fièvre violente ; violent accès de toux; violente démangeaison, inflammation. J'avais vu cent fois ma mère brisée par des migraines violentes, étendue sur son lit comme une morte, les joues pâles et les dents serrées (SAND, Hist. vie, t. 2, 1855, p. 286). Il se rappela que le homard, la langouste, etc., lui donnaient, enfant, des crises violentes d'urticaire (LARBAUD, Journal, 1934, p. 294).
2. Dont l'intensité est ressentie de manière vive, agressive.
a) [En parlant d'un phénomène physique] Éclairage, goût violent; bruit violent; violente sonnerie. Ces roses, ces tubéreuses et ces fleurs d'oranger dégagent pendant ces premières chaleurs, auxquelles on n'est pas habitué, de si violents parfums (DUMAS père, Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 613). Auparavant, elle affectionnait les couleurs violentes que j'ai en horreur (GYP, Souv. pte fille, 1928, p. 201).
b) [En parlant d'un phénomène abstr.] La prodigalité exubérante de la vie estivale fait un contraste plus violent avec la stérilité glacée du tombeau (BAUDEL., Paradis artif., 1860, p. 432).
C. — [Corresp. à violence C]
1. a) [En parlant d'un élément naturel] Qui est d'une force excessive, brusque et impétueuse. Courant, vent violent; violente tempête. Aux époques de violentes et subites révolutions géologiques (RENOUVIER, Essais crit. gén., 3e essai, 1864, p. 130). Les orages violents à éclairs correspondent toujours à des cumulo-nimbus ou à des nuages très analogues (MAURAIN, Météor., 1950, p. 140).
b) Puissant et brutal. Choc, coup violent; violente explosion. Pour faire tomber ces pylônes composés de quartiers de montagnes, il eût fallu que la planète s'agitât sur ses bases; l'incendie même n'eût fait que lécher de sa langue ces blocs indestructibles. La pauvre Tahoser n'avait pas à sa disposition ces moyens violents, et force lui fut de se laisser emporter comme une enfant par le Pharaon (GAUTIER, Rom. momie, 1858, p. 307). Ce déclenchement produit la chute violente d'un contrepoids qui entraîne l'ouverture d'un interrupteur (SOULIER, Gdes applic. électr., 1916, p. 105).
2. [En parlant de l'activité d'une pers.] Qui demande de la rapidité, de la force, de l'énergie. Jeu, sport violent. Je ne sais quel peuple de l'antiquité, pour accoutumer ses enfants aux exercices violents ou adroits, n'accordait des aliments qu'après leurs succès ou leurs efforts en ce genre (SIEYÈS, Tiers état, 1789, p. 38). Par un effort violent, elle reprit sa raison (MAUPASS., Une Vie, 1883, p. 248).
3. Dont les effets sont rapides, puissants et brutaux. Alcool, médicament violent. Prescriptions impérieuses: « Purgatifs violents et drastiques, lait pendant plusieurs jours, rien que du lait (...) » (PROUST, J. filles en fleurs, 1918, p. 498).
4. a) Mort violente. Mort brusque dont l'origine n'est pas naturelle. Anton. mort naturelle (v. mort1 A 3). Sur dix personnages principaux, six périssent de mort violente et deux vont au bagne (A. FRANCE, Vie littér., 1891, p. 329).
b) Fam. [Pour marquer la désapprobation] Fort, excessif. C'est un peu violent! Je commence à trouver violente cette habitude (...) de poser Parent en martyr (MAUPASS., Contes et nouv., t. 2, M. Parent, 1886, p. 604).
Prononc. et Orth.: [], fém. [-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1213 « impétueux, qui agit ou s'exprime sans retenue » (Faits des Romains, éd. L.-F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, p. 656, 24); 1631 empl. subst. (J.-L. GUEZ DE BALZAC, Le Prince, p. 326); b) 1550 violente fureur (RONSARD, Odes, III, 12, éd. P. Laumonier, t. 2, p. 30); 2. a) 1314 « qui a un intense pouvoir d'action » medecines corrosives et violentes (Chirurgie de Henri de Mondeville, éd. Ch. Bos,1986); 1601 vents violents (Cl. FAUCHET, Fleur Maison de Charlemagne, p. 217); b) p. ext. 1564 « qui a un effet intense sur les sens » chant violent (RONSARD, Discours amoureux de Genève, t. 12, p. 257); 1588 impressions violentes (MONTAIGNE, Essais, II, 12, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 595); 3. 1555 morts violentes (RONSARD, Hymnes, t. 8, p. 210); 4. 1563 « qui exige de la force » violens effors (ID., Remonstrance au peuple de France, t. 11, p. 100); 5. 1671 fam. « excessif » (MOLIÈRE, La Comtesse d'Escarbagnas, II, 4). Empr. au lat. violentus « emporté (de caractère) », « impétueux (en parlant de choses) », dér. de vis « force, vigueur ». Fréq. abs. littér.:5 150. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 7 136, b) 8 097; XXe s.: a) 8 128, b) 6 581.
violent, ente [vjɔlɑ̃, ɑ̃t] adj.
ÉTYM. 1213, sens 1. et 2.; lat. violentus, de vis « force, violence ».
❖
1 (Personnes). Qui agit ou s'exprime sans retenue. ⇒ Brusque, coléreux, impétueux (→ Extrême, cit. 11). || Les hommes ont été de tout temps égoïstes, violents (→ Aujourd'hui, cit. 28). || Une femme violente (→ 1. Étranger, cit. 6). || Enfant violent. ⇒ Coléreux. || Il s'est montré grossier (cit. 12), violent. ⇒ Brutal. — Être d'un caractère, d'un naturel violent. || Nature violente. ⇒ Irascible, vif. || Tempérament violent et atrabilaire (cit. 4).
1 (…) je suis violent, et je me serais emporté.
Molière, les Précieuses ridicules, 14.
♦ N. || Un violent, une violente.
2 (…) les violents, tous ceux qui s'abandonnent à leurs passions, tous ceux qui jugent ingénument d'après leurs désirs, et qui sans cesse forcent les autres, sans s'en douter, et même en criant de bonne foi que personne n'a d'égards pour eux.
Alain, Propos, 15 oct. 1911, Les méchants.
♦ (Choses). || S'abandonner à des mouvements (cit. 11) violents. ⇒ Emportement. || Colère violente (→ Disposition, cit. 16). || Transports (cit. 10) violents. || Des paroles violentes (→ Fluctuation, cit. 2). || Une violente critique. ⇒ Virulent. — Employer des moyens violents. ⇒ Violence (2.); cruel; oppressif (→ Doux, cit. 25; pressurer, cit. 1). — Révolution violente (opposée à pacifique). || Agitation (cit. 12) violente. ⇒ Fiévreux. || L'action violente d'un drame (→ Dérouler, cit. 4).
2 (1213). Qui a un intense pouvoir d'action ou d'expression. — (En parlant des sentiments). || Les passions les plus violentes. ⇒ Ardent, éperdu, extrême, 1. fort, frénétique (→ Agiter, cit. 6). || Le combat violent de deux passions. ⇒ Farouche (→ Lutte, cit. 12). || Un amour violent (→ Extravagance, cit. 7). || Une fureur renfermée (cit. 11) qui n'en était que plus violente. || De violents chagrins (→ Imaginatif, cit. 2). || Désir (cit. 1 et 14) violent. || Un besoin aussi violent que la faim. ⇒ Aigu, impérieux, intense (→ Altruisme, cit. 3). || Une violente peur. || Rendre un sentiment plus violent. ⇒ Exacerber.
3 (…) plus les passions sont violentes, plus les lois sont nécessaires pour les contenir (…)
Rousseau, De l'inégalité parmi les hommes, I.
4 Le récit (de Mauriac) est rapide. On le sent écrit d'un trait, fusant de l'esprit sous la pression de passions intérieures violentes, dans l'impatience, dans la frénésie.
A. Maurois, Études littéraires II, Mauriac, V.
♦ (En parlant des forces matérielles, naturelles). ⇒ 1. Fort, grand. || Des vents violents (→ Accablant, cit. 2). || Une violente averse (cit. 7). || Un violent tremblement de terre (→ Bondissement, cit.). || Un violent orage qui éclate (→ Peine, cit. 38). || Heurt (→ Obscur, cit. 11), coup (→ Lance, cit. 1), choc violent. ⇒ 1. Fort, terrible. || Remèdes violents (→ 1. Feu, cit. 37), très actifs et dangereux par leurs effets secondaires (→ Remède de cheval). || Poison violent. — Un accès (cit. 9) de fièvre violent (→ Une grosse fièvre). — Une violente migraine.
♦ (Mil. XVIIIe). Par ext. Qui est intense, a un effet intense sur les sens. || Impression violente. ⇒ Fulgurant (→ Saisissant, cit. 2). || Bruit violent. ⇒ Épouvantable, terrible (→ Un bruit d'enfer, II., 2.). || Parfums violents (→ Marchand, cit. 12); violente odeur (→ Paquetage, cit. 1; et aussi ferrer, cit. 1). || Ton (→ Fouillis, cit. 2), éclat violent (→ Rhododendron, cit. 2). || Couleur violente. ⇒ Criard. || Maquillage trop violent. ⇒ Outré. || Œuvres d'art violentes (→ Paire, cit. 40).
5 De loin, elle voyait à l'envers l'étude que le peintre avait ébauchée d'après elle, si consternée des tons violents, des grands traits de pastel sabrant les ombres, qu'elle n'osait demander à le regarder de près.
Zola, l'Œuvre, I.
6 Une violente odeur de tannerie régnait alentour. Jerphanion la reniflait avec surprise.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. II, XV, p. 177.
♦ (En parlant de choses abstraites). || Contraste violent (→ Estival, cit. 1). || Une violente opposition (→ Prosélyte, cit. 3).
3 (XVIIe). Qui exige de la force, de l'énergie. || Exercices violents (→ Tirer, cit. 29). || Sports violents. || Faire de violents efforts pour… ⇒ Énergique.
4 (XVIe). || Mort violente (opposé à mort naturelle) : mort brusque et dont la cause est humaine (meurtre; exécution; fait de guerre; plus rarement, accident). ⇒ Accidentel, funeste (vx). || Il mourut de mort violente (→ Guillotine, cit. 3). || Faire mourir de mort violente. ⇒ Tuer.
5 (1671). Fam. Excessif. || C'est un peu violent ! (→ C'est un peu fort !).
7 Holà ! laquais (…) En vérité, voilà qui est violent, de ne pouvoir pas avoir un laquais, pour donner des sièges.
Molière, la Comtesse d'Escarbagnas, 2.
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CONTR. Anodin, apaisant, bénin, calmant, calme, doux, léger, pacifique, patient.
DÉR. et COMP. Violemment, violenter. — Non-violent.
Encyclopédie Universelle. 2012.